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3,88

sur 3292 notes
Me voici au bout du voyage avec ce petit goût amer qui annonce que l'on se sépare. Il ne me reste qu'à imaginer la suite.
Dans ce troisième volume, j'ai éprouvé toujours le même plaisir à suivre Aomamé et Tengo avec l'espoir qu'ils se rencontrent enfin, malgré la menace d'Ushikawa qui trouble l'alternance des chapitres. J''avais un peu peur de me lasser, je redoute un peu ces récits à rallonges où je finis par m'ennuyer, ici tout fut parfait.
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Je l'attendais. Je l'avais même réservé à la bibliothèque. J'avais plus ou moins imaginé une fin, mais elle me semblait tellement facile et prévisible que je trépignais de lire l'autre, celle que Murakami avait échafaudée.

Je ne peux décemment rien te raconter sauf ma déception d'avoir deviné très vite les dernières pages de cette aventure. Sauf mon ressenti à peu près aussi plat qu'un carrelet (pourtant c'est joli un carrelet) devant cette fin digne de... digne de je ne peux pas trop la décrire si tu lis et que tu as envie d'aller au bout.
Si j'avais su, j'aurais juste lu les deux premiers, pour le rêve et l'insaisissable.

rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrRRRRR
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Le meilleur des trois tomes. le moins bizarre et en même temps celui dont le suspens est le plus grand. Un suspens en forme d'attente et de patience, de langueur et d'introspection, de transition générationnelle (père/fils, MOTHER/DAUGHTER), de cheminement jusqu'à enfin réussir à réunir Tengo e Aomamé quelque soit le nombre de lunes qui se trouvent dans le ciel ou la direction dans laquelle regarde le tigre de l'affiche Esso. Un amour au delà de tout, intemporel, évident, immaculé. Ou comment un simple geste - deux mains d'enfants entrelacées - peut changer radicalement le cours des choses et de la vie, jusqu'à créer un passage entre des mondes parallèles.
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Ça y est j'ai terminé la trilogie. J'ai lu pour la première fois Murakami, 3 fois ! Dans un premier temps, je dirai que j'ai passé un très bon moment en lisant cette trilogie. Si je devais choisir un seul point pour la caractériser, je dirais que j'ai découvert un tout nouveau style d'écriture. Murakami décrit simplement, avance doucement, se répète, et surtout l'univers est complètement unique et nouveau. L'intrigue était pour moi complètement floue, je n'avais aucune idée d'où j'allais arriver à la fin !

C'est une suite (et une fin) donc je ne vais pas aller dans le détail mais ce dernier volet nous amène le dénouement de l'histoire. Je ne m'attendais pas à voir introduire un nouveau personnage ni même à cette fin, j'ai donc passé un bon moment à la lecture de ce tome.

En revanche : encore une fois j'ai trouvé trop de répétitions. Ce 3ème tome est assez long, mais si on retire toutes ces répétitions, cela l'alegerait beaucoup. J'ai la sensation que c'est son style... mais le problème est que cela donne l'impression que l'auteur est juste en train de meubler. Ce qui est dommage vu la richesse et l'originalité de 1Q84.

Je recommande la trilogie à ceux qui veulent lire autre chose, qui ont l'impression de tout connaître ou de ne rien lire de nouveau : c'est pour vu !
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J'avais très mal commencé avec 1Q84 car j'avais trouvé le premier tome très long et ennuyeux (peut être pas lu au bon moment)... En lisant le deuxième tome, je me suis déjà plus intéressée à l'histoire et aux personnages. J'ai trouvé que le monde évoqué par Murakami était plus intéressant, plus fouillé, qu'il y avait un intérêt à ces répétitions, ces longueurs, cette lenteur...

Dans ce tome aussi, l'action est lente. Tengo va passer du temps avec son père, hospitalisé. Un long temps, à ses côtés. Lui sur une chaise, son père dans son lit d'hôpital. Il le regarde, laisse les heures s'écoulées...

Aomamé est toujours en sécurité, confinée dans son appartement. Elle fait du sport, boit du thé ou du chocolat chaud, cuisine et mange, lit... Elle passe des soirées sur son balcon et là non il ne se passe pas grand chose.

Puis nous suivons aussi Ushikawa. Il mène un traque contre nos deux personnages. Physiquement, l'auteur répété à foison qu'il est repoussant. Sa traque ne nous aide pas à l'apprécier non plus...

C'est vrai, il y a quelques lenteurs, un peu ennuyeux parfois. Mais j'ai apprécié quand même. J'ai aimé m'immiscer dans le quotidien simple et plat des personnages, entrecoupé de leurs risques et dangers... La fin nous laisse beaucoup d'interrogations mais c'est là le style de l'auteur. C'est typiquement un auteur qu'on ne peut pas lire à tout moment... Je ne sais pas si je lirais d'autres livres de lui.
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Lire les 3 volumes de ce roman fut un vrai plaisir.
Evidemment, je conçois que cela ne plaise pas à tout le monde. Ni vraiment fantastique, ni vraiment anticipation, plutôt allégorique, les romans de Murakami sont plutôt inclassables. Kafka sur le rivage était déjà de la même veine, flottant entre 2 mondes, le réel et la fiction.
L'auteur sait captiver, pour peu que l'on accepte de se laisser emporter, à l'aveugle, comme les personnages de ses romans qui n'ont aucune idée de ce qui peut bien les attendre, même au coin d'une rue.
Pourtant il y en a des choses dans ce roman : l'identité des uns n'est pas bien certaine, l'héritage familial lourd à porter, les peurs et hontes de l'enfance laissent des cicatrices sur des adultes qui ont bien du mal à oublier.
Tengo et Aomamé évoluent en parallèle, parcours quasi identique et solitude étouffante. Pourtant, leur solitude est aussi leur force. Ils apprennent en avançant seuls, sans attache. L'un et l'autre ont des souvenirs envahissants dont ils aimeraient se débarrasser. L'auteur parle aussi de violence sous différentes formes; la violence du fanatisme religieux, la violence d'une "organisation" qui suit un unique objectif, la violence de ceux qui font leur propre loi, violence envers les femmes..Tous les personnages sont prisonniers de leur mémoire, et cherchent à s'en libérer, car enfin, quelle image rend Tengo malade dès le début de ce conte?
J'ai adoré ce roman très riche, lent, prenant, hypnotisant, dense, il m'a emmenée loin, très loin, et la littérature, c'est aussi cela. Merci à Haruki Murakami pour ces moments de bonheur.
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Me voilà arrivée au bout de cette longue trilogie, même si j'avoue que j'ai été un peu déçue sur certains points: l'impression de longueur ressentie lors des premiers tomes ne s'efface pas. On savoure la profondeur des personnages, c'est bien le seul point parfait du roman.
Le fantastique est présent mais on gagnerait à ce que les Little People réapparaissent . Et c'est sur la perfection des personnages que notre volonté de terminer l'histoire va tenir. Car on en finit par développer une obsession des retrouvailles entre Aomamé et Tengo.

C'est là un des points qui fâche, je trouve la clôture de la saga un peu bâclée comparée aux habitudes de l'auteur.

Bien qu'en froid avec la fin, je dois avouer que le suspense du thriller (la recherche d'Aomamé par la secte, la relation entre Tengo et Aomamé...) nous tient en haleine dans ce tome, plus que dans les 2 autres. Les réponses à nos questions arrivent petit à petit pour satisfaire notre curiosité.

En résumé, hâtive de démarrer cette trilogie, admirative devant la finesse du talent de Murakami, c'est avec un peu déception que j'en parle. Les Amants du Spoutnik ne m'avait pas touchée, celui-ci c'est différent. Disons que le plaisir de voyager à côté des si profonds Tengo et Aomamé a été teinté d'une pointe de déception au terme de la longue attente de la résolution des intrigues.

Je pense que Murakami s'est essayé à la littérature en plusieurs tomes et qu'il a mis le pied dans le trou des longueurs traitantes à mon grand désarroi.

Je le recommande donc pour les fans de Murakami prêts à s'accrocher, pour découvrir les personnages qui valent le détour, mais conseillerais plutôt un Murakami plus court pour découvrir son univers.;)
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Ce 3ème opus, tout comme les 2 premiers est lent.
Par chance, l'intervention d'un troisième personnage, qui va traquer nos deux héros, rend l'histoire plus intéressante.
Aomamé et Tengo jouent toujours au chat et à la souris sans savoir qu'ils vivent très près l'un de l'autre. Et, à chaque fois, j'ai été déçue car qu'ils étaient sur le point de se rencontrer et ils se "rataient" à un cheveu.
Pour les personnes qui souhaiteraient lire cette trilogie de Haruki Murakami, je ne dévoilerai pas si ils finissent pas se trouver ou pas...
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C'est du vol qualifié, d'une insolence rare, dont les procédés grossiers et les subterfuges éculés sont des ficelles cousues de fil blanc...
M. Murakami, en prestidigitateur de seconde zone, devient le maître de la redondance, du détournement d'attention et de l'abus de confiance.
Réveillé et sorti des brumes, on en vient à se demander comment on a pu en arriver là, tant l'hypnose a été probante et, interpellé par la langueur du spectacle, la nuit tombée, on en viendrait presque, dans un souffle de paranoïa, à lever timidement les yeux au ciel à la recherche des astres responsables de tout ce fracas rhétorique.
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Nous voici enfin arrivés à la fin de cette trilogie, fin très ouverte que chacun peut prolonger à sa guise, à l'aune de sa propre fantaisie en matière de fantastique. Certes l'écriture est toujours agréable, légère, limpide et élégante mais ce dernier tome me paraît révéler un essouflement dangereuxcde l'auteur. le prosaïsme du récit en maintes occasion devient ennuyeux et brise l'enchantement des deux volumes précédents, en fait surtout du premier, de loin le meilleur ! On retrouve trop souvent un rythme de "cérémonie du thé" qui n'apporte rien au récit. Dans son ensemble, une trilogie riche et originale qui m'a intéressé mais guère transporté !
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