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3,89

sur 3333 notes
Murakami, je dois dire, a un défaut, et un seul : c'est qu'il écrit tellement bien qu'une fois que je referme le livre, je me dis toujours "mais ai-je vraiment compris ?"
Par petites touches, sans en avoir l'air, il vous emmène dans un monde qui ressemble fort à notre réalité quotidienne sans l'être, c'est perturbant, envoûtant. C'est comme plonger dans une flaque où se reflèterait la lune et constater que ce reflet reste stable alors que les gouttes s'envolent. C'est magique, onirique, merveilleux. Mais en un sens, c'est dur aussi, dérangeant, titillant.
J'adore ! C'est incroyable, bien écrit, intelligent, brillant ; les dialogues semblent n'avoir ni queue ni tête mais font partie intégrante de cette ambiance propre à Murakami, sorte de Lewis Caroll Japonais ; les personnages sont attachants, candides, fascinants, effrayants.
Bref, c'est parfait, c'est magistral, c'est incontournable.
Lien : https://le-jardin-litteraire..
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Oufff ...fini. J'ai presque envie de dire Enfin!
Je ne sais pourquoi, mais ce dernier tome m'a étée difficile de finir. J'ai fait l'effort, je me suis donnée pour finir cette série.
Il y a beaucoup de longueurs et d'ennuis. Pour autant, je pense que cette série m'a marquée et me marquera pendant longtemps.
Car le fantastique qu offre cette oeuvre est géniale. Murakami sait marquer les êtres et ce voyage, même si la fin était rude, est bienfaisant.
je conseille fortement , car je n'avais rien connue de tel avant.
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Livre III. Évidemment, Aomamé ne se suicide pas : elle entend une voix prononcer son nom et elle renonce au dernier moment. Elle veut revoir Tengo avant de mourir, de même que Tengo va partir à la recherche Aomamé. Ushikawa sera à leur poursuite et à deux doigts de découvrir l'endroit où se cache Aomamé, mais il sera éliminé par Tamaru. Après sa mort des little people sortiront de son cadavre et s'activeront pour former une chrysalide de l'air. Il deviendra donc le passeur de la secte.
Aomamé (enceinte de Tengo par miracle sans avoir eu de rapport sexuel) et Tengo se retrouvent et se sauvent après bien de péripétie en quittant le monde 1Q84 pour retourner dans le monde ancien de 1984 ou il n'y a qu'une seule lune par l'escalier de la voie express. Autrement dit, ils quittent l'univers de la fiction et du récit pour revenir dans le réel.
Les personnages et leurs pensées sont décrits avec une grande précision. L'auteur déroule l'histoire d'Ishikawa depuis sa plus tendre enfance et nous fait toucher du doigt les tares (disgrâce physique) les manques affectifs et les failles ; tout ce qui a contribué à faire de lui un monstre. le monstre, de ce fait, devient un être humain pour qui on a de la compassion (à l'instar d'ailleurs du regard que Fuekari pose sur lui).
La fin est un peu trop prévisible même si le suspense est mené tambour battant avec une grande maitrise.
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Dans ce dernier tome débarque un nouveau personnage, que Murakami suit tout autant qu'Aomamé et Tengo (un chapitre sur trois est consacré à chaque personnage) : Ushikawa, espèce d'enquêteur à l'allure particulière. Concernant son personnage, je suis partagée ; il est complexe et intéressant, mais aurait mérité d'apparaître plus tôt dans la trilogie. Au final, presque tout ce que l'on apprend sur lui se révèle inutile au développement de l'intrigue. Cela étant, c'est lui qui apporte le côté thriller à ce tome, modifiant quelque peu l'atmosphère de la trilogie.

Le côté onirique d'1Q84 ne disparaît pas pour autant. Les rêves des personnages revêtent une certaine importance, sont en lien avec toute l'histoire. le rythme est lent, comme dans les deux tomes précédents, renforçant le côté particulier de l'oeuvre, sans que ce soit désagréable. le côté fantastique est moins présent, mais on en a l'explication.

Pour autant la toute fin du livre m'a déçue. Plus précisément, le fait qu'il n'y a pas de tome 4 me gêne. le problème ? Il n'y a quasiment pas de réponses aux questions que l'on se pose. La fin en est une… mais il manque un tome. J'ai eu l'impression que l'auteur lâchait l'affaire, ou qu'il n'avait pas les réponses. C'est, je pense, pire que si on nous disait qu'un personnage s'était réveillé et que toute l'histoire n'était qu'un rêve. Là, point de rêve, l'histoire était vraie, mais la fin est beaucoup trop rapide et laisse le lecteur dans le flou le plus complet. Je n'ai rien lu d'autre de Murakami, mais étant donné sa réputation, je ne m'attendais pas à cela. Je ne peux m'empêcher que tout cela est voulu, qu'il y a une raison, mais je ne vois pas laquelle ce pourrait être.

C'est donc un avis en demi-teinte que je vous livre… le tome en lui-même n'est pas le plus intéressant, mais la fin représentait mon plus grand espoir… et celui-ci n'a pas été assouvi. La déception est d'autant plus grande que les deux premiers tomes avaient presque été des coups de coeur. Je ne peux pas déconseiller cette oeuvre pour autant ; j'en ai apprécié l'atmosphère, et elle m'a permis de découvrir Murakami.
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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De la chiasse bien liquide pour qu'elle puisse couler sur 1500 pages (ou 50 heures d'écoute, dans mon cas). Murakami commence une histoire intéressante avec des éléments politiques, mystiques, un groupuscule marxiste imaginaire qui connait un schisme puis une évolution sectaire, et  deux personnages un peu intéressants, dont un qui réécrit l'étrange livre d'une étrange adolescente. Soit. le premier livre est lent mais on se dit que les éléments mis en place peuvent aboutir à quelque chose bien construit et riche.

< La suite sur mon site personnel >
Lien : http://antoastu.com/1q84-har..
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Mouais... C'est un peu léger quand même : encore beaucoup de redites, de délayage inutile. Aomamé et Tengo se retrouvent à la fin, mais le happy end masque tout ce qui avait besoin d'être élucidé et qui du coup reste en suspens. le personnage du détective difforme, qui enquête en free-lance pour la secte étrange devient attachant, c'est un peu la surprise de ce troisième volume. Mais ça ne suffit pas à sauver cette trilogie poussive.
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Dernier opus de la "trilogie" 1Q84, l'atmosphère y est particulièrement subjuguante. Les personnages campent des positions de guetteurs, à l'affut du moindre "changement de lune". l''attente du lecteur n'en est que plus électrique. le livre 3 est à l'opposé du livre d'aventure, Murakami inspecte l'âme des personnages et marque un point final à l'image des 3 livres : énigmatique.
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Voilà, je quitte l'univers de 1Q84 avec beaucoup de mal, j'ai vécu quelques temps avec tengo et Aomamé qui vont me manquer.
Dans ce dernier volet, le point de vue d'Ushikawa vient éclairer d'une autre lumière l'histoire. Encore un personnage avec des blessures de l'enfance qui ont tracé son chemin d'adulte.
On a tant attendu cette rencontre entre Tengo et Aomamé que s'en est jubilatoire et irréel à la fois.
Une trilogie que je ne suis pas prête d'oublier.
Il me tarde de découvrir d'autres romans de Murakami tant son écriture et son univers m'ont plu.
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J'attendais impatiemment le tome 4 ! Mais il n'est point venu...
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Lire les 3 volumes de ce roman fut un vrai plaisir.
Evidemment, je conçois que cela ne plaise pas à tout le monde. Ni vraiment fantastique, ni vraiment anticipation, plutôt allégorique, les romans de Murakami sont plutôt inclassables. Kafka sur le rivage était déjà de la même veine, flottant entre 2 mondes, le réel et la fiction.
L'auteur sait captiver, pour peu que l'on accepte de se laisser emporter, à l'aveugle, comme les personnages de ses romans qui n'ont aucune idée de ce qui peut bien les attendre, même au coin d'une rue.
Pourtant il y en a des choses dans ce roman : l'identité des uns n'est pas bien certaine, l'héritage familial lourd à porter, les peurs et hontes de l'enfance laissent des cicatrices sur des adultes qui ont bien du mal à oublier.
Tengo et Aomamé évoluent en parallèle, parcours quasi identique et solitude étouffante. Pourtant, leur solitude est aussi leur force. Ils apprennent en avançant seuls, sans attache. L'un et l'autre ont des souvenirs envahissants dont ils aimeraient se débarrasser. L'auteur parle aussi de violence sous différentes formes; la violence du fanatisme religieux, la violence d'une "organisation" qui suit un unique objectif, la violence de ceux qui font leur propre loi, violence envers les femmes..Tous les personnages sont prisonniers de leur mémoire, et cherchent à s'en libérer, car enfin, quelle image rend Tengo malade dès le début de ce conte?
J'ai adoré ce roman très riche, lent, prenant, hypnotisant, dense, il m'a emmenée loin, très loin, et la littérature, c'est aussi cela. Merci à Haruki Murakami pour ces moments de bonheur.
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