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3,47

sur 2378 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ça faisait un bail que je n'avais lu un roman d'Amélie Nothomb et pourtant j'étais toujours sortie avec un sentiment positif après la lecture de ses histoires. Ce conte-ci en revisite un bien connu et l'auteure parvient bien à renouveler le genre, transposé dans le monde moderne. Elle possède un grand sens du dialogue percutant et son vocabulaire haut en couleur agrémente le récit, bref et à finale étonnante.
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Saturnine répond à une annonce de colocation tout en sachant que les 8 précédentes colocataires ont disparu
lecture agréable mais un peu creux ! pratiquement que du dialogue, il y a un peu de suspens sur la disparition des 8 colocataires précédentes mais rien de transcendant
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Les premiers chapitres de ce petit livre m'ont tout d'abord amusés puis je me suis très vite lassée de cette histoire qui permet à l'auteur de nous faire étalage de son érudition mais qui n'amène rien à l'intrigue si intrigue il y a.
Une colocataire découvre que le propriétaire des lieux est un "Barbe bleue" en puissance qui a dû trucider 8 femmes avant elle sous prétexte qu'il leur avait interdit l'entrée d'un labo photo. S'établit entre eux un petit jeu pervers de "t'as fait quoi ?" "Pourquoi ?" "Je t'aime et toi tu m'aimes ?" Ensuite un cours sur le champagne et un autre sur les couleurs, un peu de royauté le tout saupoudré d'humour noir.
Original certes mais il sera vite oublié.
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Très moyen, on retrouve l'humour de l'auteure mais on n'a aucune affinité ni avec l'histoire, ni avec les personnages. On suit lentement le déroulement, la fin ne nous fait ni chaud, ni froid. Rappelons quand même qu'Amélie a osé appelé Disneyland Resort Paris par Eurodisney (la meilleure amie de l'héroïne est censée y travailler), ce parc a changé de nom depuis plus de 10 ans!
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De tout ce qu'a pu écrire Nothomb, cet ouvrage est différent. C'est un conte s'asseyant au roman ou plutôt une fable se dissimulant à travers un thriller léger. Léger, ce mot choisi est bien le problème dans ce récit. Trop de légèreté, pas assez d'intrigues ni de profondeur, malgré de bonnes conversations conçues.
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Je lis ou relis les AN en ordre chronologique. 1ère lecture pour celui-ci, qui n'est pas mon préféré, loin de là.

On y retrouve les joutes verbales, la répartie habituelle de ces romans, et des idées saugrenues, ce qui fait souvent le charme de ses livres, mais là, j'avoue que cela m'a lassée.

Saturnine, oui elle a toujours ce goût pour les prénoms originaux, tombe sur une annonce de colocation, au prix dérisoire, pour le 7ème arrondissement de Paris. Il s'agit de vivre avec un homme qui pourrait être plus ou moins le double de Barbe Bleue. À savoir qu'on se demande ce que sont devenues les 8 femmes colocataires précédentes...

Elle rencontre l'homme, au nom improbable et à la nationalité espagnole, et commence à habiter chez lui sans aucune crainte. Même quand il lui annonce qu'elle a le droit d'aller partout dans l'appartement, sauf dans la chambre noire. En effet il est photographe.

S'en suivent des dialogues très "nothombiens", des litres de Champagne, comme souvent, et des dîners plus exquis les uns que les autres.

Je dois dire que les discussions sur l'Inquisition ou la religion m'ont fatiguée, au début, et que je n'ai pas été envoûtée, comme souvent avec Amélie.

Je n'ai pas saisi où elle voulait en venir, je suis passée à côté.
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Don Elemirio Nibal y Milcar serait-il ce second psychopathe, 'photocopie' de Prétextat Tach, premier tortionnaire dans «Hygiène de l'assassin », mais en monstre plus modéré et plus nuancé ? On retrouve curieusement ici le même esprit de joute verbale, similaire à l'architecture du premier roman de Amélie NOTHOMB.
Encore une fois… (pardon pour cette exclamation que l'on assimile à la Belgique, indépendante de ma volonté à l'égard
d'Amélie NOTHOMB), notre écrivain s'en sort avec pirouette, malice et autres subtilités en piégeant Don Elemirio/Barbe Bleue dans son propre jeu. Il est vrai que répéter 8 fois le même scenario de crime ne peut porter chance, malgré de bonnes convictions dans le procédé bien malhabile de la conservation des souvenirs (et victime d'un refroidissement, un bon rhume constitue ici un moindre mal !) Enfin, quelques bouteilles de champagne réchaufferont les coeurs, effaceront bien tout ce cauchemar et notre héroïne avec sa propre méthode d'investigation pour découvrir la macabre vérité, mettra un terme à cette ténébreuse affaire et resplendira tel un astre !
Pour traduire l'esprit du livre, il est indispensable de reproduire cette tirade que je trouve à elle seule excellente, à propos du champagne rosé (p. 43) :
«… - J'admire que vous mangiez tant et demeuriez si mince.
- Cela s'appelle la jeunesse. Vous vous souvenez ?
- Oui. On se sent indestructible et soudain, il suffit d'un rien – on sait aussitôt que c'est terminé.
- Allons, dit-elle en vidant le reste de la bouteille, on n'a pas le droit de sombrer dans la mélancolie quand on boit cet élixir. Dès demain, vous demanderez à Mélaine de passer commande chez Laurent-Perrier, Roederer, Dom Pérignon et toute la bande. Ne lésinez pas, vous avez les moyens. Une seule consigne : ne pas prendre de champagne rosé.
- Cela va de soi. Préférer la mièvrerie du rose au mysticisme de l'or, quelle absurdité !
- L'inventeur du champagne rosé a réussi le contraire de la quête des alchimistes : il a transformé l'or en grenadine.
Sur cette tirade, Saturnine disparut dans ses appartements. »
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Barbe bleue est une adaptation moderne du célèbre conte de Perrault.

Saturnine (mais why les prénoms tous plus bizarres les uns que les autres??) visite un appartement pour une collocation et est choisie parmi des dizaines de postulantes par le propriétaire des lieux.

L'histoire n'a pas un immense intérêt dans la mesure où l'on connaît à peu près tous les détails. Cependant, Nothomb a une manière bien a elle de revisiter les faits qui deviennent beaucoup plus difficile à caractériser pénalement sous sa plume.

Sa plume, parlons-en! Vive, acérée, enlevée, fraîche, caustique, cultivée, éthérée parfois... J'ai lu récemment un essai de Tahar Ben Jelloun où il expliquait que l'écrivain doit "dégraisser" son texte. Amélie Nothomb est une experte pour cela. Son écriture est très précise mais sans jamais être froide et dépouillée.
Je découvre une auteure que j'apprécie beaucoup. le gros bémol est que ses textes, qui se boivent comme une délicieuse coupe de Champagne, sont lus beaucoup trop vite (encore 2 heures pour celui-ci...)

J'ai préféré Les prénoms épicènes qui est sans doute plus abouti. Mais Barbe bleue est une pépite de cruauté "propre", d'originalité et d'humour pincé.
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Barbe bleue, légende fascinante et troublante de notre patrimoine littéraire.
L'histoire que nous conte Amélie Nothomb est celle d'une rencontre pour le moins improbable et orchestrée, d'un cabinet des horreurs troqué contre une chambre noire.

On démarre pied au plancher, pas le temps de s'installer confortablement dans le décor, le lecteur s'assiéra sur les présentations. On se mêle avec volupté à la joute verbale décalée et corrosive que nous servent les deux héros tout au long du roman - animant leurs retrouvailles tardives et quotidiennes. Les protagonistes sont bien campés jusqu'à bien souvent devenir des caricatures d'eux-mêmes, on a le sentiment qu'ils sont sans cesse en représentation avec pour arrière-plan cette cuisine, pièce centrale et témoin discret de leurs déconvenues.

Un hôte gonflé de suffisance et reclus d'un côté, et une Saturnine effrontée, déambulant dangereusement sur les rives de la provocation malsaine. On lit vite, ardemment, avec ce sentiment d'urgence dans l'écriture et dans la progression. L'auteure pose la problématique épineuse du sentiment amoureux et de ses expressions et contradictions autour de ce conte revisité, dans l'opulence et l'orgueil, un mélange allégrement arrosé d'or liquide si cher à son coeur.
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Alors j'ai bien aimé Barbe Bleue !!
Il est vrai que je l'ai lu dans la journée. Il est toujours vrai qu'on garde un arrière goût de vite fait bien fait. Mais pour une fois et depuis longtemps, je n'ai pas été déçue par une fin attendue.
Avec Amélie Nothomb, on est souvent emballé par les débuts de l'histoire et on déchante rapidement et bien j'ai été agréablement surprise. J'ai bien aimé ces personnages là, et cette histoire là, abracadabrante il est vrai, mais sympa et agréable à lire.
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