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3,47

sur 2378 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un personnage excentrique, des joutes verbales et une dose d'humour pour cette relecture de l'histoire de Barbe bleue.
Pas un impérissable souvenir, mais un bon petit moment de lecture. Et puis la satisfaction un peu puérile de finir vite fait un livre, deux aller-retours au boulot et c'est déjà fini.
Pour ces plaisirs tous simples : merci AN !
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Même si ce roman n'a rien d'exceptionnel, j'ai passé un bon moment de lecture avec cette adaptation moderne du conte de Charles Perrault.
Par contre, je n'ai pas trop aimé les personnages et le style Nothomb (mots compliqués, prénoms impropables ...) m'a paru plus lourd qu'à l'accoutumé.
Concernant la fin, je ne m'y'attendais pas et je l'ai trouvé particulièrement réussie. Pour moi, c'est le gros point fort de ce roman !
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J'ai retrouvé là l'Amélie qui m'a conquise il y a quelques années. Certes ce n'est pas l'un de ses meilleurs romans, mais le style incisif et vivant de son écriture est toujours présent, et ça j'adore !

Ici elle met au goût du jour l'histoire de Barbe Bleue. Je ne pourrai pas comparer car je ne l'ai malheureusement pas lu, mais j'ai trouvé un bref résumé qui m'a permis de mieux comprendre le pourquoi de cette histoire tordue. Il m'a tout de même manqué l'ironie, le revirement de situation, le petit truc qui me fait dire "Wouah elle est vraiment forte" comme cela m'est souvent arrivé avec ses romans. L'histoire reste tout de même intéressante à lire par son originalité. Il faudra juste aimer les dialogues à gogo...

Le premier tiers m'a fait me demander où tout cela allait nous mener, le deuxième a enfin retenu mon attention car on comprend mieux où nos 2 protagonistes - Saturnine, la nouvelle colocataire et Don Elemirio, l'homme qui a tué ses 8 précédentes colocataires - nous emmène avec toutes leurs questions/réponses, et le troisième amène au dénouement pas si attendu que ça, mais néanmoins simple, peut-être trop simple justement.

Etant une grande fan Nothombienne des premières années, je peux tout de même vous recommander Barbe Bleue. Il faut juste mettre dans un coin de sa tête que son grain de folie a bel et bien disparu.
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J'ai lu "Barbe bleue" d'Amélie Nothomb, et comme d'habitude, ça a fait pschiitttt... Suite à une annonce de colocation, Saturnine rencontre Elemirio, un riche héritier espagnol pour le moins bizarre : fervent admirateur de l'Inquisition, il se déclare photographe, cuisine divinement bien, n'a jamais bu de champagne, et, ah oui, a eu avant 8 colocataires qui ont mystérieusement disparues... Bon, je vous rassure tout de suite, l'auteure ne s'est pas plus foulée pour celui-là que pour les autres. Elle reprend le mythe de Barbe bleue à sa manière, et en fait le prétexte à de savoureux dialogues entre les 2 protagonistes, qui rappellent parfois ceux de "Hygiène de l'assassin". Mais bon, c'est vite torché quand même, et ça ne vole pas bien haut, si ce n'est dans le choix du prénom de ses héroïnes: Saturnine, bravo !
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Barbe Bleue étant mon premier Amélie Nothomb lu, je ne pourrai pas faire de comparaison avec ses autres romans.
Barbe Bleue se lit facilement et rapidement mais restera-t'il dans la mémoire des lecteurs? J'en doute.
L'idée de revisiter le conte de Perrault est très bonne mais, malheureusement, Amélie Nothomb effleure seulement ce qui aurait pu être un huis-clos magistral. Cela est peut-être dû au petit nombre de pages. En effet, à peine Saturnine commence à avoir des doutes ou des certitudes sur son richissime propriétaire, don Elemirio (Grand d'Espagne regrettant l'Inquisition, dont la chambre noire jamais fermée à clé est interdite d'entrée), et ses huit colocataires précédentes (aux prénoms terminant aussi en -ine) qui ont toutes mystérieusement disparues, que tout est dévoilé au lecteur qui aurait aimé que le jeu du chat et de la souris continue un peu plus longtemps. A un moment, Saturnine se demande si Elemirio est aussi coupable que ce que les oui-dires et son ressenti laissent entendre mais cette phase est balayée au bout de quelques pages… Dommage car c'est la partie la plus intéressante!
Certes certaines joutes verbales entre les deux protagonistes sont excellentes surtout concernant l'Inquisition, la religion, la photographie et les couleurs mais est-ce suffisant pour faire un bon roman?

En résumé, cette première lecture d'un roman d'Amélie Nothomb me laisse un sentiment mitigé… La lecture est plaisante grâce à l'écriture, au style et certains dialogues mais l'oeuvre paraît peu approfondie.


Lien : http://mapetitebibliotheque...
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Publié en août 2012, "Barbe bleue" est le 21ème roman de l'écrivaine belge Amélie Nothomb, notamment auteure de "Hygiène de l'assassin", "Cosmétique de l'ennemi", "Le Voyage d'hiver" ou encore d'"Une forme de vie".

Saturnine, jeune femme belge de 25 ans, se retrouve dans une salle d'attente au milieu d'une quinzaine d'autres candidates convoitant une colocation à petit prix dans un hôtel de maître parisien.
Une femme l'entretient de l'étrange propriétaire et assure à Saturnine que celle-ci obtiendra l'appartement, tout comme les 8 femmes précédentes ayant mystérieusement disparu...
Comme annoncé, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Don Elemirio Nibal y Milcar convie Saturnine à s'installer dans ses appartements, à la seule condition que la jeune femme ne pénètre jamais dans sa chambre noire.
Saura-t-elle résister à la tentation de céder à la curiosité ?

Amélie Nothomb reprend ici la trame du célèbre conte de Perrault mais en lui insufflant les petites touches personnelles qu'on lui connaît : noms à coucher dehors (Térébenthine ou Digitaline cette fois), goût prononcé pour le champagne dont on se souvient notamment dans "Le fait du prince", importance donnée à l'esthétique, rapport étrange et presque mystique au corps et à la nourriture le tout saupoudré d'une fine dose de morbide, situations incongrues, mise en balance de principes moraux établis.
Contrairement au conte (que j'ai relu dans la foulée) où la jeune femme tombait rapidement dans le panneau et réfléchissait ensuite ("Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?"), Saturnine fait preuve de beaucoup plus de jugeote.
Esprit indépendant opposé au mariage, elle ne se laisse pas facilement conter fleurette malgré les multiples attentions de cet esthète espagnol qui lui confectionne une jupe en or, lui fait la cuisine et met à sa disposition un frigo à champagne (c'est du Nothomb hein, fallait pas s'attendre à du Martini blanc).
Devant la réticence et les interrogations de la jeune femme, Don Elemirio est conquis et trouve enfin en une femme une compagne intellectuellement à son niveau.
Agacée par la complaisance de cet homme dont le seul métier est de rester digne à plein temps, Saturnine ne se montre pourtant pas complètement insensible à son charme.
Les tentatives de séduction de l'un se veulent accueillies par l'impertinence de l'autre, chacun essayant de faire douter l'autre de sa moralité.

"Barbe bleue" se profile plus comme une suite de joutes verbales (qui aura donc le dernier mot ?) portant sur des questions mythologiques, esthétiques, culinaires et...chromatiques abordées de façon incongrue, que comme une discussion.
Au centre de ce face à face : la notion de jardin secret. Jusqu'où se situe le droit à la vie privée ? Est-il possible de conserver une vie intime en vivant sous le même toit ?
Les situations conflictuelles, intérieures comme dans "Biographie de la faim" ou "Cosmétique de l'ennemi" ou partagées avec un autre comme dans "Hygiène de l'assassin", abondent dans les romans de Nothomb et se déclinent bien souvent en de nombreuses phrases péremptoires prononcées par les adversaires.

J'ai beaucoup aimé la façon dont Nothomb donnait une direction nouvelle à la personnalité de la cruche jeune femme du conte.
Je me suis délectée de la vivacité des échanges entre Saturnine et son logeur mais, là où le bas blessait parfois, c'est lorsqu'il me semblait être tenue à l'écart par ces mêmes échanges (les allusions bibliques par exemple), la frontière entre loufoque et intelligible s'avérant plutôt mince par moments.
Pas de déception cuisante mais pas non plus un coup de coeur pour ma part.
A croire que je ne connaîtrai plus jamais avec cette auteure l'engouement de mon adolescence.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Tout comme Amélie Saturnine aime le champagne et ses bulles dorées,elle aime aussi les couleurs, le jaune surtout si proche de l'or de son nectar préféré ,elle adore boire et manger , se lèche et se pourlèche les babines d'un énorme Saint -Honoré .
Ce roman est un nouvel hymne au champagne , Mlle Nothomb y revisite un conte de notre enfance et nous rend barbe bleue un peu moins antipathique ...
Mais rira bien qui rira le dernier
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C'est depuis un épisode de ma grande librairie sur France 5 que j'ai envie de lire un livre d'Amélie Nothomb. J'avais envie, mais je redoutais. Sans doute parce que l'auteure est arrivée sur le plateau et qu'elle m'a paru incongrue, étrange comme un personnage de scène, théâtrale, faux et en même temps, elle s'assumait. Bref, mon ressenti était ambigu, peut-être, est-ce pour cela que j'ai attendu la promotion 2 livres de poche achetés un offert pour sauter le pas.
Je me suis lancée dans ce roman les pieds dans l'eau. En un après-midi, ce livre était avalé et dévoré. Pourtant, j'en ressortais avec une impression étrange. J'ai aimé, je me suis laissé porter, mais…
Le style de l'auteure est pompeux, mais léger. Les dialogues sont courts, mais denses. Ils sont aussi totalement absurdes. Ils m'ont totalement désarçonnée. Je lisais une réplique et je retournais deux lignes avant pour être sûre de ce que j'avais lu. Sa protagoniste donnait la bonne réplique ou plutôt la réplique censée, mais le Comte semblait avoir deux trains de retard.
L'héroïne est clairement dans l'air du temps. C'est la femme qui s'assume. Bien qu'à l'heure actuelle s'assumer à Paris en étant seule, il faut savoir faire des compromis.
https://lesparaversdemillina.com/2022/10/13/barbe-bleue-de-amelie-nothomb/
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Amélie Nothomb imagine une version actuelle du conte de Barbe bleue, qu'elle dépeint de manière excentrique et assez outrancière, qui laisse présager sa nature profonde.
Sa colocataire, nouvelle proie, ne s'en laisse pas compter.
Leurs longs dialogues m'ont souvent paru sans grand intérêt. J'ai malgré tout été sensible à la transe esthétique qui peut confiner à la folie et j'ai apprécié l'arc narratif que j'ai trouvé bien mené vers la découverte de la vérité et des mobiles du meurtrier, même si c'est - évidemment - farfelu.
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"Barbe bleue". Mon premier Amélie Nothomb. Une lecture qui s'apparente presque à une virginité perdue. Difficile, en effet, d'être un lecteur francophone sans avoir jamais croisé Amélie Nothomb dans les librairies, bibliothèques ou PAL de son entourage. N'oublions pas la réputation qui la précède depuis plusieurs décennies maintenant. Un ovni littéraire qui, chaque année, avec la minutie d'une horloge, publie sa dernière cuvée. Mais Amélie Nothomb, ce n'est pas à la bouteille qu'elle sert son cru, c'est au verre !

"Barbe bleue" est une relecture moderne du célèbre conte de Charles Perrault. Je ne me lancerai pas dans un résumé que d'autres réussiront bien mieux que moi, surtout pour un roman qui ne dépasse pas les 130 pages dans sa version poche. Et puis, le titre ne mystifie en rien son contenu. Sans même l'avoir ouvert, on devine une grande partie de la trame.

"Barbe bleue" est un roman qui parle plus qu'il ne raconte. Une chance, il se prête parfaitement au format audio que j'ai emprunté à ma médiathèque. Tout en dialogues ciselés et pétillants, il s'en tient à l'essentiel : la confrontation entre un chasseur et sa proie enrobée de gourmandise, de bulles de champagne et d'une atmosphère quelque peu malsaine. Reste alors à déterminer qui de Saturnine Puissant et Don Elemirio Nibal y Milcar est chasseur ou proie.

Pour une première fois, je dois dire que j'ai apprécié sans que ce ne soit non plus l'extase. Le plus plaisant fut sans conteste les dialogues teintés de spiritualité et peut-être quelques idées relatives au contexte du récit : Malheureusement, j'ai bien peur que, comme le champagne, cette lecture ne s'évente bien trop rapidement…

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