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EAN : 9782923153704
Mémoire d'Encrier (18/04/2008)
4/5   2 notes
Résumé :
De Dieu ! ! Mogadiscio, pense Koschin, l'abattoir devenu ville. Œil-bridé venu d'Orient, attiré par l'encens et la myrrhe, a tracé sa route dans ce qui était alors le Puntland. Cul-gras, et c'est peu dire, a marchandé avec les chefs de tribus et les chefs de clans et s'est installé pendant plus d'un demi-siècle, garantissant le maintien de la paix entre les clans. Avant eux, avant l'arrivée d'œil-bridé et Cul-gras à Mogadiscio il y a eu les Mangeurs d'oignons-huileu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
De Dieu ! ! Mogadiscio, pense Koschin, l'abattoir devenu ville.
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Oeil-bridé venu d'Orient, attiré par l'encens et la myrrhe, a tracé sa route dans ce qui était alors le Puntland.
*

Cul-gras, et c'est peu dire, a marchandé avec les chefs de tribus et les chefs de clans et s'est installé pendant plus d'un demi-siècle, garantissant le maintien de la paix entre les clans.
*

Avant eux, avant l'arrivée d'oeil-bridé et Cul-gras à Mogadiscio il y a eu les Mangeurs d'oignons-huileux.
*

Sans oublier bien sûr Beau-salaud qui a fouetté des indigènes par centaines, racontant (pour que le monde entier le sache) que s'il partait, il ne resterait rien à personne, qu'ils se boufferaient entre eux.
*

Puis Servile-minable s'est approché par un autre biais (ils sont bien plus à moi qu'à vous), a falsifié L Histoire, et s'est fait un nom en tant que géniteur des meilleurs Métis Chocolats de Négroland.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Extrait de la préface d'Abdourahman A. Waberi : “La Somalie au cœur, au corps. Mogadiscio, mon amour. « Dans ce roman, avec une finesse qui ne manque pas de culot, la référence explicite n’est autre que l’Ulysse de James Joyce, Nuruddin Farah joint à la chronique amoureuse une déambulation dans la ville, en même temps qu’une analyse fouillée de la psyché de ses octante personnages, chacun d’entre eux éclairant les relations d’un jour nouveau, ce qui accroît l’empathie du lecteur qui se surprendra inéluctablement à se projeter sur tel-le ou tel-le membre de cette communauté. Voilà l’une des clefs de la grande réussite des romans farahiens : la force du romancier de nous emmener par la main avec douceur et fermeté, de faire en sorte qu’on se projette sur des individus qui demeurent intemporels. Hors du temps parce qu’ils sont eux, mais qui pourraient être nous. »”
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La Somalie est un gros cabinet plein de sable, avec des gosses en rang d'oignons accroupis, déféquant sous les yeux de leurs mères qui les bénissent, priant Dieu qu'Il aide les petits à soulager leurs intestins ; soulager sa constipation est une occupation quotidienne ici.
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