AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 603 notes
Ce roman est un hymne à la tolérance et une célébration de toutes les formes d'amour.

Izumi est une maman célibataire dont le chemin croise celui de Chiyoko, une lycéenne désespérée. C'est le coup de foudre : elles ne se quittent plus et décident de partir dans un village éloigné avec le fils d'Izumi, où elles∙il formeront leur propre famille avec ses propres règles.

Le roman est divisé en quatre parties, quatre périodes, avec quatre narrateur∙rice∙s différent∙e∙s. Il évoque le fait d'assumer son homosexualité ou un mode de vie atypique, l'amour avec une grande différence d'âge, la possibilité de débuter une nouvelle vie... Avec beaucoup de délicatesse, sans stéréotype, l'histoire se déroule un peu comme un conte.

J'ai envie de dire que c'est un roman feel-good, et même mieux : un roman feel-good que j'ai énormément aimé, dépourvu des clichés des feel-good occidentaux, atypique, tout en étant doux, parlant d'amour, de famille et d'acceptation de soi.

On retrouve un peu du Restaurant de l'amour retrouvé dans le jardin arc-en-ciel, puisque les héroïnes ouvrent une maison d'hôtes tout comme l'héroïne du Restaurant ouvre son restaurant. C'est un parallèle qui ne m'a pas déplu ; j'aime l'idée que l'on se (re)construise en apportant aux autres, en leur donnant un peu de soi.

Je ne peux donc que vous conseiller ce roman, que vous ayez déjà lu Ito Ogawa ou non !
Commenter  J’apprécie          40
J'ai lu ce livre un peu par hasard parce que ma femme l'avait emprunté pour les vacances. Je me suis laissé prendre par l'intrigue, mais j'ai trouvé que vers la fin la lecture était moins facile et que la narration traînait un peu en longueur.
Revenons à l'histoire de cette famille hors des schémas habituels puisqu'elle est formée d'une mère divorcée et de son fils, d'une jeune fille qu'elle sauve du suicide et de la fille dont cette dernière est enceinte lors de son sauvetage. A eux quatre, au cours de la quinzaine d'années durant lesquelles se déroule l'intrigue, malgré l'hostilité que leur mode de vie suscite, ils créent une véritable communauté de vie, une vraie famille où chacun pense à l'autre et qui offre sa chaleur aux visiteurs de passage et aux gens qui en ont besoin.
A tour de rôle, chaque membre de la famille est le narrateur de l'histoire, selon sa propre sensibilité. Chacun apporte ainsi sa couleur à l'arc-en-ciel du drapeau de la famille Takashima qui se déploie et illumine la vie. Finalement ce qui compte, ce n'est pas quelles sont les personnes qui composent une famille, mais la qualité de ce qu'elles construisent entre elles et leur ouverture aux autres.
Commenter  J’apprécie          40
Lorsque Izumi, divorcée, mère d'un jeune enfant nommé Sokûke, rencontre Chiyoko, lycéenne en rupture avec son milieu familial, celle ci s'apprête à passer à l'acte en se jetant sous un train...
Lui sauvant la vie, elle ignore encore que leur histoire sera une grande histoire d'amour...

En effet, les deux femmes vont bientôt tomber amoureuses et "fuguer" puis s'installer dans une maison délabrée d'un village de montagne, qu'elles vont rénover petit à petit...
Chiyoko donnera bientôt naissance à Takara-le-miracle...
Leur famille recomposée va vivre ainsi sous le ciel étoilé du Japon où leur maison, devenue maison d'hôtes, va accueillir bon nombre de personnes venues s'y ressourcer... et dont elles vont faire un havre de paix...

Pas à pas, le lecteur parcourt le chemin difficile d'une famille pas comme les autres face aux préjugés, à ses propres appréhensions, à l'intolérance...
L'histoire se tisse comme une toile, avec les émotions, les désirs, les peurs, les petits riens du quotidien ressentis par ses personnages...

Un roman intemporel, lumineux, qui parle d'homosexualité, des difficultés quotidiennes, du mariage pour tous, de maladie, de deuil mais surtout d'amour... ainsi Ito Ogawa nous livre un hymne à la tolérance, délicat et pudique aux couleurs de l'arc en ciel...
Commenter  J’apprécie          42
Comment dire…grande déception pour ce roman, alors que le précédent, le restaurant de l'amour retrouvé, avait été un véritable coup de coeur. Il m'a fallu attendre plus des trois quarts du roman pour que les émotions prennent le dessus et que les personnages gagnent en sentiment.
Izumi et Chiyoko forment un couple atypique, qui a du mal à s'accepter et à supporter le regard des autres. Leur parcours a de quoi attirer dans ce pays qui oscille entre tradition et modernité, surtout quand on sait ce que l'auteur est capable de faire.
Mais cette fois, c'est raté. le style est plat, sans relief, l'histoire est ennuyeuse, cucul la praline. Désolée, mais je crois vraiment que c'est cette expression qui convient le mieux. L'ennui a pris le pas sur la sérénité attendue.
J'aime les surprises en littérature, mais les bonnes.
Commenter  J’apprécie          40
Dans le cadre du challenge #lisonslasie j'ai souhaité continuer ma lecture des oeuvres de cette autrice japonaise dont la plume me plaît beaucoup. Et qu'est ce que j'ai bien fait ! Cette lecture m'a fait l'effet d'une claque tonitruante !
Le livre se découpe en quatre parties. On suit d'abord le point de vue d'Izumi, mère célibataire qui vient d'être quittée par son mari et qui élève seul Sôsuke, son fils. On suit ensuite le point de vue de Chiyoko, jeune femme de 19 ans qui, au début du roman, veut mettre fin à ces jours compte tenu de sa diffèrence. Puis vers la fin du roman c'est au tour des enfants de faire passer leurs messages. Les passages dédiés à Sôsuke et à Takara m'ont beaucoup plu car on est face à un point de vue extérieur au couple et leurs ressentis sont parfois si justes.
J'ai été merveilleusement surprise de découvrir cette histoire qui se déroule en grande partie au « Michu Pichu » japonais. Dans cet endroit où les hivers sont rigoureux et difficiles, Izumi et Chiyoko vont devoir faire face à l'adversité. Celui d'être un couple de femmes dans un Japon encore ancré dans ses traditions, celui d'élever deux enfants ensemble alors qu'aucun de ses deux enfants n'a pour mère Izumi et Chiyoko mais seulement l'une d'elle, et enfin celui de vivre en recluse à cause de cette société qui les a exclues.
J'ai été particulièrement touchée par cette histoire qui aborde beaucoup de questions existentielles. Il y est effectivement question du suicide, de la maladie, de la mort et du deuil. Je ne m'attendais pas à ce que toutes ces thématiques soient autant creusées par l'autrice et j'avoue avoir été affectée par cette histoire qui laisse forcément une trace. J'ai tout de même su apprécier cette lecture grâce à la description faite par l'autrice des liens familiaux de la famille Takashima. Cette famille est portée par la bienveillance. En outre, dès leur plus jeune âge, Sosûke et Takara, les deux enfants du couple, ont réussi à démontrer à leurs deux mères que l'amour était plus fort que la différence. Et chaque difficulté rencontrée par le couple est très rapidement surmontée par la bonne humeur de Takara ou par la capacité d'écoute et d'empathie de Sôsuke.
J'ai adoré le projet poursuivi par ce couple de femmes de créer une maison d'hôtes : la maison arc-en-ciel qui se veut inclusive. de ce projet naîtra une réelle prise de conscience de la destinée de chacune des deux protagonistes principales : celle d'aider autrui.
Je trouve que la littérature japonaise est toujours un beau vecteur de réflexions existentielles : sur notre vie, nos rêves, nos souhaits les plus profonds mais également sur les choses sur lesquelles nous n'avons pas forcément de prise. Malgré la douleur ressentie à de nombreux moments quand il s'agit d'accueillir la mort ou de l'accepter, l'autrice réussit à nous faire sourire ou simplement apprécier certains échanges. La douleur s'accompagne toujours d'une douceur. C'est ce que j'aime avec les auteurs japonais et plus particulièrement avec Ito Ogawa.
Commenter  J’apprécie          30
Cela vous est sûrement déjà arrivé : lire un livre et savoir, page après page, qu'on l'a déjà lu, en avoir un vague souvenir, mais sans plus. Celui-ci, je l'ai donc déjà lu, il y a longtemps, à une époque où je ne connaissais pas La papeterie Tsubaki. Il ne m'avait pas laissé une impression mémorable, et je comprends pourquoi. Comme si Ito Ogawa avait fait des games avant de trouver son souffle et son équilibre. Personnages principaux, personnages secondaires, pour moi rien n'est crédible. On retrouve pourtant cet art de lier sentiments et nourriture, de la tendresse, des émotions, mais un peu caricatural, comme une esquisse dessinée à gros traits. Avant que cet auteur ne trouve son rythme et la note juste.
Commenter  J’apprécie          30
Un livre magnifique qu'une fois de plus je me suis décidée à ouvrir pour un challenge.
Un livre dans lequel j'ai retrouvé la philosophie japonaise face à la vie.
Ce livre est un bijou de tolérance face à la société qui nous entoure
A mettre dans toutes les mains
Commenter  J’apprécie          30
Il y a des autrices/auteurs qui savent manier les mots et Ito Ogama en fait partie... C'est vraiment une révélation pour moi cette autrice 🤍 Les mots qu'elle utilise sont si poétiques et si envoûtants !
.
Ce bonbon, c'est l'histoire de deux femmes qui se rencontrent et qui s'aiment dès la première minute malgré leur différence d'âge. Izuma, maman du jeune Sôsuke et, Chiyoko décide de tout quitter et de vivre leur amour dans un village de montagne, là où les étoiles sont les plus belles 🌟
.
Ce livre est divisé en 4 gros chapitres : celui d'Izumi, de Chiyoko, de Sôsuke et enfin d'une quatrième personne 🤫
.
On suit la famille dans leur nouvelle vie et les épreuves qu'ils doivent surmonter face à l'homosexualité des deux femmes.
.
Ce livre nous apprend à être soi, à apprendre à s'aimer et à aimer les autres tel qu'ils sont ❤️
.
Dans les livres de cette autrice, il ne se passent pas milles choses mais on est tellement happé par la vie des personnages que ça en est addictif...🤍
Commenter  J’apprécie          30
Ce jardin arc-en-ciel, c'est un jardin de sérénité construit par l'amour, contre l'intolérance et les préjugés. Ogawa Ito a l'art de nous plonger dans des univers pleins d'émotion. Elle entoure l'histoire d'une famille, de personnages qui souffrent, qui cherchent du réconfort, où à se confier, et c'est autour de cette famille qu'ils trouvent ce dont ils ont besoin. D'autant que la famille du Jardin arc-en-ciel a elle-même dû lutter pour trouver le bonheur. Izumi est une jeune femme qui vient de divorcer, elle a un fils Sôsuke. Elle rencontre Chiyoko, une lycéenne, au bord du suicide car son entourage refuse d'accepter son homosexualité. Après quelques jours, elles font l'amour, et pour vivre leur liaison décident de s'exiler dans un village de montagne. Avant leur rencontre Chiyoko avait eu, pour se tester un rapport avec un garçon et peu après leur installation, elle découvre qu'elle est enceinte. Elles décident de garder l'enfant, une fille qu'elles appelleront Takara. La famille est ainsi constituée. Pour donner un but à leur vie, elles ouvrent une maison d'hôtes sur laquelle elles hissent le pavillon arc-en-ciel. Elles y reçoivent aussi bien des gens seuls, que des couples, à tous elles apportent la démonstration que l'amour est souvent la clé du bonheur, qu'il faut garder l'espoir en la vie. La leur est parfois rude, mais les deux mères et les deux enfants s'épanouissent. La fin vient prouver que le dit-bonheur n'est pas éternel, que lorsqu'il est présent il faut en profiter au maximum. Chaque membre de la famille est le narrateur de chacun des chapitres. A Takara revient l'épilogue triste, chargé d'une émotion encore plus intense, mais toujours plein d'espoir et d'amour. La papeterie de Tusbaki m'avait emballé, le jardin arc-en-ciel m'a également beaucoup plu.
Commenter  J’apprécie          30
Je voulais me replonger une fois de plus dans la littérature japonaise. Avec ce légendaire soin apporté aux détails. Malgré une écriture agréable, j'ai souvent été déçue par les répétitions (peut-être liées au fait que l'on suit le point de vue de chaque personnage). J'aurais également voulu être peu moins bercée par l'histoire un peu monotone de cette petite famille. Encore cette sensation désagréable que les protagonistes se retrouvent dans un monde de bisounours, tout rose et tout mignon (hormis la maladie, rien ne vient réellement altérer le cours prévisible de l'histoire...)
J'ai eu comme l'impression qu'on ne me donnait pas toutes les informations, la fin reste en suspend alors que tant de voies sont ouvertes... Je ne cache pas que j'ai été un peu déçue par la lecture de ce livre dans lequel je voyais un bon potentiel.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (1272) Voir plus



Quiz Voir plus

Ito Ogawa

En quelle année est née Ito Ogawa

1962
1973
1984
1995

16 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Ito OgawaCréer un quiz sur ce livre

{* *}