AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 598 notes
Pépite de bonheur de lecture pour cet arc-en-ciel de multiples émotions pour l'histoire d'amour entre deux femmes qui consacreront leur vie commune à s'aimer, à aimer leurs enfants et les gens autour d'elle. Un hymne à l'amour, absolu, touchant, délicat.
Commenter  J’apprécie          70
J'avais beaucoup aimé La papeterie Tsubaki d'Ito Ogawa ; c'était le premier livre de cette autrice que je lisais. de fait, j'avais très envie de découvrir d'autres de ses romans mais je ne savais pas trop par lequel poursuivre et on me parlait très souvent du Restaurant de l'amour retrouvé. Sauf qu'il semble s'agir de son meilleur roman, alors je me suis dit « autant lire les ‘moins bons' avant », et surtout le jardin arc-en-ciel promettait une histoire d'amour lesbienne, ce qui a fait penché la balance en faveur de ce livre.
Alors oui, les héroïnes sont ensemble et j'ai apprécié d'avoir une lecture avec un couple lesbien, mais le jardin arc-en-ciel est avant tout une histoire de famille, à savoir celle que se créent Izumi et Chiyoko lorsqu'elles déménagent au beau milieu de nul part, accompagnées du jeune fils d'Izumi. Afin d'être unie sous un même nom, la famille se nomme Takashima. Pendant plusieurs dizaines d'années, on va suivre les Takashima avec les projets des unes et des autres, leurs souhaits, leur quotidien… Et, afin d'être au plus proche de cette famille atypique, la narration se fait à la première personne. le roman est découpé en plusieurs grandes parties, une pour chaque membre de la famille, et c'est l'occasion pour chacun·e d'avoir son temps de parole, de revenir parfois sur certains événements et ainsi les présenter d'un point de vue différent, tout en faisant avancer le récit avec, occasionnellement, des bonds dans le temps de quelques années.
J'allais résumer tout cela en disant que c'était finalement une histoire familiale somme toute banale sauf que non puisque qu'il est question d'une famille homoparentale et, de facto, c'est tout sauf banal (cela dit, j'espère vraiment que cela deviendra bientôt une chose commune dans toutes les sociétés du monde *je suis un Bisounours*). Quoiqu'il en soit, banal ou non, ce récit est servi avec des personnages attachants, parfois même poignants. Si j'ai aimé Chiyoko et Sosûke, c'est surtout, pour moi, Izumi qui a fait mouche, notamment avec ses failles – elle m'a semblé si humaine, si réelle ! Et pour tout vous avouer, c'est le fils qui finit par me décevoir – si l'on peut vraiment parler de déception car j'ai bien aimé son évolution, c'est là aussi un personnage qui m'a plu, même si ce n'est pas mon préféré. D'ailleurs, que ce soit Izumi, Chiyoko, Sosûke…, toustes évoluent au fil des ans mais chacun·e garde son essence et c'est vraiment ce qui les a rendu·es, à mes yeux, à la fois sincères et réalistes.
Quant à la plume de d'Ogawa, je ne peux que constater de nouveau toute la tendresse et l'amour qu'elle met dans son écriture ; elle aime ses héroïnes et ses héros, elle aime nous raconter leurs histoires et ça se sent. le résultat en est un texte qui nous berce, qui nous apporte du réconfort malgré les aléas de la vie. On pourrait comparer ce roman à un plaid : doux, moelleux, chaud et réconfortant mais, s'il nous glisse des épaules, on frissonne – heureusement, le plaid est toujours là et nous n'avons qu'à nous y blottir de nouveau. C'est exactement ça avec le jardin arc-en-ciel : c'est une bonne lecture qui, en quelques rares occasions, nous refroidit le coeur avant de vite nous réconforter.

Le jardin arc-en-ciel se révère être un roman à la fois doux et dur, nous offrant un ensemble tendre et très émouvant. Il ne vous plaira pas si vous êtes à la recherche de secrets de famille, de trahison, d'action…, c'est certain. Mais si vous cherchez un foyer chaleureux, nul doute que le jardin arc-en-ciel saura vous satisfaire et vous bouleverser.
Lien : https://malecturotheque.word..
Commenter  J’apprécie          70
Roman écrit à quatre voix en quatre chapitres par chaque personnage d'une famille où les parents sont deux mères qui vivent, avec leurs enfants respectifs, une belle histoire d'amours partagées, dans un univers choisi par les mères qui ont rompu avec la normalité et créé cette famille débordante d'amour. L'originalité du livre est la narration, à tour de rôle, par chaque membre de la famille qui exprime ses émotions et ses découvertes concernant ses proches. D'autres personnages interfèrent, le tout dans une atmosphère de respect mutuel et même de tendresse. Les moments heureux dominent et les malheureux, même difficilement vécus sont acceptés sans résignation absolue. Pas de mièvrerie mais de la délicatesse à chaque page pour un petit roman vite lu et qui ne s'oublie pas.
Commenter  J’apprécie          70
Un roman qui ne m'a pas plu dès le début mais qui devient intéressant au fil des pages.
L'histoire s'inspire de la réalité par ce couple de lesbiennes qui rencontre des difficultés face aux regards des autres ; le fait des enfants de par ce couple se pose.
Le récit est bien posé, construit avec une écriture agréable.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai fait 3 tentatives pour lire ce livre, la troisième était la bonne. Je me suis laissée emporter par les différentes, émotions, sentiments des protagonistes, je me suis identifiée à eux, j'ai pleuré et ri avec eux. J'ai vécu l'histoire profondément car elle m'a touchée. Une histoire d'amour dérangeante avec ces mouvements de vague plus ou moins fortes mais une histoire d'amour vécue avec une grande intensité en cassant les barrières et les codes. Très bon roman
Commenter  J’apprécie          60
Histoire d'amour interdite et de vie à construire, le jardin arc-en-ciel n'a pas la même résonance pour un lecteur européen que pour un japonais, puisqu'apparemment, l'homosexualité est un sujet encore plus tabou là-bas. Passé ce courage de l'auteur d'aborder le sujet, il faut bien avouer...et bien que j'ai trouvé ça très mièvre. J'avais bien aimé La papeterie Tsubaki, mais je ne sais pas, la sauce n'a pas prise cette fois. Il me semble que c'est une oeuvre antérieure, peut-être que le style devait encore évoluer? Ou peut-être qu'à cause du message, l'auteur s'est moins concentrée sur d'autre chose, je ne sais pas....J'avoue aussi que pour un livre censé se dérouler au milieu des rizières au milieu de nulle part, la lectrice amatrice de nature que je suis est franchement restée sur sa faim sur ce sujet, c'est bien dommage.
Ensuite, ce n'est pas forcément mon genre de livres favori, les romances m'ennuient si il n'y pas de cadavres pour épicer la chose, alors ce livre aura peut-être, très certainement, plus de chance avec d'autres lecteurs, et le méritera bien!
Commenter  J’apprécie          60
Quel plaisir j'ai eu de découvrir cet autre ouvrage d'Ogawa Ito. Par son écriture, elle sait émouvoir et toucher le lecteur de façon toujours subtile et juste, jamais mièvre.
J'aime sa façon d'aborder des thèmes aussi difficiles que le deuil, l'acceptation de soi et des autres, la tolérance. J'aime, même si aujourd'hui, ce n'est pas très original, avoir pu lire dans les pensées des quatre personnages principaux, grâce à des changements de narrateur, donnant un livre polyphonique et donc riche.
J'aime être emportée dans cette culture japonaise fascinante pour l'Occidentale que je suis.
Les livres d'Ogawa Ito dégagent toujours beaucoup de sagesse et d'espoir, toujours dans le respect de l'humain.
J'ai aimé m'y plonger et n'en sortir qu'à contrecoeur, j'ai aimé lire chaque mot, chaque phrase.
Je recommande chaleureusement.
Commenter  J’apprécie          62
Ne pas lire la 4ème de couverture !!! Elle raconte la moitié du livre !
Un livre comme un petit bonbon doux aux couleurs d'estampes japonaises. Je verrai bien un manga tiré de ce roman / conte moderne.
Roman original : il est écrit à la première personne du singulier mais le "je" change au fil du livre pour être tour à tour chaque personnage de la famille Takashima.
Ce roman aborde des thèmes forts et d'actualité : l'homosexualité, la maladie, la recherche d'identité, la mort, l'absence, etc.
A découvrir
Commenter  J’apprécie          60
Quel beau sujet principal ! La difficulté de fonder une famille pour un couple homosexuel... Izumi et O-Choko fuient leurs vies pour réussir ce projet ailleurs, et loin de tout elles fondent au nom de leur amour la maison arc-en-ciel. Enfants, maison, alliance, amis, acceptation sociale, elles relèvent les défis.
C'est une belle réflexion, pourtant j'ai trouvé le récit inégal.
Commenter  J’apprécie          60
Izumi, jeune mère célibataire, rencontre une lycéenne en classe de Terminale au moment où celle-ci se prépare à se jeter sous un train. Les deux jeunes femmes vont tomber amoureuses et se réfugier dans un village de montagnes retiré.
Là, elles ouvriront une maison d'hôtes qui accueillera tout le monde, mais particulièrement ceux qui souffrent ou se sentent rejetés.
La famille créée par ces deux femmes et leurs enfants ne sera pas toujours bien accueillie mais saura faire face aux préjugés, tout en préservant sa bienveillance.
Les différents narrateurs, dont les enfants de cette famille, offrent chacun leur ressenti face aux événements parfois dramatiques, mais toujours présentés de manière un peu ouatée. Une lecture où l'on retrouve toute la délicatesse de Ito Ogawa.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (1260) Voir plus



Quiz Voir plus

Ito Ogawa

En quelle année est née Ito Ogawa

1962
1973
1984
1995

16 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Ito OgawaCréer un quiz sur ce livre

{* *}