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EAN : 9782234084247
448 pages
Stock (09/01/2019)
3.72/5   100 notes
Résumé :
Anvers, 1940. Wilfried Wils, 22 ans, a l’âme d’un poète et l’uniforme d’un policier. Tandis qu’Anvers résonne sous les bottes de l’occupant, il fréquente aussi bien Lode, farouche résistant et frère de la belle Yvette, que Barbiche Teigneuse, collaborateur de la première heure. Incapable de choisir un camp, il traverse la guerre mû par une seule ambition : survivre.
Soixante ans plus tard, il devra en payer le prix.
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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"Trouble" est le passé de Wilfried Wils. Aujourd'hui vieillard d'âge canonique, il se raconte dans des mémoires qu'il destine à son arrière-petit-fils. Remontant aux prémices de la Deuxième Guerre mondiale, il déroule le fil de l'Occupation à Anvers, sa ville, celle du diamant et d'une importante communauté juive. En ce temps-là, Wil a tout juste 20 ans, et pas de conscience politique ni même morale. Il veut juste échapper au travail obligatoire en Allemagne, alors il s'engage comme auxiliaire de police. C'est sous cet uniforme qu'il vivra la mise en place de la réglementation anti-juive, le racisme, les dénonciations, les lynchages, les arrestations. Choisit-il un camp ? Non, jamais. Il louvoie sans arrêt entre son ami Lode, lui aussi policier, qui prendra le parti des résistants, et Barbiche Teigneuse, son maître à penser germanophile, collabo à peine masqué. Pourquoi ne choisit-il pas son camp ? C'est moins clair. le Wilfried d'aujourd'hui vous répond que son seul but était de survivre à cette période terrible. Mais le Wil d'alors poursuivait-il consciemment cet objectif ? A la lecture, on a plutôt l'impression que le jeune homme est terriblement passif, exécute les missions qui lui sont confiées de part et d'autre sans jamais les avoir acceptées ou refusées clairement, et qu'il joue presque malgré lui un rôle d'agent double. Agir, s'abstenir, parler, se taire, Wilfried semble ne décider de rien et se laisser porter par le courant plus ou moins nauséabond d'un opportunisme cynique. Mais tout cela est très ambigu et flou, difficile de savoir si les confessions de l'arrière-grand-père sont sincères (voire lucides), ni s'il porte une quelconque responsabilité dans les événements qu'il relate. Toujours est-il que son pseudo "non choix" se rappellera douloureusement à lui des années plus tard.
Double jeu, dualité, dédoublement… Non content d'osciller entre collaboration et résistance, Wil, qui aspire désespérément au retour de la normalité, doute vaguement de son identité sexuelle et doit aussi se coltiner son alter ego, sa part d'ombre : Angelo, sa voix intérieure impétueuse et sarcastique, qui lui dicte les obscurs poèmes que Wil finira par publier après-guerre sous le titre "Confessions d'un comédien". Ambigu, vous avez dit ambigu ?
"Trouble" est une sorte de Chagrin d'Anvers qui nous fait plonger dans l'histoire sombre et peu glorieuse de la ville, et surtout de son administration et de sa police, à la botte de l'Occupant. Une fresque un peu brueghelienne, dans laquelle des personnages caricaturaux et rarement sympathiques se trouvent, à l'image de Margot la Folle (Dulle Griet, tableau évoqué à plusieurs reprises dans le livre), dans des situations monstrueuses sans savoir s'ils les ont provoquées ou simplement acceptées. Malgré des longueurs, une surabondance de noms de rues et une narration non chronologique, les pièces du puzzle apparues dans le désordre finissent par s'imbriquer peu à peu. Il y aurait encore beaucoup à dire de ce roman riche et complexe, mais j'en retiens que le Bien, le Mal, le choix ou son absence, la responsabilité, la culpabilité et la très inconfortable question du "qu'aurais-je fait à leur place ?" en sont les sujets, qui résonnent encore aujourd'hui aux oreilles d'une certaine Flandre qui ne s'est pas affranchie de son passé.
En partenariat avec les éditions Stock via Netgalley.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Je ne débute cette critique que longtemps après avoir lu ce roman.
L'envie m'en est née après en avoir écrit une autre sur le fracas du temps de Julian Barnes. J'y ai retrouvé un thème commun : qu'aurais-je fait dans cette situation ?

Wilfried, un très vieil homme, se remémore son passé durant la seconde guerre mondiale et écrit ses mémoires à son arrière-petit-fils, c'est un long monologue sans véritable chronologie, et entre-coupé de relation de sa situation actuelle, malade, mouton noir pour sa famille et vivant seul à l'exception des visites de so infirmière.

Anvers en 1940, la ville est occupée par les Allemands et il lui faut peu de temps pour retrouver une vie normale.
Wil, le protagoniste principal, est un véritable anti-héros et un personnage ambigu.

Il se considère comme poète mais pour échapper au travail obligatoire en Allemagne, trouve un emploi à la police d'Anvers.
Il se fiance avec la belle Yvette, dont le frère, Lode, fait également partie de ce corps.
Ses ambitions littéraires sont encouragées par son professeur particulier surnommé barbiche teigneuse.

Ambigu il l'est certes, d'un côté il aide Lode qui est résistant à cacher un juif et lui apporte nourriture et livres et de l'autre, il participe en tant que policier aux grandes rafles de juifs. Il ne prend pas position, il se laisse mener par les événements et tente de survivre.
Barbiche teigneuse, son mentor est quant à lui admiratif des Allemands et hait les juifs.
Tout cela est raconté par lui sans rien cacher.
Il apparaît donc parfois sympathique, mais parfois odieux, son portrait par lui-même est nuancé mais ne tache-t-il pas parfois de plaider en sa faveur ?

On y découvre aussi sa tante, tante Emma, maîtresse d'un officier allemand pendant la guerre et maîtresse d'un Canadien lorsque la guerre est finie.

La ville d'Anvers est un personnage important. le narrateur nous entraine dans ses rues, en les nommant toutes, il nous décrit ses bars, les Anversois heureux de voir les juifs partir de la ville, le marché noir, la collaboration des autorités avec l'occupant, la situation morale de la ville occupée, le double-jeu mené par certains afin de pouvoir s'en sortir si après la guerre la situation devait se retourner.
Tout le monde prend des libertés avec ses principes.

Ce récit joue le rôle de miroir, et j'ai la certitude que l'auteur l'a voulu ainsi : qu'aurions-nous fait dans ce contexte ?

Le roman a manifestement fait l'objet de recherches historiques, nombre de détails le confirment.
Il se lit facilement et rapidement.
Je l'ai aimé.







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Un vieil, Wilfried Wis, raconte à son arrière-petit-fils son histoire : pendant la guerre, voulant fuir le STO, il s'engage dans la police et se retrouve dans une situation inconfortable, traquer ceux qui le fuient aussi, et assister à la complicité des miliciens et collabos en tous genres.

Le roman dénonce l'attitude de la Belgique pendant la guerre, avec les résistants, comme son ami Lode ou sa soeur, Yvette, fille de boucher qui « traficote » ou les nazillons comme le bien nommé Barbiche Teigneuse. On voit les sympathies pro-nazis décomplexés, la haine des Juifs, les bassesses, dans Anvers, la ville des diamantaires …

Victime d'une méningite dans l'enfance, il est resté longtemps dans le coma ; il a dû ensuite tout réapprendre car ne reconnaissait plus ses parents et il en a déduit qu'on lui racontait des histoires et que ce n'était pas sa vraie famille. Il s'est inventé un alter-ego, Angelo, comme une manière schizophrénique, Will, tentant de représenter le Bien et Angelo le Mal…

On va retrouver cette opposition Bien et Mal durant tout le roman, en fait. Anvers dans sa dualité, sur fond de Bruegel, ou citations de Rimbaud, car bien-sûr Will écrit des poèmes !

Jeroen Olyslaegers raconte aussi les réactions de la famille, comment vit-on avec un tel père ? il finira par se fâcher avec toute la famille : son fils est mort, il y aura le décès de sa petite-fille…

Wilfried a choisi de ne pas choisir, de rester neutre, et tout au long de cette longue confession, il cherche à se dédouaner, responsable mais pas coupable… ne pas choisir, c'est aussi regarder faire les autres, donc être complice. On retrouve cette fameuse phrase : « on ne savait pas » !

La question que l'on se pose très vite, en lisant ce roman, est la suivante : est-il sincère dans son récit ? En fait, je ne pense pas, il réécrit l'histoire pour se dédouaner, même s'il veut faire croire que c'est sa mémoire qui lui joue des tours. Je n'ai pas senti de culpabilité, de regret chez lui, ou du moins ça sonne faux.

La première partie est très intéressante car axé sur le récit alors que la deuxième raconte la vie actuelle de Will, victime d'une fracture de hanche et qui n'est pas un patient facile, ce qui augmente le doute concernant son histoire !

J'ai beaucoup aimé ce roman car, à travers le récit de Will, il pose la question éternelle : qu'est-ce qu'on aurait fait ?

Le style de Jeroen Olyslaegers m'a plu, même si parfois le côté décousu de la narration pouvait s'avérer gênante, et je connaissais peu l'Histoire de la Belgique pendant cette guerre qui m'intéresse toujours autant. le titre de ce roman est très bien choisi !

#Trouble #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Au crépuscule de son existence, Wilfried Wils rédige ses mémoires à l'attention de son arrière-petit-fils. Le vieil homme revient avant tout sur la Seconde Guerre mondiale. Engagé dans la police comme auxiliaire pour se soustraire au S.T.O., il s'est trouvé au coeur des événements tragiques de cette période, en qualité de témoin et parfois d'acteur.

L'histoire se déroule à Anvers, la ville du diamant, qui abrite une communauté juive importante. Rapidement, les Allemands mettent en place des mesures discriminatoires, procèdent à des arrestations arbitraires, des rafles et des déportations. Wilfried Wils va côtoyer les deux camps ennemis : Lode, son ami et collègue, lui présente des résistants qui viennent en aide à un fugitif juif ; son mentor qu'il surnomme Barbiche teigneuse, le met lui en relation avec des collaborateurs. Et voilà notre Wilfried balloté d'un côté à l'autre, comme sans volonté, recruté pour des missions clandestines, sans jamais faire de choix clair. La période est trouble et le jeune homme plein d'ambiguïtés. Même le lecteur peine à déterminer sa part de responsabilité dans les machinations et les trahisons. Il doit se contenter des aveux à demi-mot d'un vieillard écrasé par une culpabilité lancinante.

Il faut dire que le narrateur est animé depuis toujours d'une dualité inquiétante. A l'âge de cinq ans, il a perdu la mémoire après une violente méningite. Il a dû réapprendre son nom et celui de ses parents. Il reste persuadé qu'il s'agissait d'une duperie, qu'on l'a trompé sur sa véritable identité. En son for intérieur, il est Angelo, son moi obscur qu'il dissimule dans ses profondeurs, un alter ego inquiétant, violent, qui parvient parfois à s'imposer et à interrompre la comédie sociale de Wilfried. A Angelo la hargne, la passion , à Wilfried la représentation et la normalité. Angelo s'exprime à travers les poèmes publiés par Wilfried . Ses premiers textes sont d'ailleurs publiés après-guerre dans un premier recueil au titre évocateur : « confession d'un comédien »…

Ce roman m'a dérouté. Cela tient bien sûr à l'ambigüité de son narrateur mais aussi à la structure chaotique de son récit. Ses souvenirs sont évoqués de manière décousue, sans transition. Ce n'est qu'en progressant dans le texte que l'on parvient à situer les personnages et à reconstituer la chronologie des événements. J'ai également eu du mal à me repérer dans la géographie d'Anvers. Jeroen Olyslaegers livre un roman historique peuplé de personnages croqués sous des traits grotesques. Il dresse avec talent le portait de ces salauds ordinaires qui pullulaient sous l'Occupation. Ecrire sur la Seconde guerre mondiale, un sujet traité par les plus grandes plumes, est un pari risqué. Olyslaegers s'en sort avec brio avec un roman traversé de fulgurances et de visions cauchemardesques.


Je remercie les éditions Stock et Netgalley pour ce partage.
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Par un long monologue, un arrière-grand-père raconte ses souvenirs dans un récit décousu, redonnant vie et couleurs sépia à Anvers, pendant la seconde guerre mondiale.
Sautant d'un événement à l'autre en brouillant la chronologie, le vieil homme évoque ses origines familiales, son éducation, sa passion pour la poésie, son mariage...
Et surtout son métier de policier, inévitablement aux ordres sous tutelle allemande.

En panorama se dessine la Belgique partagée entre collaboration et résistance, gangrenée par le nationalisme et l'antisémitisme dans une ville riche du savoir-faire des diamantaires juifs.

Si le contexte historique est proche de celui d'un autre pays européen à la même époque, le ton de narration est pour beaucoup dans l'originalité du livre et la personnalité très ambiguë du personnage principal.

Ce vieil homme qui se raconte reste un mystère dans sa duplicité. Spontané, direct, souvent cynique, il donne une vitalité percutante au récit, avec un esprit affûté, sans langue de bois. L'homme apparaît peu sympathique, distant, opportuniste, à la violence souterraine, naviguant à vue (comme une partie de la population d'un pays occupé) en cherchant avant tout à sauver sa peau dans une zone de chaos.

Une approche différente et originale sur l'attitude humaine d'un pays occupé.
Et un écrivain qui nous tient jusqu'à l'étonnant dernier chapitre.
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critiques presse (5)
LeMonde
18 février 2019
L’écrivain flamand signe l’implacable roman de la collaboration d’Anvers avec l’occupant nazi, à travers le récit sans contrition d’un vieil homme à son arrière-petit-fils.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
13 février 2019
L’écrivain anversois de 41 ans signe ici un chef-d’œuvre reconnu par le prix Fintro et salué tout autant dans sa traduction en français. C’est le récit si personnel et si fort de Wil, un "salaud ordinaire" durant l’Occupation. Un formidable roman sur Anvers occupée.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
06 février 2019
Les récits d'un grand-père compromis dans la collaboration ont inspiré au romancier flamand une réflexion sur l'ambiguïté et la moralité.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeSoir
28 janvier 2019
Trouble, roman de l’Occupation à Anvers, est un miroir tendu devant chacun de nous.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaLibreBelgique
24 janvier 2019
Jeroen Olyslaegers réussit un roman magnifique et puissant, son Chagrin des Belges à lui.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Vivre une guerre est quelque chose de particulier. Tout change, la ville de pare d’un autre masque. C’est le choc de la nouveauté.
Quand, après avoir baisé un peu, tu deviens parent, tout le monde te prévient: attention, rien ne sera plus comme avant. Élever des enfants est l’affaire la plus banale du monde, jusqu’à ce que ça t’arrive et que tu regardes un être dans un berceau dont tout le monde s’attend à ce que tu t’adaptes à lui. Chacun fait comme si c’était la chose la plus normale qui soit, mais ce n’est pas l’impression que tu as. Tout le monde autour de ce berceau bêle que tu peux être content d’avoir un enfant en bonne santé et l’affaire est close.
Quand une ville est occupée par d’autres maîtres., d’autres coutumes, c’est la même chose. Le choc initial passé, la plupart des gens veulent faire le plus vite possible comme si c’était normal, comme si la vie continuait et qu’il fallait s’adapter, ainsi que me disait le père de Lode. Continue ce que tu étais en train de faire, et le reste suivra naturellement. Les drapeaux en ville, tous ces uniformes et les cafés remplis de soldats.... tout est normal.
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Une pensée me traverse l'esprit comme un refrain lancinant : "Si ceci est possible, si tout ceci est possible, si des gens en uniforme peuvent rouer de coups de pieds des enfants, assener à des femmes des coups de masse dans le visage, frapper des hommes jusqu'à les estropier, pour les pousser vers un camion de déménagement arborant un nom bien de chez nous, un nom flamand... Si tout cela est possible... Nous qui sommes là en tant que... quoi? En tant qu'assistants dans un monde à l'envers où le blanc devient noir, lors d'une nuit éclairée comme un jour infernal, en tant qu'infirmiers prêtant main-forte à des médecins qui parlent allemand et qui combattent en uniforme un virus humain à coups de poing, de pied, de menaces et de vociférations, parmi les pleurs, les plaintes, la peur, répandant sang, merde et vomi dans la rue... Si tout cela est possible, tout ne devient-il pas possible? Tout ne devient-il pas possible? "
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Comment expliquer l’impuissance et ce qu’un homme est capable de faire, quand ton interlocuteur n’a jamais ressenti ce que ça fait d’être soi-même un salaud potentiel, comment expliquer que c’est à la fois un bien et un mal de ne jamais l’avoir vécu, et que s’indigner dans un fauteuil n’est rien d’autre que de l’hypocrisie qui s’ignore ? Les gens disent parfois qu’il faut se mettre dans la peau de l’autre pour comprendre certaines choses. Mais ça aussi, c’est de l’hypocrisie parce que, par la peau de l’autre, on entend toujours celle de la victime. Pas un mot sur la peau de ceux qui se sentent peut-être incités à participer. (pp. 178-179)
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Le mariage, mon cher garçon, est un exercice d'humiliation jusqu'à ce que la mort nous sépare. Ce qu'on appelle "se mettre en ménage" est un monstre à cent têtes. (...) Les hindous l'ont très bien compris. Tu n'as qu'à chercher des images de leur déesse Kali pour voir. Elle tire une langue rouge et à son cou bleu pendent des crânes aux orbites vides reflétant chacun de ces moments humiliants dont un homme et une femme savent qu'il vaut mieux les garder en famille.
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Peut-on regretter de ne pas avoir fait ce dont on n’avait de toute façon pas envie ? Regretter une chose qui ne peut pas être et s’en sentir quand même coupable d’une manière ou d’une autre ? Regretter d’être qui tu es et que l’autre soit qui il est ? Regretter néanmoins, à cause de ce cœur qui battait la chamade ? (p. 235)
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Jeroen Olyslaegers présente Trouble Fim realisé par Jan Blondeel et Louk Voncken. Traduction par Françoise Antoine. Editions Stock
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