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EAN : 9782070707546
264 pages
Gallimard (13/10/1986)
3.5/5   6 notes
Résumé :
Santa María : un bourg hypothétique du rio de la Plata avec, au centre, la gare et son lot continu de colons, nomades et personnes déplacées ; avec ses lieux stratégiques : le journal local, le café, l'église, la Colonie et, en haut de la côte, une mystérieuse maisonnette aux volets bleus.

Un jeune homme de seize ans, dont les yeux et la voix commandent le récit, voit débarquer du train un homme mûr aux traits conquérants et trois femmes extravagantes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ca commence comme une étude sociale, de moeurs, de pionniers (dans le cadre d'un bourg) et on se croirait presque dans une série télévisée de bonne qualité.
Mais, c'est sans compter sur le pessimisme, la tristesse, un certain misérabilisme typique de la littérature latino-américaine qui, immanquablement, produit sur le récit, selon mon ressenti, un amoindrissement significatif.
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RAMASSE-VIOQUES de JUAN CARLOS ONETTI
Santa Maria, petite ville au bord du Rio de la Plata.
Jorge Malabia sera le témoin narrateur de cette arrivée de Ramasse-Vioques et de ses 3 femmes dans cette colonie où ils vont s'installer dans une maison aux volets bleus. Des années d'attente et un accord inattendu entre le docteur, le pharmacien et le conseil municipal pour l'ouverture officielle d'une maison close, d'un bordel!! D'un chapitre à l'autre Jorge va rendre compte de l'évolution de cette arrivée sur la vie de Santa Maria, des discussions houleuses que ce changement va susciter et il va nous faire partager ses états d'âme personnels. Agé de 16 ans il vient de perdre son frère marié à Juanita, la belle et folle Juanita, qui dans ses délires nocturnes remplace son mari par Jorge. Alors Jorge va nous immerger dans la montée des lettres anonymes qui dénoncent, qui va au bordel, à quelle heure et combien de temps. C'est l'action de la guilde pour la morale, on croit que ce sont de vieilles filles guindées qui sont à l'oeuvre mais non….le curé veille, les esprits s'échauffent et Ramasse-Vioques s'interroge. Un curieux personnage à découvrir dans ce passionnant roman de Juan Carlos Onetti, auteur qui m'était totalement inconnu et que je vous recommande vivement. Un style brillant.
Né en 1909, écrivain uruguayen, mort en 1994 il était considéré par Marquez comme l'initiateur du nouveau roman sud américain et il a reçu le Prix Cervantes la plus haute distinction pour un écrivain en langue espagnole, MUTIS, Paz, Mendoza, Fuentes ou Carpentier font aussi partie de ses lauréats.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il était vieux, incrédule, sentimental, fonder un bordel c'était maintenant, essentiellement, comme de se marier in articulo mortis, comme de croire aux fantômes, comme d'agir pour Dieu.
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Videos de Juan Carlos Onetti (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Juan Carlos Onetti
« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.)
« […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.)
« Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado)
0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique
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