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3,34

sur 151 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai toujours un sourire aux lèvres lorsque je m'empare d'un livre d'Arto PAASILINNA. Je l'ai gardé tout au long de la lecture de ce roman. On ne sait jamais à quoi s'attendre en ouvrant un de ses livres.

Bien qu'Arto PAASILINNA dénonce la dictature quelle qu'elle soit dans Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés, il le fait à sa manière, de façon décalée. Son personnage, le professeur Surunen, décide de partir délivrer des prisonniers politiques, au « Macabraguay ». Cela ne lui suffisant pas, il en fera de même en « Vachardoslavie ».

Il est peut-être naïf de penser que Surunen réussisse à délivrer à lui seul des prisonniers politiques. Et bien qu'armé de son seul courage il part à l'assaut de ces pays dirigés par des dictateurs et réussit là où personne n'aurait jamais cru possible d'en faire autant.

Le talent d'Arto PAASILINNA est de nous emmener dans ses délires et de nous captiver par son écriture, décalée, folle, passionnante et dénonçant l'injustice, toutes les injustices.

De plus, dans tous ces romans, il y a la place pour les personnes âgées, un peu loufoques et déjantées, comme dans celui-ci, le personnage de Papa Flasza , mais également les petites gens, les laissés-pour-compte. Et c'est tout à son honneur.

Si vous voulez passer un bon moment, alors plongez-vous dans ce roman, vous ne le regretterez pas. Ce livre est sorti en 1986 et traduit en français seulement en 2015.
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Quand j'ai envie de me détendre, de lire un livre qui me fera sourire et a peu de risque de me décevoir, je lis un Arto Paasilinna. Et bien, mission accomplie de nouveau!
Cette dernière traduction se lit avec une facilité déconcertante. J'ai passé un sympathique moment d'évasion : dans le monde, dans le temps, dans l'imaginaire tordu et loufoque de l'auteur.
Surunen est un personnage savoureux, les situations sont bien souvent cocasses, les dénonciations et prises de position bien réelles sous la couche d'humour.
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Surunen,distingué philologue finlandais ,milite à Àmnesty International.Mais un jour ,lassé du peu d'effet de ses actions ,il décide de partir délivrer lui-même un prisonnier politique des geôles peu avenantes du Macabray, dictature sud-américaine aussi emblématique que caricaturale. Après des péripéties rocambolesques,il recidivera en Vachardoslavie, démocratie populaire non moins opressive et cruelle.
On retrouve bien dans ce roman le style Paasilinna:récit endiablé, verve caustique,dénonciation vigoureuse des dictatures de tous poils,humour et , il faut le dire une certaine mise à distance de la vraisemblance. Il y a un peu du Voltaire de "Candide" dans cet agréable ouvrage ,au style près évidemment.
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Philologue ?
Spécialiste de l'étude historique (grammaticale, linguistique, etc.) des textes.

Le Macabraguay ?
Ce pays imaginaire est en Amérique Centrale et est "une hémorroïde sanglante dans le trou du cul de la planète" !
Halieutique ?
Qui concerne la pêche.
Sabir ?
Une langue née du contact entre des locuteurs parlant des langues maternelles différentes placés devant la nécessité de communiquer. ... le terme sabir peut aussi faire référence à un langage peu compréhensible, réservé à une élite, synonyme de jargon.
Coatis ?
Un nom vernaculaire ambigu désignant en français certains petits mammifères de la famille des Procyonidae. Ils sont donc proches notamment des ratons laveurs. Ce nom désigne plusieurs espèces qui vivent toutes en Amérique du Sud, en Amérique centrale, et au Mexique.
Otto Wille Kuusinen ?
(1881-1964), homme politique et dirigeant communiste finlandais. Fut président du gouvernement populaire et ministre des affaires étrangères du 2 décembre 1939 au 12 mars 1940, puis jusqu'en 1956, président du soviet suprême de la république socialiste soviétique carélofinnoise.

Départ pour le Macabraguay ?
Pays imaginaire d'Amérique centrale dirigé par un dictateur ... on a le choix pour y mettre un autre nom dans ce coin du monde !
Départ pour la Vachardoslavie ?
Pays imaginaire de l'Europe de l'Est .. un paradis communiste comme un autre !

Des leçons de torture dans un cas ...
El telefono ( frapper du plat de la main sur les deux oreilles en même temps ) ... pau de arara (être accroché à un perchoir de perroquet ) ...
Des enfermements dans des centres de détention dans l'autre ... où on apprend à se taire ... où on attend la mort ...
Et le finlandais malin comme tout en sauveur ... pourquoi pas !
Les ficelles du récit sont grosses mais l'humour se cache derrière .. alors un livre de vacances comme un autre qui donnera bonne conscience sans pour autant sauver le monde !
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Un défenseur des droits de l'homme finlandais décide de partir au Macabraguay (en Amérique centrale) libérer un intellectuel qu'il soutient depuis la Finlande. Son périple va l'emmener en Vachardoslavie, pays du bloc communiste .
Certes assez cliché sur la dictature (d'un pays capitaliste d'abord puis du bloc soviétique dans une seconde partie (le livre est de 1986)), on retrouve ce qui fait la force des romans de Paasilina, des héros aux métiers improbables, des petites phrases qui font mouche et déclenchent un sourire. Il n'y a pas trop de longueur, quelques invraisemblances certes mais dans ce roman un peu politisé, on retrouve tous les ingrédients d'un bon Paasilina.
c'est mon quinzième ouvrage de cet auteur , et je placerai ce roman dans le haut du 2eme tiers.
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Lire un livre d'Arto Paasilinna, c'est faire une petite pause, s'échapper un peu de ce monde de brutes, et trouver une occasion de sourire sur chaque page ou presque. Celui-ci fait un peu exception en ce qu'il nous plonge justement au coeur de ce monde de brutes et de tortionnaires dont Surunen, candide et un peu inconscient, va faire connaissance dans sa chair de la manière la plus directe qui soit. Heureusement, nous sommes chez Paasilinna et tout finit bien, après des aventures rocambolesques en compagnie de personnages comme toujours bancals, fantasques, décalés, aimant la chair et la chère et finalement profondément humains et attachants dans leur imperfection. Ce n'est certainement pas le meilleur Paasilinna (voyez plutôt le cantique de l'apocalypse joyeuse ou le lièvre de Vatanen), mais on passe un bon moment.
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Le style de l'auteur est toujours aussi ironique, les descriptions convaincantes, l'histoire loufoque à souhait et à la limite de la crédibilité, ce qui fait le charme de cet auteur. C'est un réel plaisir de lire ces mots et de se laisser porter par cet humour sarcastique, que certains qualifieront particulier.

Les mots pour : Style, humour, analyse politique et sociale.

Les mots contre : Un peu désuet, à présent

Notation : 15,5

Un texte amusant avec une aventure loufoque, mais présentant une réalité cruelle des vies d'hommes et de femmes en souffrance sous les influences des politique extrêmes. Un très bon livre même si l'histoire l'a rendu un peu désuet.
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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Surunen décide de quitter sa Finlande natale pour aller libérer un prisonnier politique dans un pays totalitaire en Amérique centrale, le Macabraguay.
Ses péripéties sont toutes plus improbables les unes que les autres.
Rien d'extraordinaire: un roman divertissant mais un peu longuet: je me serais passée de la partie en Vachardoslavie , qui fait doublon avec la 1ère (même thème: libérer des prisonniers politiques).
Ce n'est pas mon roman préféré de cet auteur, je sors de ma lecture un peu déçue.
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J'ai retrouvé avec plaisir les personnages d'Arto Paasilinna. Roman moins loufoque et humour plus subtil que d'autres mais agréable à lire.
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Après avoir été déçue de mes deux dernières lectures (" le fils du dieu de l'orage" et "les mille et une gaffe de l'ange gardien Ariel Auvinen") de cet auteur que pourtant j'adore, je me suis décidée à lire son dernier roman paru en France et aussi le dernier que je n'avais pas lu.

Quel bonheur de retrouver le Arto Paasilinna que j'aime tant!
Il nous revient ici avec un histoire un peu différente: le personnage principal n'est pas un petit vieux et l'intrigue ne se passe pas en Finlande. Et pourtant on reconnait aisément la patte de monsieur Paasilinna, ses personnages loufoques et souvent ivres et son sens incroyable des péripéties.

Ici on aborde le sujet chatouilleux des dictatures et des prisonniers politiques. Il y est fait mention des méthodes barbares employées pour amoindrir les opposant et de la difficulté de vivre dans ces pays totalitaires. Pour ce faire, l'auteur emmène son héro dans deux pays de son invention: la dictature capitaliste du Macabragay et celle socialiste de Vachardoslavie. Comme ça tout le monde en prend pour son grade sans non plus aller chercher des noises au véritables dictatures en place dans notre monde. En un sens je le regrette un peu. J'aurais aimé que l'auteur prenne le risque de s'attaquer à de vraies dictatures, déjà bien trop nombreuses plutôt que d'en créer de nouvelles. Mais c'est un détail.

Malgré le sujet difficile, Arto Paasilinna parvient à garder son humour noir et absurde, et ça fonctionne très bien!

J'ai donc été conquise par ce roman! Vivement le prochain!!
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