J'ai toujours un sourire aux lèvres lorsque je m'empare d'un livre d'
Arto PAASILINNA. Je l'ai gardé tout au long de la lecture de ce roman. On ne sait jamais à quoi s'attendre en ouvrant un de ses livres.
Bien qu'
Arto PAASILINNA dénonce la dictature quelle qu'elle soit dans
Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés, il le fait à sa manière, de façon décalée. Son personnage, le professeur Surunen, décide de partir délivrer des prisonniers politiques, au « Macabraguay ». Cela ne lui suffisant pas, il en fera de même en « Vachardoslavie ».
Il est peut-être naïf de penser que Surunen réussisse à délivrer à lui seul des prisonniers politiques. Et bien qu'armé de son seul courage il part à l'assaut de ces pays dirigés par des dictateurs et réussit là où personne n'aurait jamais cru possible d'en faire autant.
Le talent d'
Arto PAASILINNA est de nous emmener dans ses délires et de nous captiver par son écriture, décalée, folle, passionnante et dénonçant l'injustice, toutes les injustices.
De plus, dans tous ces romans, il y a la place pour les personnes âgées, un peu loufoques et déjantées, comme dans celui-ci, le personnage de Papa Flasza , mais également les petites gens, les laissés-pour-compte. Et c'est tout à son honneur.
Si vous voulez passer un bon moment, alors plongez-vous dans ce roman, vous ne le regretterez pas. Ce livre est sorti en 1986 et traduit en français seulement en 2015.