Olivier Papleux est un écrivain, un poète. Donc tout ce qu'il nous dit ne correspond pas à la vie plate.
Une rencontre dans une église, qui se répètera à quatorze reprises comme autant que les stations du chemin de croix du Christ.
Où un fantasme, rêverie, s'approfondit.
En parallèle avec une vie dont on ne sait rien, mais qu'il faut vivre.
Si l'on peut se perdre ou se trouver dans le fantasme, il faut vivre la vie à côté et ça
Olivier Papleux, en bon écrivain, en très bon poète nous l'escamote.
Pour(ra) faire sourire, rêver, oui encore, ceux qui n'ont rien vécu de ça et pour qui la vie est sans doute douce. Non, il est intenable de vivre sur deux vies qui se séparent, s'éloignent en se déchirant. La maladie pointe. Et alors, oui, finalement on n'est pas très loin d'un
Mars de
Fritz Zorn.
Ce livre très court est à la fois parfait et sublime. C'est affreusement malhonnête. Poésie. Littérature.