Pierre Pelot n'a malheureusement écrit que trois livres pour la collection « Angoisse » du Fleuve Noir.
Celui-ci est tout aussi bon que les deux autres «
Duz » et «
La Peau de l'orage ».
Lorsqu'il écrit ce «
Je suis la brume » en 1974,
Raymond Moody n'a pas encore sorti son best-seller : «
La vie après la vie » en 1975. Mais Pelot nous décrit avec la même précision que les expérienceurs de Moody un monde de l'après mort qui fera l'objet depuis de tant de récits bouleversants.
A partir de l'accident inaugural qui va plonger Rachel, son héroïne, dans les limbes des trépassés, l'auteur réussit à tenir son lecteur jusqu'à l'apothéose fantastique finale avec, comme souvent, chez lui de très belles envolées lyriques.
Fort heureusement Pelot a beaucoup écrit et on peut retrouver son oeuvre talentueuse dans bien d'autres collections et romans.