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Valérie Marin La Meslée (Préfacier, etc.)
EAN : 9782869597778
138 pages
Arléa (24/05/2007)
3.37/5   44 notes
Résumé :
Olga Bredaine n’ayant pas de souris, que voulez-vous qu’elle fasse du chaton de sa voisine ? Mais comment ne pas s’attendrir devant une si gentille « petite boule de mohair » ?
Or voilà qu’un soir la petite chatte se met à parler, veut mettre une robe et exige d’aller à l’école…
La fantaisie des situations et la saveur des dialogues font de ce court roman une merveille d’humour, de tendresse et de poésie. Initialement écrit pour la jeunesse, ce texte d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Imaginez qu'un beau jour, alors que vous êtes à la retraite, vous héritiez d'une petite boule de poils... C'est ce qui arrive à Olga Bredaine, une veuve, professeur à la retraite. Jusque-là, pas de quoi casser trois pattes à un canard me direz-vous ! Oui, mais imaginez également que votre compagnon à quatre pattes se mette, un beau jour à vous dire quelques mots... Vous penserez soit à une hallucination, soit à la folie qui vous guette... Mais lorsque la petite puce vous demandera d'aller à l'école, là.... on ne répond plus de rien !!! D'autant plus qu'elle a un sacré caractère la demoiselle, Soizic de son prénom, alias S dans le texte ! Tiens, je me demande bien ce que la mienne, Myrtille, pourrait me dire... Hum... Non, tout bien réfléchi, je ne préfère pas savoir !

La lecture de ce roman est très agréable, très fluide. L'enfant qui sommeille en vous se réveillera soudain et adhérera complètement à ce petit conte qui n'est pas sans rappeler Les Contes du chat perché de Marcel Aymé.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Attention ! Si vous ouvrez ce livre, la poésie et la drôlerie, l'imaginaire et la réalité vont s'engouffrer sous votre toit et vous rendre, tour à tour, mélancolique, songeur ou vous faire pouffer de rire...


Madame Herbe, personne tenue à l'écart du village - sorcière crainte ou fée vieillie, oubliée et enviée - apporte à Madame Bredaine - veuve solitaire et institutrice en retraite - un chaton tricolore qu'elle a déjà nommée Soizic. Tout amoureux des chats sait qu'un chaton tricolore est forcément une demoiselle et dotée d'un fort caractère de surcroît : bref, l'ombre d'un petit démon !
Et Soizic parle...

Cette histoire pleine d'originalité est prétexte à évoquer une vie passée dans laquelle facteur, boulanger ambulant, boucher, berger peuplaient des vies avant l'avènement des ordinateurs qui font que désormais, on regarde l'écran au lieu de contempler son jardin et d'échanger avec ses voisins ! Ces pages parlent de potager, de recettes, de fleurs , de saisons, du temps qui passe et de la façon dont on le remplit.

Avec un style "qui gambade" - et cela fait un bien fou ! - jeu de mots, allusions littéraires, réparties pleines de sel, souvenirs de garnements, considérations sur la société et les aléas du progrès, tout est évoqué du point de vue des différents personnages et de leur vision de l'existence.



Remède indiqué pour donner le sourire, ce petit livre est à lire et à relire quand on prend conscience de la morosité qui peuple nos vies....à moins qu'il ne soit finalement là pour réfléchir et se demander ce que nous sommes en train de fabriquer de ce temps qui passe inexorablement...
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La mère Herbe offre un petit chaton à Olga Bredaine, professeur en retraite venue s'installer à la campagne.
Peu ravie de devoir s'occuper de cette boule de poils même pas sevrée et qui plus est se prénomme Soizic, nom attribué d'office par la mère Herbe, Mme Bredaine va se laisser séduire par la bestiole.
Mais la mère Herbe, au regard de son patronyme, ne serait-elle pas un peu sorcière ? Car il s'avère qu'un jour Soizic se met à parler. D'abord surprise, Mme Bredaine accepte ce fait exceptionnel et ne tarde pas à rentrer dans le jeu de la minette.

Un conte qui prouve que l'auteur est une observatrice hors pair de la gente féline.

Mais aussi de la nature. Une occasion toute poétique de nous faire partager les petits bonheurs de la campagne.

Ce court récit énervera ceux qui dénoncent le gâtisme de certains face à leur animal de compagnie. Les amoureux des chats, eux, se laisseront embringuer dans cette histoire anthropomorphique sans rechigner.

C'est joli tout ça.
Merci Madame BECK pour ce beau moment plein d'imagination.

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Une histoire de chat si bien écrite qu'on a l'impression de voir le petit animal jouer devant nos yeux, et quand la chatonne se met à parler... l'extrait s'arrête là il fait partie d'un recueil qui s'appelle " le Cahier Rouge des Chats" que je consille vivement à tous les amoureux des chats
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Lu il y a longtemps, je l'ai fait partagé avec plaisir à l'époque.
L'éloge de Françoise Xenakis, en 4ème de couverture, reflètera mieux que moi l'esprit de ce livre : "....par le miracle de sa grâce à dire, de son humour noir et de sa capacité à s'abstraire du réel, Beatrix Beck nous conte là une merveilleuse histoire comme il y a bien longtemps, bien longtemps, qu'on n'en a pas lue"
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
J'ai beau pédaler lentement, ma passagère est terrifiée, malgré les sangles qui la maintiennent sur son siège. En tournant la tête je vois ses griffes enfoncées dans la tête de son koala, sa gueule hagarde sous le bonnet-chat azur confectionné au crochet par Wendy qui regrettait de devoir faire, "à cause des oreilles", un ouvrage démodé. Cette presque adolescente, peut-être nubile déjà, porte sans amertume des nippes, à condition qu'elles soient au goût du jour. Ne pas se laisser distancer par les temps qui courent. Etre dans le vent, d'où qu'il souffle.
Quand j'arrête devant l'école, S grince : "Conne !", ce qui est un comble. Je feins de n'avoir rien entendu.
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Avoir résisté à l'envie de mourir donne le droit d'aimer la vie. J'ai passé l'âge d'être triste, où l'on croit ne pas faire partie de l'univers. L'expérience change les soupirs en respirations.

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Son père est l'écrivain belge Christian Beck- d'origines lettone et italienne-, ami et correspondant d'André Gide. Sa mère, kathleen Spiers, issue d'une riche famille irlandaise résidatnt à Paris, est actrice le soir et bibliothécaire le jour, à la Nationale, quand elle y rencontre son futur époux autour d'une passion commune pour Claudel. (p.7 / Valérie Marin La Meslée)
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Une pie, petite pythie, traverse le chemin : une pie malheur, deux pies bonheur, trois pies mariage, quatre pies baptême, cinq pies enterrement - d'où il s'ensuit que mariage, baptême et mort ne sont ni bonheur ni malheur, ces deux derniers restant mystérieux, indéfinissables.
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On dit de la passion pour un animal : "C'est compensatoire." Mais tout est compensatoire; on a des enfants comme remèdes contre la condition mortelle, des amis faute d'absolu.
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Vidéo de Béatrix Beck
Bande annonce d'Une confession, adaptation du roman Léon Morin, prêtre de Béatrix Beck
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