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EAN : 9782708254053
174 pages
ATELIER (03/02/2023)
3.92/5   30 notes
Résumé :
Peut-on encore prendre soin du monde et s’en émerveiller ?
S’il y a une crise des énergies fossiles, y-aurait-il une voie pour les énergies spirituelles dans nos manières d’habiter le monde ?
Nos existences hors-sols ne dureront pas telles quelles bien longtemps. Nous allons devoir, à un moment ou un autre, quitter notre confort extractiviste, nous devrons le faire pour bien vivre. Notre rôle à nous, humains, pourrait être alors de prendre soin de la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Qu'il est difficile de rendre compte d'un livre plus vaste que moi. Cet essai inspiré et inspirant a touché une corde sensible enfouie sous l'économisme ambiant.
Le dessein proposé est grandiose, celui de redonner toute sa dimension spirituelle à nos relations aux vivants, d'habiter le monde au lieu de le manipuler.
Être humain sur terre, c'est avoir lieu, y consacrer une attention dédiée à recevoir, à se laisser accueillir plutôt qu'à prendre.
Laisser advenir, ne pas vouloir contrôler.
L'écospiritualité, mieux que la marchandisation de l'intime.
Nous malmenons nos relations avec la nature, les arbres qui nous ont élevés, l'eau qui nous désaltère. Nous vivons à fois la grandeur du vivant et la misère du désastre écologique.
Désolation et consolation. Tristesse et mobilisation.
Promouvoir la joie à la place de la peur.
Se rendre disponible à ce que nous ressentons, dire notre gratitude pour ce qui nous est donné, comme le pain, nourriture issue du fond des âges, fruit d'une sélection attentionnée de la meilleure semence, savoir transmis de génération en génération. Dire le bien du blé, - bénédicité ritualisé depuis des temps immémoriaux.
Jean-Philippe Pierron ose la prière, la méditation, comme un fleuve, comme une montagne, en harmonie avec une présence vivante, non plus réifiée. La pensée du professeur de l'environnement vole très haut, contraste avec le matérialisme d'une réalité faite d'urgence, d'écrans, de data et de perte de résonance avec le vivant. Il incite à renouveler nos relations ici-bas, en cessant d'exercer une emprise sur la Terre pour être en prise avec elle, en tant que fils ou filles de la Terre (adam en hébreu).
La démarche suggérée prône une écologie intégrale et sensible, au contraire d'une logique extractiviste et destructrice. Végétaux, animaux, humains, nous sommes différents, néanmoins unis dans une force vitale. Nous constituons un même terreau.
L'auteur s'inscrit dans la ligne de Vinciane Despret, Baptiste Morizot et autre Bruno Latour, les complétant d'une touche singulière, empreinte de sacré et d'audace spirituelle. Il débusque l'émerveillement au coin d'un vitrail de cathédrale, d'une stèle shinto ou de l'art d‘être en vacances au coeur des temps usuels. « Vacance au singulier qui laisse en nous l'espace pour accueillir ce qui vient défier notre perception ordinaire des choses ».
En cela, le titre me mobilise, m'émeut et me pousse à changer mon regard sur le monde, condition nécessaire pour changer le monde, de manière douce et exigeante.
En résumé, il m'a été offert un livre porteur pour ma première contribution à l'accroissement de la masse critique. Merci à tous.
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Voici une méditation un peu singulière que nous propose ici Jean-Philippe Pierron. Vous ne trouverez pas ici des exercices classiques de méditation mais vous vivrez cette lecture comme une expérience immersive et spirituelle.

En découvrant cet ouvrage, l'auteur nous propose de percevoir différemment notre environnement et notre rapport aux choses pour que le « Je » devienne finalement un « Nous » en s'ouvrant vers les autres pour créer une relation et par conséquent repenser notre rapport à la nature.

Même si la lecture de « Méditer comme une montagne » demande une très grande concentration, j'ai apprécié les exemples et les références développées par Jean-Philippe Pierron qui deviennent de véritables fils conducteurs dans cet essai.

Je tiens à remercier les Editions De l'Atelier et Babelio pour m'avoir proposé cette lecture dans le cadre d'une masse critique spéciale qui nous permet de nous interroger sur notre rapport au monde grâce au développement de concepts philosophiques et théologiques.
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Ce livre est un essai philosophique qui tente de redonner un ancrage spirituel à nos relations , attentions et égards auprès de la Terre.
Le sous titre du livre le confirme : Exercices spirituels d'attention à la terre et à ceux qui l'habitent.
Jean Philippe Pierron inclut tout cela dans un mot : l'Ecospiritualité.
C'est un essai exigeant qui traite du lien de l'homme au monde , à la nature, au différents vivants.
Cet essai est une réflexion sur l'écologie profonde.
"L'écologie profonde concerne nos attitudes originaires, personnelles ou collectives, qui nous font considérer la nature non pas comme un bien à exploiter mais comme un partenaire avec lequel se relier. En revenant à cette dimension relationnelle et en l'envisageant d'une manière spirituelle, il s'agit de travailler sur les racines de la crise écologique " P.32.
L'écologie ne doit pas être présenté en termes techniques car la solution ne sera que technique. on risque une écologie de réparation et non une écologie de fondation.
L'écologie profonde doit être une conversion. L'écologie profonde c'est le sens et la place que nous donnons à " l'être humain" sur la Terre.
C'est cette idée que va brasser l'auteur en nous parlant de prière , de méditation mais aussi en nous faisant réfléchir sur l'attention ou encore sur la différence entre individualisé et et individuant.
Une notification Facebook nous rappelant un anniversaire est individualisée mais reste une notification.
Souhaiter de soi-même un anniversaire ( même avec retard ) est une attention , un acte individuant.
Reprenant le concept développer par Baptiste Morisot dans Manières d'être vivant , Jean Philippe Pierron nous parle des égards ajustés. Un exemple parlant : Dans un village , un captage d'eau. Pour le protéger, celui ci est clôturé. L'eau appartient -elle seulement aux hommes. Pourquoi ne pas la partager avec les animaux , les végétaux ?
L'écospiritualité n'est pas chose facile et demande de changer nos logiciels.
Alors pourquoi ne pas commencer à s'imprégner du vivant autour de nous.
Des méditations de pleine conscience pour faire travailler ces cinq sens : la vue , l'odorat, le goût, le toucher, l'ouïe.
Un petit bémol suite à la lecture de cet essai.
La spiritualité sur laquelle s'appuie Jean Philippe Pierron est une spiritualité provenant de la Bible , des Ecritures de Saint François d'Assise , de Pierre Teilhard de Chardin ou encore d'encycliques papales.
Il me semble que l'écospritualité est existante aussi dans le bouddhisme, l'hindouisme, ou encore dans les tribus amérindiennes.
Reste un essai salvateur , qui doit pouvoir résonner en nous afin de donner de l'attention à la Terre et aux manières d'être vivant.
Merci à Babelio et aux Editions de l'Atelier pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée.
Lien : http://auxventsdesmots.fr
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Un jour, après avoir proposé à une classe une sortie en forêt, une élève m'a répondu : « Je ne vais pas en forêt ; la forêt, c'est la loose » Cette remarque m'a laissée sans voix. Je me suis interrogée sur les raisons qui pouvaient pousser cette jeune fille à sortir ce genre de propos. Une vie hyperconnectée ? Un besoin constant d'être sur son téléphone ? Car c'est sûr, en forêt, le réseau ne fonctionne pas vraiment correctement. C'est d'ailleurs ici un paradoxe : ce qui sera dérangeant pour certains (l'absence de réseau en forêt) se révèlera justement avantageux pour d'autres : ce besoin de coupure, de break, d'apaisement, de ressourcement. Pour ma part, quand je vais en forêt, c'est ce que je recherche. D'ailleurs, dans son essai, Jean-Philippe Pierron propose de parcourir la nature avec ses 5 sens. Et lorsque la marche est terminée, se questionner ainsi « Que puis-je en tirer de bénéfique pour la suite ? »

Dans cet ouvrage, « Méditer comme une montagne », l'auteur nous propose une réflexion sur les exercices d'attention en lien avec l'écologie. Ce peut être par exemple prendre conscience de nos écogestes, comme ouvrir et fermer un robinet, trier ses déchets, questionner ses nourritures. Il nous invite aussi à porter un regard différent sur notre habitat : considérer notre planète comme un don et non comme un dû nous poussera à pratiquer davantage la reconnaissance.
« Sans doute que le travail spirituel qu'appelle la transition écologique se tient là : se débarrasser de notre souci d'exercer une emprise sur la Terre pour être en prise avec elle, en tant que fils ou filles de la Terre (adam, en hébreu) ».

Le sous-titre du livre, « exercices spirituels d'attention à la Terre et à ceux qui l'habitent » peut questionner. le terme spirituel est aujourd'hui associé au monde religieux. Et la religion, elle a souvent tendance à faire fuir et à révolter au lieu d'attirer. Alors l'auteur replace le mot « spirituel » dans sa définition première : le terme renvoie d'abord et surtout à tout ce qui relève de l'esprit, la pensée, cette impulsion qui nous fait dire et agir. Dans le cas qui nous occupe, notre rapport spirituel à la Terre s'oppose à notre rapport charnel à celle-ci. Ou en d'autres termes, la réflexion sur la Terre face à la consommation de celle-ci. Cette idée m'a plu. « Il importe d'apprendre à faire la part en soi entre besoin, envie et désir » rappelle l'auteur. Aujourd'hui, il est très facile d'être occupés à consommer. En revanche, prendre le temps de réfléchir et de faire attention aux beautés qui nous entourent demande un effort. « Comme il y a une gymnastique du corps, il y a une gymnastique de l'âme, nous dit l'auteur. Les dispositions intérieures se travaillent et nous travaillent. » Il pointe du doigt un problème majeur : l'économie de l'attention. Un problème omniprésent.

L'auteur s'interroge, il nous interroge aussi : « Au fond, qu'est-ce qu'être un habitant de la Terre ? ». Bien sûr, cela soulève des questionnements spirituels d'ordre religieux et moral : si l'on a été placés sur la Terre, si nous y sommes locataires, ne sommes-nous pas tenus de la respecter, de la garder en état de fonctionnement ? Cette dimension spirituelle est évoquée mais non approfondie dans cet essai, car l'objet du livre n'est pas du tout de ramener le sujet à Dieu.

Les essais sont aussi l'occasion d'enrichir sa culture générale. Ici, j'ai découvert une oeuvre qui m'était inconnue, le Rainbow Swash, la plus grande peinture monumentale puisqu'elle recouvre une citerne de stockage de gaz liquide à Boston. L'artiste se nomme Corita Kent. Jean-Philippe Pierron utilise l'artiste et son art pour introduire son chapitre sur l'importance des exercices d'attention.

Voilà, je vais m'arrêter là. J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture. J'écris cet avis en ce dimanche 19 février après-midi. Il fait beau, presque chaud, je profite du soleil qui darde ses rayons sur mon visage. Alors je vous laisse, je vais tranquillement continuer ma médiation sur mon balcon.

Ps : l'auteur est philosophe. Alors attendez-vous à enrichir votre vocabulaire de quelques mots nouveaux et à devoir faire l'exercice de conceptualiser quelques notions abstraites.
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L'auteur fait le constat, comme beaucoup d'entre-nous, de vivre une" expérience de désolation", désolation intérieure où le monde n'a plus ni goût ni saveur.
Le capitalisme sauvage actuel assèche et vampirise les ressources naturelles de notre planète et appauvrit les populations les plus fragiles provoquant ainsi une crise écologique et humanitaire.
J.P Pierron est sidéré par "notre impossibilité de croire ce que nous savons du désastre écologique et social ».
Il a écrit ce livre dans un esprit de" consolation, avec « une prise de conscience de l'absurdité de toutes les tâches à accomplir qui nous détournent de notre aspiration à être». Apprendre à faire la part en soi entre besoin, envie et désir, l'envie étant ce trouble qui nous pousse à avoir ce que les autres ont. Rivalité mimétique exacerbée par notre société de consommation. Il convient donc de cultiver une forme d'extériorité dans sa vie pour ne pas se laisser aliéner.
C'est pourquoi il propose une 'écologie "des milieux" qui suppose une écologie sociale qui appelle une écologie intérieur, « l'écospiritualité ».
Pour lui, l'écologie est aussi l'affaire des poètes et des spiritualités en renouvelant nos manières de vivre. En effet, l'écologie profonde concerne nos attitudes originaires, personnelles ou collectives. La nature n'est pas un bien à exploiter, mais une partenaire avec laquelle se relier. "L'enjeu n'est pas technique ou éthique, mais ontologique et spirituel».
Pierron nous invite à développer des expériences esthétiques et spirituelles sous toutes les formes possibles (méditation, contemplation, prières, yoga, marche dans la nature, cuisiner, pleine conscience d'un parfum, d'une odeur, etc.) et en particulier avec les arts qui nous rendent sensibles à nouveau et s'ouvrent sur des univers invisibles qu'ils rendent visibles". Pour retrouver et exploiter notre sensibilité, Pierron explique qu'il est nécessaire de «Lâcher-prise», pas « le lâcher-prise » de l'industrie du "bien-être" qui a pour objectif d'exercer son emprise sur la vie, mais au contraire celui qui nous permet d'être en prise avec elle et nous donne de la" disponibilité ! Disponibilité pour rechercher et découvrir sa "consistance intérieure" , transformer son rapport à soi-même, aux autres et à la nature, en cultivant un art de l'attention , afin, aussi, de pouvoir développer une posture critique à l'égard d'un nouveau type d'aliénation : les écrans, le numérique, les réseaux sociaux, etc.
L'éco spiritualité n'est pas chose facile et demande une transformation importante de nos manières d'être et nos manières de vivre afin de reprendre notre place, dans et avec la nature. Nous devons enfin croire ce que nous savons.
Si notre approche de l'écologie doit, aussi, être impérativement plus spirituelle, malheureusement, je crains que cela ne suffise pas pour lutter contre le capitalisme sauvage et son économie de profits qui nous entraînent inéluctablement vers un abîme qui pourrait-être catastrophique pour le genre humain.
Je remercie Babelio et les éditions de l'Atelier de m'avoir fait découvrir ce livre captivant et passionnant et un nouvel auteur, fin connaisseur de Bachelard et Ricoeur, qui vient de réveiller ma conscience de la nécessité d'avoir une démarche plus responsable et plus « spirituelle », même si je ne partage pas autant le côté parfois mystique de l'approche.
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
L'écologie a une dimension concrète.
Elle ne peut se passer de gestes.
Mais ce ne sont pas forcément ceux qui consistent à mieux manipuler les objets du quotidien qui sont les plus importants.
Ceux qui sont déterminants sont ceux qui nous amènent a nous eloigner des sentiers battus, à nous couper du monde le temps d'une contemplation véritable, à mieux nous relier à nos proches proches le temps d'un parcours artistique ou esthétique.
Laisser quelques instants la paume de sa main entrer en contact avec la surface de l'eau pour saluer cette minuscule rencontre; décider de de fermer le flot ininterrompu d'informations et de notifications de son ordinateur pour se laisser par l'expérience de l'autre; prendre le temps d'une exposition ou d'un concert pour s'exposer à la surprise et de ce qui viendra, peut-être, nous trouver.
Ce sont là autant de cheminements biographiques qui nous intensifient et nous déplacent.
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Prier comme une montagne ce n'est pas délirer, mais prendre la mesure d'une démesure. Montagnes, eaux, vallées et l'au-delà de l'humain ne sont pas pour nous des décors, des toiles de fond ou des environs.
Ils sont ce qui et avec qui notre histoire prend place
dans une histoire plus vaste que nous, inscrivant nos
traces dans l'immensité de la terre et du ciel en amont
et en aval de nous. L'infini du ciel étoilé hors de nous
et l'infini du génomique en nous, ne sont pas que
vertiges. Ils sont des appels ouvrant à des dépasse-
ments: passer de la Terre, qu'étudie l'écologie, à
l'Univers, pour oser se demander: s'agirait-il là
d'une Création? S'écospiritualiser, c'est se tenir là
et le saluer: c'est vivre l'espace comme un « avoir lieu», chantant le là de notre être là : j'y suis, j'en suis, passager d’un passage qui m'excède. « 
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La consolation est conscience de faire vivre ce que le philosophe tchèque Jan Patocka nommait la « solidarité des ébranlés », où il s'agit de se projeter dans un mode de relation en partant de nos ébranlements intérieurs ou de nos troubles,
sans les masquer, ni les chérir de façon morbide, faisant de nos fractures des ouvertures. La consola-Tino invente ainsi des langages, des expressions, des
attitudes où se déchiffre une tentative d'être vivant et où se soutient la possibilité d'habiter la Terre.
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Un almanach, non un planning, nous redit que pour nous le temps n'est pas un ensemble de cases à occuper dans une grille préformée, faites de petites cellules uniformes. Il est vécu et rythmé. Il nous rend à notre rythme profond, à notre vitalité, jusqu'à la gratitude du souffle, à l'égard de la brise légère qui nous embrasse et nous embrase.
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La consolation est une tâche difficile. Forme de désespoir surmonté, elle pourrait bien être l'autre nom d'un optimisme qui a connu les larmes. Si je parle de consolation, c'est parce que je vis, comme beaucoup de mes contemporains, l'expérience de la désolation. Cette dernière est, littéralement, ce qui est vidé à la suite d'un ravage, jusqu'à être rendu désertique. Comme on dit d'un paysage qu'il est désolé, la désolation intérieure est cet état d'aridité où le monde n'a plus, pour nous, ni goût ni saveur.
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