Les Sentiers des Astres, tome 1 : Manesh

Da la fantasy comme je l'aime !
Quand j'ai commencé ce livre, j'ai presque immédiatement pensé à Glen Cook et Robin Hobb. Glen Cook pour le côté sombre et la narration par l'intermédiaire du barde, Robin Hobb pour la façon dont deux histoires, apparemment sans rapports, finissent par s'imbriquer l'une dans l'autre.
L'histoire est palpitante, sombre à souhait, pleine de surprises et, comble du plaisir, difficile d'en deviner la fin avant les toutes dernières pages, voire les toutes dernières lignes.
Quant à l'auteur (francophone), c'est un bonheur de le lire. Un style que j'apprécie, juste ce qu'il faut de vocabulaire et de descriptions, sans trop de fioritures inutiles.
Vivement le second tome !

Voilà une splendide découverte !

Je ne m'attendais pas du tout à aimer autant ce livre en le débutant, ni en l'achetant aux Imaginales. Je pensais bien que ça me plairait, oui, mais de là à être un coup de coeur... j'ai pris une sacré claque !

Dès les premières pages, j'ai été plongée dans une ambiance à la fois mystérieuse et chaleureuse. J'y ai retrouvé certaines sensations et impressions que j'avais pu éprouver à ma première lecture du Seigneur des Anneaux il y a 15 ans, et que j'ai très très rarement retrouvé depuis. Ceci grâce à des descriptions somptueuses et une plume parfaite! de ce livre se dégage une ambiance que j'adore et que je trouve difficilement dans mes lectures.

L'intrigue est lente, se dévoile à nous à son rythme, ce qui nous permet de faire connaissance avec les différents protagonistes. Si je n'ai pas réussi à retenir tous les noms, j'ai néanmoins apprécié la plupart d'entre eux, Manesh en particulier. Si vous vous attendez à des combats épiques à tout bout de champ, passez votre chemin. Il y a de l'action oui, mais ce n'est pas le principal axe de l'histoire.

Cette façon de mêler récit du passé et époque actuelle m'a vraiment plu, c'est une façon de faire que j'apprécie de plus en plus, lorsque c'est bien maîtrisé, comme c'est le cas ici. La mythologie développée par l'auteur m'a complètement enchantée, rappelant la mythologie Nordique. La remontée du Framar et les aventures sur le fleuve m'ont renvoyé aux Cités des Anciens de Robin Hobb, ma deuxième auteur préférée avec sa saga culte. Quel bonheur !

En fait, j'ai tout aimé dans ce livre. La narration, le rythme, l'écriture, l'intrigue, les idées, la mythologie... tout m'a plu, du premier au dernier mot. Et quelle fin !! On reste scotché lorsque la dernière page se tourne, et on se dit que ce n'est pas possible... l'attente pour la sortie poche du tome 2 va être très très longue...

En bref, une pure merveille ! Ce livre est un immense coup de coeur, il n'y a rien à redire là-dessus. J'ai passé un de mes meilleurs moments de lectrice en sa compagnie.
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Brillantissime. L'écriture est élégante, précise et fluide, jamais décevante. Il suffit à l'auteur de quelques phrases pour nous projeter dans un nouveau lieu, nous inclure dans un dialogue ou nous inquiéter quand le danger s'approche. Ca sonne toujours vrai.
Alors oui, le cycle correspond à une quête menée par une compagnie disparate, mais on sort rapidement du schéma habituel. le début m'a ainsi fait penser - toutes proportions gardées, évidemment - à Apocalypse Now, avec cette remontée lente et sous tension d'un fleuve, interrompue par des crises soudaines et dévastatrices. Crises qu'il faut à toutes forces surmonter car la mission ne peut être abandonnée. Puis la narration s'enrichit encore, les personnages se racontent, leurs relations évoluent, les lieux et les chemins changent, les découvertes se multiplient ... Tout cela est vraiment bien fait, même s'il y a parfois quelques longueurs (la tribu des Teules par exemple). Pas de pointes d'humour non plus, car incompatibles avec les dimensions magiques, merveilleuses et mythologiques du monde imaginé par Stéfan Platteau.
Cinquième et dernier tome, tu es attendu en ce mois de septembre 2023 avec impatience !

Dans Les Sentiers des Astres, Stefan Platteau a choisi de tirer plusieurs ficelles afin de nous conter plus d'un destin. D'un chapitre à l'autre, on suit le quotidien d'un groupe de personnages embarqués sur deux gabares qui remontent le fleuve Framar traversant une nature parfois hostile, parfois mystérieuse. Dans un pays en pleine guerre civile, cette étrange compagnie semble être le dernier espoir pouvant mettre un terme à ce sanglant conflit. En retrouvant la piste du Roi-Diseur, ils espèrent que cet oracle légendaire leur délivrera les secrets de la victoire. En chemin, ils font l'étonnante rencontre d'un naufragé dérivant sur un îlot de branches. le pensant perdu, ils décident tout de même de lui porter secours. Et contre toute attente, cet homme mystérieux qui se fait appeler "Le Bâtard" survit assez à ses terribles blessures pour leur conter sa propre histoire. Voilà comment Stefan Platteau nous fait pénétrer dans son incroyable univers du Vyanthryr.
Avec Manesh, Stefan Platteau démontre d'emblée sa volonté d'être l'auteur d'une fantasy singulière et insolite. L'essentiel de l'action se déroule sur une gabare, lieu pour le moins inattendu pour un genre qui nous a davantage habitué aux chevauchées dans les grands espaces. Et pourtant ces gabares vont nous faire voyager à plus d'un titre. Déjà, elles remontent un fleuve qui borde des espaces inconnus des passagers. Un voyage qui promet son lot de surprises et de découvertes. C'est clairement une promesse d'exploration d'un monde fascinant et effrayant. Ensuite, on voyage à travers les souvenirs d'un inconnu qui se déclare de suite comme fils de fée. Une première révélation qui en dit long sur un récit annonciateur de merveilles.
Stefan Platteau a un vrai soucis du détail. Pour nourrir son cycle des Sentiers des Astres, il n'a pas hésité à inventer toute une mythologie dans laquelle son récit va prendre corps. Inspirée par les mythes celtiques, scandinaves ou encore finnois, sa mythologie va donner naissance à des Antiques, des créatures solaires ou lunaires après lesquels ses personnages n'auront de cesse de courir. Détenteurs de grands savoirs, ces dieux semblent pour les héros de Stefan Platteau, la réponse à leurs problèmes ou à leurs interrogations. Course après des chimères ou vraies solutions, ils sont la quête que ces héros hauts-en-couleurs ont décidé de mener.... plus d'infos sur Fantasy à la carte

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Manesh, premier tome de la série nommée Les sentiers des astres, est un roman d'une grande richesse, magistralement orchestré et unique en son genre.

L'éditeur le rapproche à juste titre de Robert Holdstock et il est vrai que l'on retrouve un peu de l'esprit des Mythagos dans les êtres solaires et dans les redoutables Nendous. Les influences de Robin Hobb et de son bâtard au don unique, Fitz, ne sont pas très loin non plus. Manesh est à lui seul une incarnation de toutes ces inspirations. C'est un personnage d'une grande complexité, très difficile à cerner, qui a vécu de beaux comme de terribles moments , pourtant à un âge encore peu avancé. Il éveille notre curiosité, et celle de Fintan le barde, qui le prend sous son aile. Les récits de ces deux protagonistes s'entremêlent dans un roman qui nous tient en haleine de bout en bout. Tandis que Manesh prend son temps, et divulgue au compte goutte son passé, Fintan narre son aventure et celle de ses compagnons. Partis sur les traces du légendaire Roi-diseur, leur remontée du fleuve s'avère être une quête aussi mystérieuse que périlleuse, sacrificielle et à l'issue complètement incertaine. On navigue dans un récit étrange, onirique mais quelques fois aussi, cauchemardesque. Certains rituels ou divinités évoqués rappellent le chamanisme nordique ou les cérémonies celtes, dans leur aspect le plus sombre, tandis que la philosophie hindouïste est développée à travers des personnages et leurs modes de vie. Stefan Platteau ose ainsi mixer de nombreuses sources mythologiques, et le tout forme un mélange étonnamment efficace.

Malgré de nombreuses longueurs, et un rythme assez inégal, entre passages contemplatifs et scènes d'action, je me suis retrouvée happée moi aussi dans cette histoire. J'ai adoré la première partie contée par Manesh. Il revient sur son enfance passée dans un décor résolument médiéval : le château de ses parents adoptifs. Tel Fitz chevalerie, il va en grandissant, apprendre à vivre avec son don. La suite de sa quête prend au fur et à mesure un aspect plus chimérique.

On ne peut pas parler d'attachement véritable aux personnages, mais tous partagent une même qualité : la ténacité. Manesh a à coeur de retrouver ses origines et l'équipage du capitaine Rana doit tenter l'impossible pour assurer la paix du royaume.

L'écrivain maîtrise sa narration jusqu'au bout, et prépare l'amorce du second tome avec une fin absolument frustrante et inattendue. On en redemande !

Manesh va devenir sans aucun doute un incontournable dans le paysage de la fantasy. Quand même, c'est beau mais c'est loin.

On le vend comme pouvant plaire aux adeptes de Robin Hobb et de Robert Holdstock, c'est vrai en un sens mais ça serait tout de même dénaturé la prose de Stefan Platteau que d'en rester là. Son univers ne fait pas que flirter avec la mythologie, il y dessine une nouvelle approche à travers des accents nordiques et hindous. Si les premières pérégrinations du personnage de Manesh m'ont beaucoup fait penser aux légendes japonaises racontées par Miyazaki, on entre petit à petit dans une vision très personnelle de notre rapport aux mythes et à la fantasy.

Il n'empêche qu'à force d'être bercé par un récit mythologique, avec ce double arc narratif qui se fait écho, on finit par être pris au piège de la cruauté du monde divin qui se dévoile par petites touches sous nos yeux.
Lien : http://biblio.anassete.org/2..

Enfin de l'heroïc fantasy sans tuerie, massacre, scènes violentes !
Enfin de l'heroïc fantasy tout en ambiance et psychologie des personnages.
Et puis - surtout - voilà un roman qui peut se lire à deux niveaux. Celui de l'histoire, pure et dure, donc l'intrigue est telle une toile d'araignée : lente à tisser, mais à la fin tellement inéluctable et prévisible qu'on ne peut que tomber dedans ... toile d'araignée disais-je.
Ensuite, une histoire qui n'est pas sans rappeler notre Histoire, celle de nos cosmogonies et de nos mythes fondateurs. le Cherchant pourra donc y trouver son bonheur.
Un roman à prendre avec soi, en vacances. Car il ne se lit pas entre deux rames de métro. Et il faut s'accorder le temps pour rentrer dedans.
Lien : http://www.ecole-esoterique...

Vous qui pénétrez sur "Les sentiers des astres », abandonnez tout espoir. La quête que vous vous apprêtez à vivre est aussi désespérément belle que sublimement désespérée…

La richesse de la langue utilisée n'a d'égale que celle de l'univers que Stefane Platteau déploie tel un magicien. Cette saga fantasy à la fois horrifique et poétique possède un rythme lent et pourtant terriblement captivant. de la première à la dernière page, j'ai été envoûtée, captivée, alors même qu'il y a finalement peu d'action, de rebondissements.

Selon moi, cette saga hors-norme a tout pour séduire les lecteurs de fantasy mais aussi ceux qui ne sont pas habitués à ce genre. En revanche, je pense que la série s'adresse plutôt à des lecteurs "experts" dans le sens où la langue utilisée est très littéraire et donc nécessite parfois une forme d'effort à la lecture.

Quel plaisir de se replonger dans un univers de Fantasy, ça faisait (trop) longtemps que j'en avais été privée (une énorme merci donc à ma soeur qui m'a envoyé les trois tomes des Sentiers des Astres). Une superbe découverte, un univers très riche et complexe avec une forte connotation celtico-nordique qui me séduit particulièrement. Quelques références également à l'hindouisme et au christianisme, une ambiance médiévale, un bâtard mystérieux, Robin Hobb n'est pas loin :)
J'ai beaucoup aimé aussi la façon dont l'auteur nous distille ses informations au compte- goutte, tant sur l'histoire de Manesh, retrouvé à demi-mort dans les premières pages du récit, que sur l'équipage d'une gabarre qui le sort du fleuve où il dérive, parti pour une mystérieuse expédition
Le seul gros défaut de ce livre en revanche, c'est qu'en dépit de son style magnifique, l'auteur se perd dans des longueurs verbieuses, des descriptions splendides, qui nuisent gravement au rythme de l'histoire.
Et assurez-vous d'avoir le tome 2 sous la main, car le premier finit avec un cliffhanger de taille....

J'ai été littéralement emportée par cette saga. Achetée en 2016, lue en 2020, je regretterai presque d'avoir attendu aussi longtemps pour plonger dedans si cela ne m'avait pas permis de lire les trois premiers tomes d'un coup.

Dans la forêt boréale du Vianthryr, deux gabarres remontent le vieux père Framar, l'un des deux plus longs fleuves du monde. À leur bord, un équipage de soudards liés par une cause commune : retrouver le Roi-diseur (en espérant qu'Il leur permette d'accéder à lui) afin de lui poser une question. Une question capitale, que seuls le capitaine et le barde connaissent. Une question dont la réponse pourrait bien changer le cours de la guerre civile qui déchire leur pays.
Car à chaque fois que le Roi-diseur a accepté de répondre, le monde des hommes en a été changé.

Fintan Calladin est le barde en question – et aussi le narrateur. C'est lui qui racontera le récit. Ne croyez pas qu'avoir accès à ses pensées vous donnera réponse à toutes vos questions, le vieux filou est beaucoup trop rusé pour ça ! Il vous fera mariner quelques temps, vous donnera quelques anecdotes qui vous feront vous poser encore plus de questions et vous donnera envie d'en savoir plus.
Ordinairement, je n'aime pas du tout les récits à la première personne. Mais celui-ci fait exception. Fintan (ou devrais-je dire Stefan ?) est un fin conteur qui a toujours le mot juste pour décrire les situations, parfois avec humour, parfois avec curiosité ou détachement, et même, quelques fois, avec horreur – car leur voyage ne sera pas de tout repos, et confinera avec leurs pires cauchemars.
Mais Fintan n'est pas le seul narrateur de l'histoire. Il se partage le rôle avec Manesh.
Manesh, c'est le jeune homme que l'équipage a repêché lors de sa remontée, à des miles et des miles de toute civilisation. Que faisait-il, ligoté à sa branche, à redescendre le fleuve à la force du courant ? Pourquoi cette jambe brisée et ces blessures fort laides ? le capitaine Rama l'ordonne : dès que cet homme sera réveillé, il devra parler ! En temps de guerre civile, on ne peut plus compter sur personne, même dans ces terres reculées. Alors Fintan l'interroge, patiemment. Et écoute son dit sans l'interrompre, alors même que ce qu'il raconte a tout l'air d'un récit de bonne femme. Car Manesh prétend être le fils d'un géant solaire – un être de légende auquel certains ne croient même plus.
Car il te faut savoir, lecteur, que les géants ont arpenté la terre, autrefois. Il en existait même de plusieurs sorte – tout comme il existait d'autres races, différentes des humains. Certains disent que ces races se cachent, que le déclin des géants les aurait touchées, elles aussi. Car entre ces temps de légende et l'aujourd'hui, il y a eu la Gigantomachie et les dieux du Vintou…

Mais je ne veux pas trop vous en dire ! Cet univers riche doit se dévoiler petit à petit pour conserver tout son sel. Une chose est sûre : une fois qu'on a dépassé les cinquante premières pages, plus d'échappatoire : vous serez coincés dans l'histoire comme une mouche dans la toile.
Une deuxième chose est sûre : comme pour tant d'autres personnes, cette saga rejoint immédiatement la liste de mes coups de coeur. La raison pour laquelle je ne lui donne pas la note maximale ? Les fameuses cinquante premières pages, un peu longues à démarrer.
C'est le seul défaut de toute la série.