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EAN : 9782354850395
92 pages
Editions Jets d'Encre (26/06/2008)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Vivre dangereusement, prendre des risques sans se précipiter, tenter le tout pour le tout, "ouvrir sa gueule"... Voilà ce que suggère Michel Ponte dans ces six nouvelles très différentes mais qui abordent, sur fond d'humour grinçant, d'autodérision et d'irrespect, un seul et même thème : le risque. La vie implique
parfois de se mettre en péril. Sans aléas vaudrait-elle la peine d'être vécue ?
Un recueil de nouvelles d'apparence très différentes mais pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La dernière nouvelle de ce recueil « Il faut vivre avec son temps », déjà distinguée au concours de la ville d'Aubagne recevra le troisième prix « Denise Boizeau-Les Cordées » vendredi 21 septembre 2012 à l'hôtel de ville de Paris.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Risque 4. Il n'y a pas de plaisir sans risque.

Elle commence la lecture de différents articles. Il l’oriente. Je veux parler de H.B., vous savez Human Bomb comme il s’appelait, le type qui a pris en otage des enfants dans une école maternelle de Neuilly. Ah les fils et les filles à Papa ont dû avoir la pétoche ! Et les parents alors… ! Elle comprend qu’il parle de l’affaire Éric Schmitt qui a défrayée la chronique le jeudi d’avant, le 13 mai. “C’est le R.A.I.D. qui lui a troué la peau à ce salaud. Ils l’ont étendu raide, c’est le cas de le dire”, ajoute-t-il d’un rire qui semble malsain à Sylvianne. “Vous trouverez les détails dans les articles. Moi je me contente des gros titres. Le reste c’est par le poste que je le sais.” Elle semble absorbée par la lecture d’un passage. Elle se tourne vers le chauffeur qui semble occupé seulement par sa route. Elle vérifie la date. C’est le journal du 17. Elle lit à voix haute un article signé Philippe Bouvard qui dit : “Les assassins potentiels doivent savoir que la peine de mort abolie dans les prétoires subsiste sur le terrain et qu’elle est alors immédiate et sans appel.” Elle est offusquée que dans un pays où l’on a aboli la peine capitale de tels propos puissent être tenus. Elle poursuit par des commentaires : “Il compte s’attirer les faveurs d’une partie de l’opinion publique toujours acquise à la peine de mort.” L’homme lui rétorque qu’il a bien raison. Que lui il leur couperait la tête à tous ces criminels. Et qu’elle pourrait demander à son copain qui montera tout à l’heure. Il est encore pire que lui. C’est autre chose qu’il leur couperait. Elle lui dit que ce ne sera pas la peine d’en reparler.
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Risque 6. Il faut vivre avec son temps.

Paul-Marie, j’ai souhaité que tu refasses ta vie et que tu donnes une mère à tes enfants. Vous auriez vécu avec votre temps. Celui des familles recomposées. Tu n’as pas fait ce choix. Je sais que beaucoup de femmes n’auraient pas dédaigné cette mission. Je me souviens comment notre voisine, Laurence, récemment séparée de son conjoint te regardait. Elle n’est jamais allée plus loin que des caresses du velours de ses yeux quand elle te parlait. Elle avait souvent besoin que tu lui donnes un petit coup de main pour arranger une prise de courant ou tailler sa haie pour qu’elle soit moins haute et puisse te voir dans le jardin aux beaux jours. Je n’étais pas jalouse pourtant. Oh oui ! Comme il en a eu de beaux jours. Tu aurais eu tout à fait le droit de répondre à ses avances. Tu ne l’as pas souhaité à ma connaissance. Te souviens-tu quand nous nous sommes mariés de cette promesse que nous nous étions faite. Ne jamais douter de l’autre. Ne rien demander. Estimes-tu que je t’ai trahi ?
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2. Les risques du métier

Il courait bien des bruits alentours. Certaines gens disparaissaient mystérieusement. Mais cela n’inquiétait pas grand monde. Si c’était des indigents on retrouvait leur porte ouverte et on disait qu’un loup les avait emportés. Ils fallaient qu’ils finissent d’une façon ou d’une autre et personne ne les réclamait. Si c’était des enfants que les parents battaient, ceux-ci ne les signalaient même pas aux autorités car c’était bon débarras pour la famille qu’ils disparaissent discrètement. Quant à la maîtresse elle ne s’inquiétait pas, ou si peu, et seulement si c’étaient des garçons, parce qu’ils travaillaient moins bien et qu’elle avait moins de fessées à donner aux filles. Une maîtresse se devait d’abord de donner des fessées sous peine d’être traitée d’inutile.
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Risque 1. Il faut vivre dangereusement.

"Si on y regarde bien, c'est limite craignos la vie. Faut peut-être éviter en fin de compte. Cela comporte des risques. Et puis quand c'est fini, on n'a même pas la réponse aux questions qu'on est venu chercher."
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