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Stéphane Goudet (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070421855
578 pages
Gallimard (30/04/2002)
5/5   2 notes
Résumé :

Connue des cinéphiles du monde entier, la revue Positif célèbre ses cinquante années d'existence. L'un des meilleurs moyens de fêter cet anniversaire consistait à republier quelques-uns des articles qui en ont marqué l'histoire. Cette anthologie s'efforce de refléter au mieux les goûts et les options esthétiques et politiques majeures de la revue. 50 ans de critique cinématographique sont ici déc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique

50 ans de passion

En 2002, la revue "Positif" célébrait ses cinquante années d'existence. 50 ans d'anthologie du cinéma. Comment fêter cet anniversaire si ce n'est en republiant des critiques reflétant ces 50 années de vie cinématographique.


Pour cela, les auteurs ont retenu trois critères importants.

En premier, la qualité des articles puis les films et réalisateurs le plus représentatifs de la revue et enfin de proposer un maximum de collaborateurs qui ont fait l'histoire de "Positif".


Nous allons donc redécouvrir, voir découvrir, de nombreux articles et critiques de films parfois oubliés ou au contraire passés dans l'histoire et il est toujours intéressant de voir comment ils ont été perçus lors de leur sortie.

Pour chacun des réalisateurs, les auteurs nous proposent une courte "biographie cinématographique", une critique d'un de leur film avec parfois une appréciation revue et plus actuelle voir un mea-culpa par rapport à leur critique de l'époque.

Chaque article est riche d'informations sur la création des films, sur les tournages, revient sur le contexte et les réactions rencontrées à l'époque de la sortie du film comme, parfois, les polémiques dues aux critiques des auteurs de la revue.

Le livre évoque également l'évolution de la perception du cinéma à travers ces 50 ans, les conflits ou divergences de point de vue avec les "frères ennemis" des Cahiers du Cinéma.



Un ouvrage à butiner pour y glaner des informations toujours instructives et surtout un ouvrage qui donne envie de voir ou revoir des films et c'est bien là l'essentiel...
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Positif .... Ce nom là evoque pour nombre de cinéphiles une revue sérieuse , anti commerciale , avec des articles forts , des prises de position plus que courageuses . Ce trés beau livre rend un hommage vibrant a ce média que toute l'équipe de ce magnifique magazine aime tant . Un grand hommage plus que mérité.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Si " la présence" a jamais signifié quelque chose à l'écran pour un acteur, on peut affirmer qu'avec Sautet cette présence physique et mentale dans le rôle étonne chez des acteurs et des actrices qui tous, pourtant, sont des "natures".

Piccoli, Montand, Romy Schneider ont rarement retrouvé pareil état de grâce, et l'on se prend à rêver des films que Sautet pourrait construire autour de Gérard Depardieu, de Reggiani ou de Marie Dubois.


(A propos du film " Vincent, François, Paul... et les autres)
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"... assis confortablement dans une salle obscure, ébloui par la lumière et le mouvement qui exercent sur lui un pouvoir quasi hypnotique, fasciné par l'intérêt des visages humains et les changements instantanés de lieux..., le spectateur de cinéma perd un pourcentage de ses facultés intellectives".

C'est justement cette influence qui conduit l'Etat a surveiller d'aussi près un art, qui peut être un auxiliaire précieux ou une arme redoutable.
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" Allemagne année zéro " de Rossellini a été utilisé pour proclamer la nécessité du grand pardon. 1948-1949, il fallait mettre vite tous les morts dans la fosse commune, tous : bourreaux et victimes.

C'est toujours aux mêmes, aux frères des bourreaux, que profite la " paix à tout prix".
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Enfin on sait que le symbole de richesse le plus spectaculaire de Hollywood est à ce jour le sonotone de 15000 dollars, élaboré par les plus grands ingénieurs de l'électronique, que Jerry Lewis a fait fabriquer pour son épagneul Chips, atteint de surdité.
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"L'Horloger de Saint-Paul " popularisait les idées de gauche de notre temps à la façon dont " Le Crime de Monsieur Lange " l'avait fait pour celles du Front populaire.

" Que la fête commence " trouve son impact contemporain par la présence d'un médecin de cour nommé, par une malice de l'Histoire, Chirac, voleur de statuette...
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