Jean-Bernard Pouy
Baru (Illustrateur)/5 5 notes
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Résumé :
"La cité. Les tours. Remparts immenses percés de mille meurtrières dont certaines étaient déjà illuminées par les flambeaux scintillants des télés calées sur le journal de 20 heures. Aux échauguettes, les boucliers blancs des paraboles protégeaient le château du reste du monde. Les bagnoles étaient, au pied des tours, silencieuses, alignées comme des chevaux d'arçon à l'étable."
Miroslav Krapo, médiateur de banlieue, traque le poids des mots dans les coursive... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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"Comme jeu, des sentiers" ouvre une nouvelle collection de polars illustrés. Dans ce volume, la ville devient poésie. En effet, dans la cité, les immeubles s'appellent Apollinaire, Rimbaud, Verlaine, José Maria de Heredia et Théodore de Banville. Au milieu de cinq tours, Miroslav Krapo, médiateur, traque le poids des mots dans les coursives et la raison en enfer. Et quand Verlaine attaque Rimbaud, Miroslav apprend qu'on ne touche pas impunément au Texte ! de la banlieue, Jean-Bernard Pouy et Baru ont extrait cette poésie, en forme de pied de nez au mythe pré calibré du bon sauvageon.
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Citations et extraits (1)
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Apollinaire, Rimbaud, Verlaine, José Maria de Heredia et Théodore de Banville. Ils avaient oublié Baudelaire, on n'a jamais su vraiment pourquoi.
La fine fleur de l'impalpable syntaxique parabolisée dans des tours exécutées par des architectes sans foi, des architectes sans le vouloir, avec , sur les façades, d'immenses peintures à même le béton représentant les gueules improbables, vingt-cinq mètres de haut, de ces poètes soi-disant anciens.
La fine fleur de l'impalpable syntaxique parabolisée dans des tours exécutées par des architectes sans foi, des architectes sans le vouloir, avec , sur les façades, d'immenses peintures à même le béton représentant les gueules improbables, vingt-cinq mètres de haut, de ces poètes soi-disant anciens.
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Marc Villard nous raconte les différents procédés d'écriture pour les livres écrits avec Jean-Bernard Pouy.
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