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EAN : 9782729121013
286 pages
Editions de La Différence (15/05/2014)
3.5/5   8 notes
Résumé :
Zakhar Prilépine, que beaucoup considèrent en Russie comme le Maxime Gorki de notre temps, est, à 38 ans, l’auteur d’une dizaine de romans traduits dans plusieurs langues. San’kia, le plus célèbre d’entre eux, a fait de lui un gourou de la jeunesse. Ni ses idées politiques radicales ni son engagement dans le mouvement national-bolchevique de Limonov ne détournent de lui des millions de lecteurs.

C’est qu’il empoigne la terrible réalité russe des « an... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je remercie vivement Babelio Masse critique et les « éditions de la différence » pour m'avoir permis de découvrir ce livre et son auteur. Ce livre est très curieux, inclassable puisqu'il ne s'agit pas d'un roman mais de chroniques. Chaque chapitre est une réflexion sur un thème particulier et il va évoquer successivement ce qu'il pense de la Russie, de l'ex URSS, de ses dirigeants ceux de l'époque communiste, la transition avec Gorbatchev, Eltsine, et bien sûr de Poutine et Medvedev, de la vie de tous les jours, l'actuelle et celle d'avant.
Il évoque aussi la liberté d'expression, en comparant les différentes époques, les conditions dans lesquelles il est obligé de travailler en tant que journaliste.
Il nous parle de son amour pour la littérature, en énumérant les auteurs qu'il aime et pourquoi il les aime, la musique, les arts en général, et nous décrit le « peuple russe » qu'il aime comme on aime sa mère avec de la tendresse et de la colère, car il n'insurge contre ceux qui ne bougent pas….


Ce que j'en pense :

C'est un livre difficile à définir. Je m'attendais à un roman, et ce sont des chroniques. L'auteur qui est journaliste écrivain nous parle de son amour de sa terre qu'il considère pratiquement comme sacrée.
Le livre se compose de deux parties. La première partie s'appelle « je viens de Russie (comme le titre du livre) et s'étend de 1999 à 2008.
Il y évoque son amour pour son pays et nous décrit ce pays sous toutes ses formes : sa culture, sa façon de vivre, ses politiciens, ses conditions de vie les comparant avec l'Occident ….
On voit très vite son rejet du libéralisme. Il pense qu'avant sous l'ère soviétique les gens étaient plus solidaires, partageaient plus, se nourrissaient de peu, il n'y avait pas de tentations possibles, les Russes, ignorant qu'il pouvait exister autre chose, ne pouvaient pas se sentir frustrés…
Il fait une belle description de la beauté en citant Dostoïevski. On note une nostalgie des grands écrivains du XIXe, à l'époque des Tsars. Il est fascinant quand il nous parle de culture et d'arts.
Quand il parle des dirigeants, il n'est pas tendre… il ne porte pas beaucoup Gorbatchev dans son coeur et nous parle de son surnom : « Gorbatch » qui pour lui sonne dur et évoque un caractère rigide alors qu'en fait dans l'esprit des gens cela se rapproche de « Gorgoucha » qui est un poisson de la famille des salmonidés et qui fait référence à sa fameuse tache.
On a le même scénario avec Poutine mot qui signifie en russe « lumbago » et se rapproche de « paoutina » qui veut dire toile d'araignée. On voit tout de suite comment il considère ces deux présidents, et le chapitre consacré à son entrevue avec Poutine qui reçoit des écrivains dans son bureau est surprenant car il analyse le comportement du personnage : charmeur et inquiétant, obsessionnel car il note absolument tout et biffe les réponses
On note également un excellent chapitre dans lequel il compare Cervantès et le Ché qu'il considère comme le « jumeau métaphysique » de Cervantés et il compare de façon truculente leurs deux destins.
Il aborde aussi un autre thème : la superstition et de la suspicion chez les Russes, et insiste sur le fait que les gens cherchent ce qui se cache derrière les phrases des écrivains, cherchant entre les lignes. On sent ce que ces gens peuvent endurer car ils sont sans arrêt sous surveillance et ne doivent se contrôler en permanence, se censurer car on ne sait jamais vraiment qui est son voisin.
Il consacre un chapitre à l'ambivalence de l'âme russe en faisant un parallèle entre la fin du tsarisme et l'époque actuelle qui est époustouflant, comme si c'était une nation qui n'arrive pas à naître et accouche dans la souffrance d'un foetus mort.
On sent son attachement profond au monde paysan qui est le monde vrai alors que le villes sont superficielles, sans profondeur.
Dans la deuxième partie, il parle de lui, de sas conditions de travail, de son grand-père, héros de la guerre, de la difficulté pour trouver un emploi, des tracasseries administratives, des conditions dans lesquelles il exerce son travail de journaliste car son journal est considéré comme subversif, ce qu'il pense de l'école dans son pays..
C'est un livre difficile à lire (il m'a fallu presque 30 jours car je rends ma critique au dernier moment. On ne sait pas bien s'il regrette l'URSS car les Russes étaient lobotomisés donc c'était bien agréable d'obéir, d'être docile car on était nourri ; il donne l'impression d'être dans l'utopie à la recherche d'un monde meilleur. Personne ne trouve grâce à ses yeux, le chapitre qu'il consacre à Sakharov est stupéfiant qui, pour lui, est un dissident donc un traître à sa patrie alors qu'il se comporte lui-même comme un dissident mais qui ne quitte pas son pays et fait de la résistance sur place.
J'ai besoin de lire un bon roman pour me remettre. La note que je lui attribue est en lien avec le travail sérieux qu'il a effectué et des interrogations qu'il a soulevées en moi.
Note : 6,5/10
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«Mes vertèbres sont en place. Mon sang coule dans mes veines. Je viens de Russie.»
p 152

Même si l'aspect politique est important au gré des chroniques qui composent «Je viens de Russie» ce que je retiens, qui m'a touchée, c'est avant tout qu'à travers ces textes qui couvrent les années 1997 à 2011, apparaît un homme attachant, passionné, vivant, plein de contradictions, qui assume ce qu'il est en prenant des risques, en s'engageant, un homme qui aime ses semblables aussi, qui prend part à leur destin :


«Courage et patience, pitié et colère sont les quatre points cardinaux du Russe.

(...) Je n'ai absolument pas souvenir d'une seule personne dont je pourrais dire : c'est un salaud de première qui ne mérite que la mort. Tous les hommes que j'ai rencontrés brillaient par leur extravagance, leur cruauté ou leur bassesse extrême. Tels qu'ils sont, on aimerait les protéger et les choyer.

Bien sûr, on peut toujours tuer quelqu'un, mais en règle général, il vaut mieux éviter. Laissez-les vivre, tous.

Je me sens un lien de parenté avec eux.» 
(chronique «Tous les russes autour d'une même table»)



Prilepine quand il parle de son enfance, de son grand père qui a combattu les nazis («Nikolaï Egorytch, mitrailleur») et de son amour fusionnel pour la terre mère, la terre russe, le sang de cette terre, s'inscrit dans la lignée des écrivains et poètes russes qui l'ont précédé (Essenine, Bounine, par exemple, qu'il semble beaucoup aimer) :


«La terre a des qualités indubitables. A la différence des hommes, elle se tait. On peut prêter l'oreille à son silence et en capter la nature : est-il sombre ? tendre ? majestueux ?


Le sang aussi est silencieux, son flux est semblable à celui du temps. On peut ouvrir les veines du temps, et alors il coule hors du corps et déborde dans l'eau chaude, dans la serviette roulée en boule, dans les cris des proches et l'horreur curieuse de ceux qui n'en sont pas.» p10
( chronique «Le sang chante, la terre est en liesse»)

Son «nationalisme» (entre guillemets car ce mot n'a pas la connotation péjorative qu'on lui prête chez nous. Pour comprendre ce qu'il nous dit, ce dont il rêve, il faut abandonner tous nos préjugés occidentaux vis à vis de la Russie) se renforce par réaction face à la destruction et au pillage de toute la société russe tombée aux mains de mafieux qui ont volé les biens de l'état et les exploitent à leur seul profit, la grande braderie des années 1990, les années Eltsine que Prilepine qualifie de «bordel démocratique». Quand l'URSS a disparu ce n'est pas à cela que s'attendait le peuple russe humilié et appauvri par un libéralisme sauvage.


«Le pays est exhibé comme un animal qu'on vient de tuer à l'abattoir, les quatre fers en l'air, les entrailles ouvertes : approche-toi et viens te réchauffer les mains.
La réalité est évidente, elle s'autoproclame ; inutile de se plonger dans un livre pour faire tomber le voile de nos yeux et tout comprendre. Tout est visible -- il suffit de regarder.»
p 72 73(chronique «Encore un coup du petit Poucet»)

Zakhar Prilepine me séduit par son langage emporté, violent, imagé, sans détours dans lequel percent des notes de poésie, de tendresse et d'humour. Et oui, il peut en déranger plus d'un... Mais qu'il séduise ou dérange il mérite d'être lu.
Merci à Babelio dans le cadre de Masse Critique et aux éditions La Différence pour m'avoir offert ce livre qui m'a fait découvrir un auteur russe que je vais continuer à lire.
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Je viens de Russie est une série de chroniques écrites entre 1999 et 2011 par Zakhar Prilepine sur son pays, ou plutôt sa patrie, la Russie, comme le titre le laisse supposer.
Zakhar Prilepine, et il est important de le signaler, n'est pas un écrivain ordinaire. Cet homme d'une quarantaine d'année, qui a combattu en Tchétchénie entre 1996 et 1999, est un membre important du parti National-Bolchévique et un des intellectuels protestataires les plus célèbres de Russie (avec tout ce que cela implique).
A travers ses chroniques russes, l'auteur nous fait découvrir la Russie des trente dernières années dans les différents domaines que sont la politique,la société, la culture, l'économie. Mais le rôle de l'écrivain et celui de l'écriture sont aussi abordés ainsi que des thèmes plus philosophiques: qu'est ce que posséder? La société de consommation, la révolution plutôt que l'évolution...
Au fur et à mesure de ma lecture je me suis bizarrement rendue compte que je me faisais une image plutôt simpliste de la Russie actuelle alors qu'elle se révèle complexe et bouillonnante (de l'intérieur, à l'extérieur nous nous en sommes aperçus...) et qu'elle reste encore hantée par son passé récent, "hantée" n'étant en rien un terme négatif mais une façon de dire que le passé soviétique et socialiste est loin d'être effacé pour la plupart des russes, notamment pour Zakhar Prilepine. Car, comme le signale l'auteur lui-même, sa patrie n'est pas la Russie mais l'Union soviétique. Il ne faut donc pas chercher ici un livre distancié sur la Russie mais un ouvrage subjectif voire subversif.
Je viens de Russie est donc un livre engagé. Et même si nous ne sommes pas toujours d'accord avec les idéaux ou les critiques émis par l'auteur, cela fait du bien de voir et de lire des Hommes engagés, enragés dans ces temps plus ou moins aseptisés. Cela fait du bien de voir et de lire qu'il y a encore des Hommes qui se battent à coup de mots et de réflexions et non par images, slogans ou buzz. de plus, à aucun moment l'auteur n'oblige, n'incite les lecteurs à penser comme lui. Il le dit lui-même: c'est sa vision des choses et il ne prétend pas avoir raison. Point important aussi: ce livre n'est pas une ode au stalinisme ou l'expression d'une nostalgie communiste. Zakhar Prilepine ne nie pas les souffrances et les échecs du passé mais il s'interroge: est-ce que nous sommes plus heureux aujourd'hui? Avons-nous fait mieux? Et surtout, suis-je fier, à l'heure actuelle, d'être russe? Je vous laisse deviner les réponses. Enfin, ses réflexions nous invitent nous aussi à nous poser ces questions: que faisons nous pour notre pays? Quelle valeur accordons -nous à nos vies?
Quelques mots sur l'écriture pour finir. Je ne sais pas si c'est dû à la traduction mais j'ai trouvé que le style manquait de limpidité. Toujours est-il que je pense que le texte est plus rythmé et sonnant dans sa langue d'origine vu la quantité de références aux poètes et aux écrivains faites par l'auteur (de la fin du XIXème siècle à la moitié du XXème siècle en majorité évidemment).
Je viens de Russie est un livre d'amour et un livre qui réveille. Assurément.
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Ces chroniques écrites en 1999 et 2011 sont de diverses longueurs, d'intérêt varié et de compréhension plus ou moins évidente. Ce sont des articles politiques, Zakhar Prilepine est très engagé contre le régime actuel, contre les libéraux et l'ouverture au capitalisme sans garde-fou, sociétales, sociales, littéraires, selon les humeurs et les envies de l'écrivain. Elles ont toutes en commun de parler de la Russie d'aujourd'hui, parfois sur un mode revendicatif, parfois en parlant de l'histoire de ce pays et de ses habitants pour mieux tenter d'expliquer les raisons pour lesquelles selon lui, le capitalisme sauvage de ces vingt dernières années ne fonctionne pas. Z. Prilepine ne prétend pas avoir raison, il prétend avoir des opinions, des avis ni plus légitimes ni moins que les avis des gouvernants actuels, et souhaite les exprimer sans crainte pour lui ou pour les siens. Car en Russie, il ne fait pas bon être contre V. Poutine : contrôles fréquents, intimidations pour les actes les plus insignifiants.
Ces chroniques sont un excellent moyen de se faire une idée non passée par le filtre des médias et politiques occidentaux : on est avec quelqu'un de l'intérieur, comme disait Francis Cabrel qui n'a rien -enfin peut-être m'avancé-je- de russe mais c'était juste pour montrer l'étendue de ma connaissance en matière de chanson française ! Z. Prilepine vit en Russie avec femme et enfants, il participe à la vie littéraire, intellectuelle, politique de ce pays qu'il aime tant, au point parfois de virer carrément nationaliste, et là, j'avoue que je coince un peu ; bon, du chauvinisme, pourquoi pas, on aime bien dire du bien de son pays quand il le mérite, mais dans quelques chroniques je trouve qu'il va un peu loin. Ceci étant, la Russie a été tellement décriée que tenter de la rétablir aux yeux de tous est une tâche quotidienne à laquelle s'emploie aisément l'auteur. Il reste fidèle à ses idées qui sont de ne pas jeter tout le passé de son pays avec Staline et ses millions de morts.

Dans ses écrits, il n'est pas tendre, ni avec Gorbatchev ou Eltsine que nous voyons en Occident comme les précurseurs de l'ouverture du pays à la liberté, ni avec V. Poutine, ni avec les apparatchiks du pouvoir actuel ou les courtisans. Il peut cependant l'être dès qu'il parle de sa vie d'enfant, de sa bien-aimée et de ses enfants et de son pays, de sa culture. C'est un livre instructif, parfois excessif qui me renvoie une image assez fidèle de celle que j'avais avant du peuple russe : "Je raconte qu'il existe un mythe sur l'attirance intime des Russes pour une main de fer, le despotisme et la tyrannie. Mais que les Russes se rappellent et n'apprécient pas moins la clémence de leurs dirigeants que n'importe laquelle de leurs décisions autoritaires." (p.81) Un mythe qui n'en est pas vraiment un, comme il le montre dans ces textes : son peuple aime avoir à sa tête des hommes forts, puissants qui savent montrer qu'ils ont de l'audace et qu'ils n'ont pas peur, il aime aussi les voir humains, et c'est sur ce paradoxe que Vladimir Poutine forge sa stature et son pouvoir qu'il n'est manifestement pas prêt de perdre au vu des derniers événements en Crimée particulièrement et plus largement en Ukraine.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Au travers de ces chroniques écrites sur les dix dernières années, Zakhar Prilepine nous dresse un portrait de la Russie saisissant de réalisme. Son style fluide permet de nous emmener avec lui sur chacun des sujets qu'il aborde, en convoquant aussi bien l'anecdotique, le pittoresque, les souvenirs, que la réaction à chaud à des sujets d'actualité. Si l'on est parfois un peu dépassé par des sujets politiques que l'on maîtrise mal, on peut être bouleversé à la page suivante par des portraits étincelants, décapants ou édifiants de ses compatriotes. Cette mosaïque nous donne de la Russie une image réactualisée et nécessaire.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
«Pourquoi La terre russe est-elle ainsi faite qu’il faut toujours tuer ou mourir en son nom ?


Question futile, toutes les terres sont ainsi faites. Ce qui importe, c’est de trouver sa terre, de sentir qu’on a des racines, qu’on est solidement ancré et que pas un vent déchaîné ne saura nous en arracher. Et soudain on comprend que tuer pour elle ne sera peut-être pas nécessaire et que vivre pour elle est un pur plaisir. 
Ma terre est heureuse, légère comme une plume, elle porte la joie, elle danse en mesure, elle nous accueille quand nous sommes prêts à tomber. p11
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Quand le grand Fedor Mikhaïlovitch (Dostoïevski) affirmait que cette même beauté sauverait le monde, ce n’était pas aux belles personnes ni aux beaux paysages qu’il pensait.
Il parlait de la beauté d’un acte, de celle de la virilité et de la féminité, de la beauté à la fois limpide et honnête. P 25
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L’histoire russe est aussi ambivalente que le caractère russe. La Grande Russie est en même temps la Russie minable. A l’époque des plus grandes libertés, partout naissent des troupeaux d’esclaves et les hommes les plus connus du pays, ces derniers temps, sont des esclaves absolus. Pendant les périodes d’oppression, des gens étonnamment libres se manifestent et ce sont eux, leurs paroles et leurs gestes, qui finalement définissent leur temps. P 102
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« Rappelez-vous son visage (Gorbatchev), fermez les yeux et vous verrez un poisson avec une grosse tête, au regard calme, lent, et qui agite la queue avec mollesse, indifférent au fait que sa famille, ses voisins, ses enfants soient en train de se faire dévorer. Mais sa léthargie est trompeuse : il se libérera avec aisance de l’hameçon, du filet, et reviendra plus tard, toujours aussi calme, ouvrant la bouche d’où s’échappent des bulles insensées. P 38

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En fait, j’ai régulièrement l’impression de vivre dans le plus ignominieux des pays d’Afrique. Je ne fais pourtant rien de mal. Je n’enfreins pas la loi, je paie mes impôts, j’élève mes enfants, j’écris des livres. J’ai sur la Russie une opinion différente de celle des hommes au pouvoir mais jamais je n’ai appelé à les renverser par la violence. P 90
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