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Jean Cocteau (Autre)
EAN : 9782253010289
190 pages
Le Livre de Poche (15/05/2003)
3.55/5   550 notes
Résumé :
Radiguet avait vingt ans quand il écrivit Le Bal du comte d'Orgel. Le sujet? Impossible de trouver plus conventionnel: le mari, la femme et l'ami de la famille. Mais la convention et la bienséance, ici, couvrent la plus trouble et la plus licencieuse des chastetés. Mme d'Orgel aime son mari qui lui retourne une aimable indifférence, mais qui va commencer de l'aimer "comme s'il avait fallu une convoitise pour lui en apprendre le prix". Et c'est l'amour que François é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
3,55

sur 550 notes
J'ai beaucoup entendu parler de Radiguet avant de l'avoir lu et ce que j'entendais m'intriguait beaucoup. Cet homme aurait réussi, avant de décéder alors qu'il avait à peine vingt ans, à écrire quelques livres d'une exceptionnelle maturité psychologique, en usant d'un style lapidaire et précis. Je me demandais si les qualités d'écrivain de Radiguet n'étaient pas un peu surfaites en fonction de son destin tragique et fulgurant.
Ma curiosité s'est donc lentement aiguisée sur l'anomalie temporelle que Radiguet constitue dans le monde restreint des grands écrivains jusqu'à ce qu'un petit espace se dégage au travers de mes nombreuses lectures. Elle s'est alors abattue avec avidité sur cette petite plaquette contenant la moitié de son oeuvre romanesque et a rencontré si peu de résistance que tout l'espace temps dont j'aurais disposé y a été irrésistiblement absorbé pour quelques heures. C'est indéniable, cette histoire de coeur a su faire résonner les rouages de ma constitution pneumatique à un train infernal et cela pour de multiples raisons.
Premièrement, le petit monde de la mondanité, où se déroule la trame narrative, nous est bien vite rendu familier en même temps que les personnages clés du roman.
Ensuite, le cercle relationnel qui unit les personnages principaux est vraiment très bien montré. Cette histoire de coeur se déploie en effet d'abord dans une sorte de huit clos sartrien, où chacun aime celui qui ne l'aime pas. Mahaut, qui est une sorte de Virginie, aime en effet passionnément son mari, le compte, aristocrate peut-être inspiré du Baron de Charlus, qui ne l'aime pas d'un même amour, ce dernier aimant plutôt François, sans trop savoir pourquoi au départ, tandis que François, personnage classique de semi-parvenu, aime Mahaut. le maléfice du huis clos sartrien est toutefois étouffé dans l'oeuf puisque le triangle des amours fonctionne simultanément par personnages interposés : Mahaut apprécie François puisqu'elle aime le compte et que le compte apprécie François; le compte aime François puisque ce dernier aime Mahaut et lui fait donc apprécier la valeur de sa femme et enfin, François aime le compte puisqu'il est aimé de Mahaut et que son amour veut le bonheur de son aimée.
D'autre part, l'aspect psychologique du roman est très bien monté. Procédant comme si il voulait démontrer, en dehors de l'horizon religieux, le principe pascalien selon lequel le coeur a ses raisons que la raison ne saurait voir, Radiguet pose la réalité ontologique de l'amour dans les ombres de l'inconscience. Ces personnages ignorent qu'ils aiment et agissent d'une manière qui constitue d'abord un mystère pour leurs consciences propres.
« L'histoire de coeur », pourtant fort complexe, est ainsi très clairement présentée au lecteur comme destin s'imposant à partir des profondeurs de leurs inconscients respectifs, de leurs « mondanités » au sens de l' « être-dans-le-monde » heideggérien. Dans ce roman, la vérité des êtres est toute sous-terraine, les consciences servent de réceptacle à l'actualisation des êtres déjà prédéterminés, les actions des personnages suivent plutôt les ordres de déterminismes inconscients et sont d'ailleurs perçues rétrospectivement comme mystérieuses par les personnages eux-mêmes : « Vivre un conte de fées n'étonne pas. Son souvenir seul nous en fait découvrir le merveilleux. » (25)
La situation du roman aboutie en effet lorsque l'amour arrive au niveau de la conscience des personnages. C'est donc à force de gestes inexplicables et obscures que la lumière finit par se faire, que l'amour se révèle comme une évidence aux différents personnages, le cas le plus intéressant, à mon avis, étant celui de l'amour que Mahaut finit par avoir pour François.
C'est, en effet, lorsque Mahaut réaliste l'insouciance du compte à son endroit qu'elle se tourne vers François en s'en déclarant intérieurement amoureuse. C'est l'énonciation interne d'un amour qui n'a rien de vrai, en dehors d'une protection psychologique face à l'affront que constitue le dédain du compte pour son amour, qui tient lieu de cet amour, qui actualise cette possibilité abstraitement, sans que François en soit la cause directe et concrète. François sera aimé par Mahaut comme une pure idée protectrice, un cataplasme devenu essentiel pour arrêter une hémorragie de coeur qui aurait pu être mortelle. C'est un véritable « amour » de survie. le phénomène est peut-être plus répandu qu'on pourrait le croire dans les histoires de coeurs de l'humanité féminine quand on y pense, mais l'exposer aussi brillamment constitue, à mon avis, un exploit tout à fait admirable.
Bref, dans ce monde mondain, où les affaires de coeur sont beaucoup trop profondes pour prendre une place importante, où l'on vogue dans les profondeurs brumeuse de l'inconscient et où Mahaut vit en étrangère sans le savoir, cet « amour », pour François, ne tardera pas à devenir officiel. le compte d'Orgel n'y trouvera évidemment aucune raison de s'émouvoir, de même qu'il n'a aucun scrupule moral dans ses propres infidélités, qu'il accomplie d'ailleurs exclusivement en fonction d'impératifs mondains.
Il faut être dénué complètement de passion pour pouvoir dominer parfaitement son objet et ce détachement absolu ne devient possible que si on l'a d'abord expérimenté. Or, les rouages de l'amour sont si élégamment et finement présentés au lecteur, dans un amalgame tellement maîtrisé de profondeur et d'ironie qu'il faut se rendre à l'évidence : tout cela tient assurément du prodige, d'un très jeune prodige d'à peine vingt ans.
Au moins sur le plan de l'amour, Baudelaire semble donc bien avoir eu raison de dire que l'homme est un enfant égaré. Toutes les possibilités sont bien présentes dans cette oeuvre génialement juvénile. Aucun égarement d'actualisation ne vient gâcher la pureté du portrait.
On trouve ainsi, en apparence, autant de maturité qu'on pourrait en trouver dans le serein dégrisement envers le vivant qu'apporte avec elle le lent déploiement de la sénescence. Et pourtant, il ne faut pas s'y tromper, si Radiguet est génial, il demeure un très jeune écrivain qui s'amuse à un exercice dont la cruelle perfection fait voir un jeune homme brillant qui a encore l'illusion de tout comprendre.
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Après la lecture de la Princesse de Clèves, il m'était impossible de ne pas lire le Bal du Comte d'Orgel, de Raymond Radiguet ! L'histoire est à peu près semblable : un couple fait face à l'amour de la femme pour un ami de la famille; ici les personnages sont aussi nobles, Mr. Anne d'Orgel, et sa femme, Mahaut font la connaissance de François de Séryeuses, un jeune étudiant. Pour François, c'est immédiatement le coup de foudre. Mais le jeune homme ne veut pas admettre ses sentiments, surtout pour une femme si fidèle et chaste.
Mme d'Orgel, de son côté, fait beaucoup penser à Mme de Clèves, passionnément amoureuse d'un autre homme, mais qui, par vertu, reste fidèle à son époux...Toutefois, ces deux histoires se différencient de par leur époque, respectivement XVIème et XXème siècle, donc la vision d'une infidélité ne serait pas la même !

J'ai beaucoup aimé ce court roman, tout comme l'écriture si talentueuse du jeune prodige Raymond Radiguet, qui écrivit cette merveille à vingt ans seulement, l'âge de François dans le roman. Les personnages m'ont beaucoup plus, de François à Mirza en passant par M. et Mme d'Orgel ; tout comme l'impression qui se dégage de ce roman, très agréable et qui m'a conquise...

Bref, encore une fois, un très bon moment de lecture, et un roman que je relirais avec grand plaisir !

A lire !!
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L'amour coup de foudre, mais l'amour interdit.
L'amour inavoué, inavouable.
L'amour que chacun croit non partagé.
L'amour étrange encore, qui ne peut se laisser deviner, comme un jeu, qu'en présence du mari.
L'amour avoué enfin mais que les conventions et la peur du scandale étoufferont au risque de le voir s'épanouir.
Voici sans conteste, un texte nettement romantique, au style agréable à lire.
Et comme dans le diable au corps, un leitmotiv : ce besoin maladif de l'amant d'aimer le mari de sa maîtresse.
Ce second et dernier roman de Raymond Radiguet, écrit alors qu'il n'avait pas vingt ans et qu'il devait mourir avant même sa publication, m'a laissé ce goût subtil de la nostalgie, de l'errance de l'esprit comme « le diable au corps » et comme tous ces grands textes romantiques que j'aime tant.
Serais-je une midinette ?
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Le bal du comte d'Orgel est un petit bijou de subtilité et de justesse.
Les non-dits ont tellement de force dans la communication que leurs silences hurlent dans votre crâne pendant des minutes qui s'éternisent. Suspendu à des lèvres, le silence résonne comme un écho destructeur qui s'amplifie jusqu'à l'implosion du sujet. Ce roman est si pertinent dans la description de l'âme humaine qu'on peut aisément s'identifier et revivre des moments difficiles, des moments où l'on passe à côté de l'autre et de son message. Voire on tombe dans un pur paradoxe, quoi que l'on fasse cela sera sujet à caution. Dans les détours d'une hésitation, d'une respiration qui suspend la venue d'une réponse, l'interprétation valable à un instant peut être chamboulée, faussée ou confirmée et imprime une marque indélébile pour qui vit dans cet attendrissement des sens. Et c'est ce que ressent Mahaut, madame d'Orgel, d'autant plus fort quand elle découvre son amour pour cet homme, entré dans son cercle relationnel par l'entremise de son mari, flatté de jouer avec les sentiments des autres, lui qui ne savait qu'exprimer ce qui ne le touchait pas. Que l'on «est malhabile en face d'un incrédule.» Un triangle amoureux pénétrant.
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Deuxième et ultime roman de Raymond Radiguet, publié posthume.
C'est l'histoire d'un amour aussi chaste que puissant, et l'illustration du classique triangle amoureux.

Nous sommes dans l'entre-deux guerres. Le couple d'Orgel organise des bals dans son hôtel particulier : échange de mondanités entre la noblesse de cour et la noblesse féodale. Ils rencontrent François de Séryeuse, jeune homme qu'ils prennent en affection. Ce dernier tombe éperdument amoureux de la comtesse d'Orgel mais refuse au départ de se l'avouer par amitié pour le comte. Voir un homme amoureux de sa femme la fait désirer davantage au comte. Chacun y trouve du positif. Commence alors la valse des sentiments, le trouble des émotions : séparés ou en présence de l'autre, la réaction n'est pas la même. Ils vont connaître le manque dû à l'absence, la jalousie, le bonheur de se côtoyer sans même parler.

Ce roman est court mais la psychologie des personnages est détaillée et une tension de plus en plus forte s'installe. On sent un drame se préparer. Cependant les réactions ne sont jamais tout à fait celles que l'on prévoyait.
L'écriture est agréable, le style léger.
Une découverte intéressante.
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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Paul accompagna jusqu’à la Bastille François qui prenait le dernier train pour Champigny. On appelle ce train le train des théâtres. Il ne s’emplit qu’à la dernière minute, et de singuliers voyageurs. Ce sont des acteurs et des actrices, pour la plupart demeurant à La Varenne, et plus ou moins mal dégrimés selon la distance qui sépare leur théâtre de la gare. Il ne faudrait pas juger par ce train de la prospérité des théâtres à Paris, car on y rencontre plus de comédiens que de spectateurs. François de Séryeuse était en avance. Il monta dans un compartiment occupé par une famille de braves gens, qui venaient du spectacle. Elle sentait la naphtaline. Le petit garçon, très fier qu’on lui eût confié la garde des billets, pour imiter un geste paternel, les laissait dépasser au revers de sa manche. Le chef de la famille tenait d’une main et caressait de l’autre comme un animal, un chapeau claque d’une forme ancienne. Il faisait avec ce chapeau mille pitreries pour tenir les enfants éveillés. Il accompagnait ces farces d’un boniment débité avec l’accent des clowns, qui les faisait rire aux larmes. Ensuite, le frappant de sa main droite, il présentait une galette noire. – Tu n’as pas perdu les billets, Toto ? s’inquiétait-il de temps en temps. Ce ne serait pas la peine d’avoir pris des premières ! La dame et sa grande fille, honteuses du brave homme à cause de la présence de François, se plongeaient dans le programme du spectacle dont elles venaient et, lorsque les enfants trépignaient de joie, secouaient leur tête enveloppée d’une mantille. Elles souriaient, du sourire qui désavoue. François était gêné par la complicité féminine de la mère et de la fille. Alors que l’homme était heureux, que ce jour était pour lui un jour de fête, l’exceptionnel de ce même jour faisait souffrir les deux femmes. Elles pensaient qu’elles pourraient vivre ainsi chaque jour. Au moins leur plaisir eût-il été de faire croire, à un inconnu comme François, qu’elles étaient habituées à ces robes, au théâtre, aux premières classes. Mais l’attitude de leur bête d’homme était un aveu. François ne détestait rien tant que cette honte qu’éprouvent certaines femmes des classes médiocres pour l’homme à qui elles doivent tout. La mère et la fille, furieuses, ne se contentaient plus maintenant de sourire, elles tenaient tête. Alors que l’homme s’extasiait en bloc sur l’intérêt de la pièce, l’excellence des acteurs, du dîner au restaurant, le moelleux des coussins du wagon, elles opposaient de l’humeur à son enthousiasme : « Le wagon était sale, un acteur ne savait pas son rôle... » Des connaisseuses doivent se plaindre, pensaient elles. Et c’est, hélas ! ce que de bas en haut pense tout le monde. Le manège de ces femmes venait de ce qu’elles sentaient que François était d’une classe supérieure. Elles ne pouvaient deviner qu’il préférât à leur sottise la simplicité de leur trouble-fête. Le trouble-fête ne comprenait rien à cette scène. Il se consolait avec les enfants que n’avait point encore déformés le sentiment de l’inégalité. Aussi étaient-ils heureux comme des rois. Alors que le père en caressant ce chapeau haut de forme, qui l’amusait plus qu’il ne le flattait, était heureux de penser que son travail lui permettrait bientôt une autre sortie, leur robe gênait mère et fille, qui, l’une, pensait au tablier qu’elle mettrait le lendemain, l’autre à sa blouse de vendeuse...
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Paul accompagna jusqu’à la Bastille François qui prenait le dernier train pour Champigny. On appelle ce train le train des théâtres. Il ne s’emplit qu’à la dernière minute, et de singuliers voyageurs. Ce sont des acteurs et des actrices, pour la plupart demeurant à La Varenne, et plus ou moins mal dégrimés selon la distance qui sépare leur théâtre de la gare. Il ne faudrait pas juger par ce train de la prospérité des théâtres à Paris, car on y rencontre plus de comédiens que de spectateurs. François de Séryeuse était en avance. Il monta dans un compartiment occupé par une famille de braves gens, qui venaient du spectacle. Elle sentait la naphtaline. Le petit garçon, très fier qu’on lui eût confié la garde des billets, pour imiter un geste paternel, les laissait dépasser au revers de sa manche. Le chef de la famille tenait d’une main et caressait de l’autre comme un animal, un chapeau claque d’une forme ancienne. Il faisait avec ce chapeau mille pitreries pour tenir les enfants éveillés. Il accompagnait ces farces d’un boniment débité avec l’accent des clowns, qui les faisait rire aux larmes. Ensuite, le frappant de sa main droite, il présentait une galette noire. – Tu n’as pas perdu les billets, Toto ? s’inquiétait-il de temps en temps. Ce ne serait pas la peine d’avoir pris des premières ! La dame et sa grande fille, honteuses du brave homme à cause de la présence de François, se plongeaient dans le programme du spectacle dont elles venaient et, lorsque les enfants trépignaient de joie, secouaient leur tête enveloppée d’une mantille. Elles souriaient, du sourire qui désavoue. François était gêné par la complicité féminine de la mère et de la fille. Alors que l’homme était heureux, que ce jour était pour lui un jour de fête, l’exceptionnel de ce même jour faisait souffrir les deux femmes. Elles pensaient qu’elles pourraient vivre ainsi chaque jour. Au moins leur plaisir eût-il été de faire croire, à un inconnu comme François, qu’elles étaient habituées à ces robes, au théâtre, aux premières classes. Mais l’attitude de leur bête d’homme était un aveu. François ne détestait rien tant que cette honte qu’éprouvent certaines femmes des classes médiocres pour l’homme à qui elles doivent tout. La mère et la fille, furieuses, ne se contentaient plus maintenant de sourire, elles tenaient tête. Alors que l’homme s’extasiait en bloc sur l’intérêt de la pièce, l’excellence des acteurs, du dîner au restaurant, le moelleux des coussins du wagon, elles opposaient de l’humeur à son enthousiasme : « Le wagon était sale, un acteur ne savait pas son rôle... » Des connaisseuses doivent se plaindre, pensaient elles. Et c’est, hélas ! ce que de bas en haut pense tout le monde. Le manège de ces femmes venait de ce qu’elles sentaient que François était d’une classe supérieure. Elles ne pouvaient deviner qu’il préférât à leur sottise la simplicité de leur trouble-fête. Le trouble-fête ne comprenait rien à cette scène. Il se consolait avec les enfants que n’avait point encore déformés le sentiment de l’inégalité. Aussi étaient-ils heureux comme des rois. Alors que le père en caressant ce chapeau haut de forme, qui l’amusait plus qu’il ne le flattait, était heureux de penser que son travail lui permettrait bientôt une autre sortie, leur robe gênait mère et fille, qui, l’une, pensait au tablier qu’elle mettrait le lendemain, l’autre à sa blouse de vendeuse...
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La passion s'insinua en lui si habilement qu'il y pu à peine prendre garde. Cette nouveauté datait du jour où Mahaut assise sur la banquette du garde-feu parlait avec François de Séryeuse. Ce jour-là son mari l'avait convoitée comme si elle n'eût pas été sa femme.
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Ne pas vouloir être dupe, c'était la maladie de Paul Robin. C'est la maladie du siècle. Elle peut parfois pousser jusqu'à duper les autres.
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Un couple qui danse révèle son degré d'entente. L'harmonie des gestes du comte et de la comtesse d'Orgel, prouvait un accord que donne seul l'amour ou l'habitude.
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