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EAN : SIE109013_824
Marabout (30/11/-1)
4.15/5   27 notes
Résumé :
Il n'est pas d'amateur de mystère et d'épouvante qui, aujourd'hui, ne connaisse Jean Ray, l'un des écrivains les plus insolites de la littérature contemporaine. L'univers surprenant qu'il a créé, les visions fabuleuses et les mythes qui nourissent toute son oeuvre, ce recueil nous les restitue de façon magistrale. Sans la moindre contestation possible, les vingt-cinq nouvelles présentées ici forment le véritable évangile de toute la littérature fantastique du vingti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Les éditions Marabout collection Géant annonce la couleur en évoquant un titre tapageur : « Les 25 meilleures histoires noires et fantastiques de Jean Ray », le tout en gros caractère qui envahit toute la couverture. Cette esbroufe m'a alléché et en tant que néo adorateur de Jean Ray – c'est surtout par cette mélodie des mots.
Pourtant ce recueil de nouvelles est assez complexe dans son approche. Son ami Henri Vernes nous expliquait dans une belle introduction (« Jean Ray le démiurge »), que l'écrivain flamand avait la fâcheuse tendance à ne pas se relire. Ainsi les aventures de Harry Dickson ont été réécrites par la suite car jugé mauvaise par son créateur.

Ces 25 nouvelles sont disparates sur le fond et la forme. Si le premier récit, intitulé « La ruelle ténébreuse », m'a profondément ennuyé, surtout par sa longueur, fort heureusement d'autres m'ont donné du plaisir. Dans le lot on notera : « Dieu, toi et moi » plutôt poétique, « L'histoire du Wülkh » qui met en scène un chasseur et un animal fantastique, « Je cherche Mr. Pilgrim » une relation de jalousie, « Le cimetière de Marlyweck » à la chute étonnante, « Dents d'or » avec un détrousseur de cadavres, et enfin « La nuit de Camberwell » pour son côté humour noir.
Mais j'ai eu un énorme coup de coeur pour « Le gardien du cimetière », un récit horriblement bon, tout dans le fantastique, avec une atmosphère glauque et cette fin surprenante – du grand art.

À noter que la dernière nouvelle, « Storchhaus ou la maison hantée », est un récit inspiré par son ami Henri Vernes.

Dans ce recueil on retrouvera l'imagination, le talent, parfois l'humour noir, de temps à autre de belles proses. Il arrive parfois que certains textes soient un peu lents, longs. Quelques fois le texte démarre très bien et j'arrive frustré au bout, car l'auteur s'éparpille.
Toutefois chacun pourra trouver son compte sur les thèmes fantastiques et sombres que compose ce recueil. Ainsi il sera question de cimetières, de chasseurs, de maison hantée, de vampire et bien plus encore.

Il est bon de souligner également qu'une seule nouvelle est inédite à ce recueil – « Mr. Cless change de direction » –, toutes les autres ont vu au moins une parution dans d'autres ouvrages.
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J'ai acheté ce livre très jeune, nous devions le lire pour l'école. Finalement, c'est "la Peau de chagrin" que nous avons étudié. Alors je n'ai jamais oublié la première aventure, "la Ruelle ténébreuse..." qui se passe dans une maison tout aussi ténébreuse et envahie par des fantômes maléfiques. Sauf un! Un fantôme blessé par un coup d'épée, (assurément fantastique...) et qui parvient à apitoyer une des habitantes de la maison. Elle va le soigner et le guérir, et tous les deux vont immatériellement et réellement tomber amoureux l'un.e de l'autre...

Mais la bataille sera rude... ce sera le fantôme (et son amante...) ou le dernier personnage combattant de la nouvelle. Je ne sais pas si je raconte bien cette nouvelle, je ne l'ai plus relue depuis des années... et il me semble qu'il y avait deux versions de cette histoire. N'empêche qu'à quinze ans, j'avais beaucoup aimé, alors que le fantastique et la science fiction n'ont jamais été ma tasse de thé...
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Il n'est pas d'amateur de mystère et d'épouvante qui ne connaisse pas Jean Ray, de son vrai nom John Flanders.
Il est l'un des écrivains les plus insolites et déroutants de la littérature populaire contemporaine.
Ce recueil, paru en 1961 est maintenant un classique et une pièce majeure de l'oeuvre prolifique et talentueuse de Jean Ray.
La première nouvelle "la ruelle ténébreuse" donne le ton que l'auteur saura entretenir jusqu'à la dernière page.
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Un excellent recueil d'histoires fantastiques provenant de l'univers de Jean Ray, Réunies dans les années 60 au sein de la collection Marabout. Baroque et gothique. Ces nouvelles gardent tous leurs venins de nos jours.
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Un classique de la littérature fantastique, lu il y a bien des années mais à recommander à tut amateur pour découvrir cet auteur flamand particulier. Une petite pépite à déguster.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ces tombeaux de riches, aux allures de mausolées, se prêtent à ce que je désire d’eux : il suffit d’éloigner à la pelle quelques pieds cubes de terre pour arriver à la dalle verticale qui sert de porte d’entrée à leurs occupants.
Ne croyez pas que je veuille vous apprendre comment violer une tombe.
En Angleterre dans les concessions à perpétuité, les chambres où l’on dépose les morts sont rarement sous terre ; on les ferme à l’aide de quelques briques et de plâtres avant de clore le tombeaux proprement dit en rajustant la dalle verticale.
Ces briques, quand le plâtre est encore frais, s’enlèvent et laissent remettre à leur place ; facilement ; le plus dur c’est d’enlever le cercueil.

« Dents d’or »
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Jean Ray le démiurge
L'oeil est gris, redoutablement fixe, semblable, dans les plis des paupières, à l'objectif froid, implacable, d'une caméra. C'est un oeil à peine humain. Un oeil d'oiseau de proie s'il n'était si pâle. A la rigueur un oeil de bourreau, d'inquisiteur sans passion, ou encore de gargouille ressuscitée de son rêve minéral.
Et, soudain, cette dureté paraît se diluer, comme si une eau doucement remuée passait sur cette prunelle trop claire, en lavait l'insoutenable éclat pour mettre une tendresse presque enfantine dans le regard. Un regard, qui, tantôt inhumain traverse maintenant le monde des hommes, se pose sur toutes choses avec amour et amitié, pour basculer ensuite, tout à coup, vague et inaccrochable, dans un autre inconnu, dans ces "profondeurs où l'homme ne va pas"...
(extrait de la préface signée Henri Verne insérée dans l'édition parue chez "Marabout" en 1961)
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Ceux qui songent à l’enlisement ont, en général, une page immortelle de littérature en tête ; heureusement cette magnifique prose à menti. L’agonie de l’enlisé ne perdure pas jusqu’au moment où les ténèbres montantes du sable lui emplissent les yeux.
Une fois que la poitrine est prise dans l’étau finale de la terre, la vie humaine s’envole.

« L’histoire de Wûlkh »
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John regarda le ciel oxydé par les brouillards salins ; des vols d’échassiers y menaient de monômes chagrins.

« Le dernier des voyageurs »
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Présentation des Derniers contes de Canterbury, de Jean Ray
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