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EAN : 9782258115743
360 pages
Presses de la Cité (04/06/2015)
3.6/5   48 notes
Résumé :
Victime du tsunami de 2004, Anna Jensen a été déclarée cliniquement morte pendant quelques instants.

Depuis elle est hantée, la nuit, par d'angoissantes visions de l'enfer, et par l'image d'une femme mourant dans d'atroces souffrances. Aidée par Will Aberdeen, journaliste new-yorkais enquêtant sur les expériences de mort imminente, elle cherche à comprendre le sens de ses cauchemars. Au fil de sa quête, elle découvre qu'elle est la réincarnation d'une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 48 notes
Pour un premier roman, on peut dire que c'est réussi ! Tous les ingrédients sont là pour attirer le lecteur : un rythme haletant, une écriture agréable, de grands moments de suspense... que dire de plus ? On passe du XVIIIe siècle à nos jours, d'une religieuse à une jeune graphiste parisienne... le tout s'imbrique parfaitement. Certes le schéma est connu et, je dois bien l'avouer, ce n'est pas forcément ce que je préfère. Je ne suis pas férue des passages dans le temps. Pourtant, ici, cela passe parfaitement bien. Peut-être est-ce aussi parce que Sophia Raymond s'appuie sur certains faits et lieux réels. D'ailleurs, vous pouvez en voir un peu plus sur son site.

Bref, pas grand chose à dire de plus si ce n'est Bravo ! Ah, si, j'oubliais : L'éditeur, voulant attirer le public, précise que ce roman est dans la lignée du Da Vinci Code, ce qui est à double tranchant car beaucoup n'ont pas aimé. Personnellement, je n'ai pas vraiment vu de lien avec ce dernier, la romancière ayant su, très judicieusement, imposer son histoire sans pour autant faire référence à une autre.

Un grand merci à Babelio, à Sophia Raymond ainsi qu'aux Éditions Presses de la Cité pour cette belle découverte.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Lisbonne 1755. Une jeune nonne, Estrela, a eu une vision : la capitale du Portugal rayée de la carte par un tremblement de terre. Ainsi débute le Cercle de Dinas Bran. À la fois roman d'amour, thriller ésotérique et enquête policière, ce livre nous plonge rapidement dans une histoire sans aucun temps mort. On voyage beaucoup et c'est peu dire. Des Amériques au Portugal, des Etats-Unis à la France, en passant par le tsunami de 2004 en Thaïlande, du dix-huitième siècle à notre époque c'est un véritable tourbillon qui entraîne le lecteur. Entre croyances millénaires et légendes celtiques, les deux personnages principaux, Anne Jensen, une graphiste traumatisée par une expérience de mort imminente et Will Aberdeen, un journaliste américain mandaté par son journal pour couvrir un congrès à Paris, vont devoir affronter des criminels mystérieux qui semblent guidés par le Diable en personne.
Pourquoi le sort s'acharne-t-il sur Anne, comment se fait-il que chacune de ses rencontres se soldent par un assassinat? Quels sont ces sentiments puissants qui unissent Anne et Will? Ces questions alimentent une enquête qu'ils vont devoir mener à son terme afin de connaître la vérité.
Paru une première fois en format numérique et suite au succès rencontré, le premier roman de Sophia Raymond n'a pas à rougir d'une comparaison avec d'illustres romans de ce genre. Mais, si le fond est riche et documenté, la forme laisse parfois à désirer. Répétions et poncifs sont nombreux et il n'est, parfois, nul besoin de tourner la page pour deviner la fin d'une phrase ou d'un paragraphe, ce qui altère le rythme du roman. Il aurait, certainement, été nécessaire de retravailler le texte avant sa parution papier. Il en reste tout de même un roman qui saura combler les amateurs du genre.
Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour cette opération de masse critique.
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C'est ce que j'appelle un thriller Nouvelle Génération: une enquête avec une pointe d'amour et une once de fantastique. Un policier avec un supplément d'âme. Un bonheur à lire, car il a quelque chose de « plus ».

Parlons Amour, car c'est ce qui fait tourner le monde (ou du moins le mien…;).). Quelle histoire magnifique, cet attachement entre deux êtres qui dépasse le temps et l'espace, voire les lois même de l'existence. L'évolution de ses personnages nous fait chambouler le coeur, et les doux rêveurs sauront y voir l'Idéal de l'amour.

Concernant, le cadre et les faits historiques qui jalonnent tout le récit: on en prend plein les yeux!!!! Entre les voyages en mer jusqu'au tsunami, en passant par la foret de Brocéliande pour arriver aux légendes celtes: autant dire que l'embarquement est dangereux! Tout est mené tambour battant entre Histoire et Légendes, pour nous couper le souffle au creux de la vague. Les éléments se déchaînent autour de ce fameux chaudron de Gundestrup, nous faisant vibrer entre deux dates clefs (1755/2012) qui se font écho dans un fracas terrible.

Les anciens en parlaient comme de la foret des mirages et des illusions. Une terre sauvage, ou des fées aux chants envoutants trompent le profane égaré, où l'écho du choc des épées résonnent sur les roches de schiste rouge teintées du sang de preux chevaliers. (…) il se dit que, lors du passage de la saison claire à la saison sombre, la foret ouvre ses portes aux créatures de l'Autre Monde. p268

L'intérêt de ce thriller tient dans cet ensemble de thèmes aux frontières du réel. Entre EMI, réincarnation , magie, rituels occultes, on est amené à se poser mille et une question, et c'est ce cheminement de l'esprit qu'il faut retenir. L'auteure en plus de mettre une belle histoire en scène, avec fluidité et simplicité, nous ouvre un champ de possible entre romantisme et croyances païennes. Toutes ses portes ouvertes sur des faits intangibles, servis dans une course contre la montre, nous fait tourner les pages à toute allure et dévorer ce livre qui recèle bien des qualités!

En bref, une lecture que je conseille de tout mon coeur, car j'y ai cru, j'y ai senti un potentiel présent et à venir…Un doux moment de lecture entre rêves et réalités. Une histoire à défier nos croyances et nos idéaux.

Lien : https://fairystelphique.word..
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Avant de démarrer ma chronique je tiens à remercier Babelio et les éditions Presses de la Cité pour cette lecture à la croisée des EMI et des mythes celtes.

Je vais rentrer directement dans le vif du sujet. Inutile de tourner autour de ce vieux chaudron mystique. Ce premier roman de Sophia Raymond m'a laissé une double impression : la première n'est pas bonne du tout et la seconde est plus clémente. Pour faire clair, la première moitié du livre m'a agacé avec ses nombreux défauts alors que dans la seconde partie, le récit a pris suffisamment le dessus pour que je ne lâche plus l'histoire.

Les personnages :
Ce sont tous des caricatures. Autant les personnages principaux que secondaires. Ce sont des portraits types qui collent parfaitement à ce genre de roman historico-ésotérique. Peu recherchés, sans profondeur, et connu de tous tellement ils sont usés jusqu'à la corde. Malheureusement, le concept de vie antérieure n'apporte rien à leur banalité. Entre le beau journaliste, célibataire endurci, sceptique (mais pas vraiment en fait), ambitieux, à la carrière prometteuse ; la charmante illustratrice hantée par des visions infernales, claustrophobe (mais pas tant que ça en fait), fragile et torturée ; le grand méchant milliardaire condamné par un cancer en quête d'immortalité (et qui fait presque office de figurant tellement ses apparitions se font rares) ; l'homme de main robotique, tueur à gage sadique, aussi froid qu'un iceberg et peu loquace ; le duo de flic suffisamment stupide pour tout gober et s'empêtrer dans des hypothèses fondées sur aucun élément tangible ; etc.
A cela s'ajoute les personnages-objets, ceux que les auteurs utilisent clairement pour leurs desseins avant de les jeter aux ordures (ou de tout simplement les tuer…).

Le style :
Sophia Raymond a un style très simple. Elle va a l'essentiel, ne s'embarrasse pas de descriptions ou alors nous propose des décors attendus (cf. le bureau du professeur Bapteste = diplômes au mur, revues scientifiques sur le bureau…). Il n'y a que peu de place à l'originalité dans ce livre. Les clichés sont récurrents. C'est convenu.
Elle a un style que je qualifierais d'auto-spoilant. En d'autres termes, elle a tendance, dans sa manière de présenter les choses, à annoncer la suite du récit. Il n'y a aucun suspense, aucune subtilité, aucune surprise. C'est d'autant plus flagrant que les chapitres sont courts et que l'action va vite.
Sophia Raymond utilise également une tournure de phrase que je ne supporte plus en littérature pour conclure un passage ou un chapitre : "Et Will était loin de se douter que ce message allait bouleverser sa vie à tout jamais." (p. 25) ; "Il ignorait encore que tous ceux qui franchissaient cette frontière n'en revenaient jamais indemnes." (p. 78). C'est au mieux une forme de spoiler.
L'utilisation des évènements historiques est, quant à elle, plutôt bonne bien que certaines coïncidences sont parfois un peu poussives, même pour un récit de vie antérieure.

L'histoire :
C'est probablement ce qui sauve l'honneur de ce roman.
J'ai bien aimé l'idée des EMI négatives (seule découverte pour moi ici) mais ce n'est pas assez approfondi à mon goût. Dès les premières pages, j'ai fait le lien avec le film "Au-delà" de Clint Eastwood qui traite en partie de ce sujet (et d'ailleurs, on y retrouve aussi dans ce long métrage une Cécile de France victime du tsunami de 2004 comme Anna Jensen dans ce roman).
Puis, on dérive bien trop rapidement vers le concept de vie antérieure qui n'a pas vraiment de rapport mais qui est tout aussi intéressant. Là aussi, j'aurais aimé quelque chose de moins superficiel. Mais pour cela il aurait fallu des personnages plus profonds. Sophia Raymond effleure l'idée, à travers les propos de Dervenn, que les âmes se retrouvent cycliquement que ce soit les âmes amoureuses, amicales ou ennemies. Il est dommage qu'elle ne le mette en pratique que pour l'amour entre Will et Anna. Une utilisation plus globale, avec tous les personnages, auraient pu être sympa également.
J'ai parfois eu le sentiment que Sophia Raymond mélangeait les notions de vie antérieure et d'ancêtre. C'est clairement le cas avec Will et son aïeul Thomas de Trécesson, le doute est permis avec Dervenn et son ancêtre et pour Anna c'est peu probable. Ce serait une déception que de limiter la réincarnation à une lignée. Le roman y perdrait.


Une lecture douloureuse dans un premier temps mais plus prenante par la suite. Il est dommage que tout soit si facile dans la succession des évènements. Je pense qu'à ce propos, ce qui m'a le plus gêné c'est la première et unique séance de thérapie par l'hypnose qui débloque tout comme par magie.
Les sujets abordés sont intéressants et assez originaux comme les mythes celtes (pas si souvent utilisés en littérature) ou encore les EMI et la réincarnation. Ce roman se lit vite à condition que l'on ne bute pas trop sur les défauts. Le petit plus, c'est d'avoir Google pas trop loin pour faire des recherches sur Dinas Bran (le château), le château de Trécesson ou encore l'Estrela Basilica si l'on veut mieux visualiser les lieux mentionnés. On voyage moins bien qu'avec Dan Brown, mais on voyage un peu quand même.
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Un roman sans grand intérêt. Soyons honnête.
Le récit n'est pas captivant, une lassitude accompagnée d'une lourde torpeur m'ont envahi. Beaucoup de clichés plombent l'histoire et une indifférence j'avoue s'est emparée de moi. J'ai du me forcer pour poursuivre la lecture. A un moment, j'ai cru lire du harlequin. Entre les deux tourtereaux, la fille qui souffre, qui a un terrible secret, l'homme, lui charmant, qui vient d'avoir une promotion, qui plait à toutes les filles mais qui reste digne, qui parcourt le monde en journaliste confirmé…
Exemple : - Anna, je ne sais pas si cela va soulager votre conscience mais beaucoup de gens qui ont survécu à une catastrophe ressentent, comme vous, une profonde culpabilité. Je vous le dis sincèrement, tel que je le pense : ce n'est pas de votre faute, ni votre heure.
(…) Anna elle, était partagée entre le besoin de se libérer et la peur de voir Will en danger. Mais il avait raison : il fallait agir. C'était la seule issue.
Bon, à part ça. L'histoire ne décolle pas. le récit n'est certes pas déplaisant mais il n'est pas plaisant non plus. On s'ennuie. C'est tellement plat qu'il ne peut pas s'agir d'un policier. Imaginez un Colombo en livre, ça doit pas être palpitant. Et bien, c'est un peu mon ressenti mais je préférerai lire quand même un Colombo.
Il y a de la magie druidique. Oui, peut être. Un chouia. Pas assez pour en faire une oeuvre de fantasy. de l'ésotérisme me dites-vous ? Hmmm, un brin. Juste pour le fun, pour donner une spiritualité à laquelle on n'y croit pas le moins du monde à travers des personnalités creuses. du coup on le classe où le livre ? Aventure ? Nan, certainement pas. Malgré les actions car il y en a, on s'ennuie trop.
Inutile de le classer, on trouvera pas et puis à quoi bon vouloir compartimenter des romans ?
La seule chose que j'ai bien aimé, ce fut la lecture du journal de bord d'un capitaine de vaisseau vers 17 50, (mais trop court), quelques faits historiques (tsunami au large du Portugal à la même époque).
Mais à part ça, je recommande ce livre uniquement aux fans d'aventures trépidantes des collection à l'eau de rose. Je dis ca sans arrière pensée. Ma mère en a lu et j'aime ma mère (et elle en lit en cachette mais je ne suis au courant de rien)
Je finis ma critique en remerciant les éditions presses de la cité de m'avoir chaleureusement envoyé le livre qui orne désormais ma bibliothèque. Il est quand même lisible ce bouquin. Pas pour un homme au coeur de pierre comme moi. Les autres critiques sont élogieuses.

NB : Ne dîtes pas que j'ai éventé le secret de ma maman....
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critiques presse (1)
LePoint
06 juillet 2015
Un thriller ésotérique et historique difficile à lâcher.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
- Vous ne comprenez pas, la mort plane sur nos têtes ! Mais vous, aveuglée par vos croyances, vous êtes incapable de prendre les mesures qui s'imposent !
- Taisez-vous ! hurla la vieille religieuse.
Estrela garda le silence et la fixa droit dans les yeux. Mère Clarisse interpréta cette attitude comme du mépris. C'en était trop.
- Vous n'êtes qu'une...
Une violente quinte de toux agita la religieuse et l'empêcha de terminer sa phrase. Elle étouffa un râle dans sa manche et releva le menton, une grimace de dédain sur ses lèvres serrées. D'un ton cassant empreint de compassion feinte, elle soupira :
- Pauvre créature... Vous croyez avoir des visions ? Quel orgueil ! Dieu seul nous gouverne ! Et vous, vous pensez déchiffrer ses desseins ? Ce n'est pas de lui que vous êtes inspirée. La folie dicte vos paroles. Ou alors...
La supérieure se signa avant d'ajouter tout bas :
- Qui peut prédire les malheurs en les soufflant à l'oreille de ses suppôts ?
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Si ces grands savoirs qui occupent les étagères de votre bibliothèque ne se sont pas perdus, c'est par ce que des hommes et des femmes ont continué à les transmettre. Cette mémoire du monde ne survivrait pas si personne n'enseignait ces connaissances. Alors, vous pouvez admirer ces ouvrages tant qu'il vous plaira, vivre en vous appropriant leur univers. Mais vous, en quoi honorez-vous leurs œuvres ? Vous croyez être fidèle à leur pensée ? En réalité, vous trahissez l'esprit même du savoir que vous avez emmuré ici.
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Les anciens en parlaient comme de la foret des mirages et des illusions. Une terre sauvage, ou des fées aux chants envoutants trompent le profane égaré, où l’écho du choc des épées résonnent sur les roches de schiste rouge teintées du sang de preux chevaliers. (…) il se dit que, lors du passage de la saison claire à la saison sombre, la foret ouvre ses portes aux créatures de l’Autre Monde.
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Devant eux, le symbole des premiers bâtisseurs. De chaque côté, deux niches abritaient des statues en bois peint. Sous chaque statue, un nom. L'une d'elles représentait sainte Catherine, que les jeunes femmes de plus de vingt-cinq ans imploraient encore parfois pour trouver un mari. L'autre incarnait Saint Cornély, pape sous l'Empire romain, mais également connu comme le saint patron des bêtes à cornes. Une résurgence de Cernunnos, le dieu celtique. C'était tout le paradoxe du jugement humain qu'un dieu païen, devenu démon, puisse renaitre sous les traits d'un saint dans la religion qui l'avait condamné....
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Will songea aussitôt à Anna, au drame qu'elle avait vécu le lendemain de Noël. La date était tout aussi symbolique. Une simple coïncidence ? Depuis que Joan avait décidé de l'envoyer en reportage à Paris, sa vie défilait en accéléré. L'homme qui l'avait élevé n'était pas son vrai père. Quant à son géniteur, il venait de mourir en lui léguant un journal qui narrait la vie d'un capitaine de vaisseau français, voguant au large du Portugal. Désormais il savait que le navire de ce capitaine avait dû affronter un tsunami en 1755 comme Anna, deux siècles et demi plus tard...
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