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EAN : 9791038701281
32 pages
Zulma (05/05/2022)
3.71/5   7 notes
Résumé :

Le 20 janvier 2022, l’Assemblée nationale a reconnu le génocide du peuple ouïghour en Chine. Dilnur Reyhan redonne ici un nom et une voix aux femmes et aux hommes – écrivains, poètes, traducteurs, éditeurs, universitaires, chercheurs – qui ont été enfermés, « rééduqués », condamnés à mort ou à perpétuité.

Face à la destruction à marche forcée d’une langue, d’une culture, de tout un peuple, d’une civilisation, Dilnur Reyhan nous alerte aussi su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je suis tombée par hasard sur ce fascicule des éditions Zulma alors que j'étais dans une librairie, l'an dernier. Je me suis enfin décidée à lire ces deux courts textes en sachant que ce ne serait pas une lecture facile.

Dilnur Reyhan, présidente de l'Institut ouïghour Europe, a rédigé deux textes pour alarmer sur la situation terrible des ouïghour·es en Chine depuis quelques années. le premier, Comment la Chine enterre l'intelligentsia Ouïghoure, évoque la répression envers les intellectuel·les ouïghour·es, enfermé·es, condamné·es à mort ou à perpétuité. le second, J'attends toujours la solidarité des féministes envers les femmes ouïghoures, est un manifeste qui parle du traitement que subissent les femmes ouïghoures en Chine et du silence assourdissant des féministes occidentales (et particulièrement françaises) à ce sujet.

Si ces deux articles ne permettent pas d'établir l'origine de la répression par les Hans et du génocide des ouïghour·es en Chine - et ça n'est pas son but -, il permet d'expliquer aux lecteur·rices ce que cette population vit depuis plusieurs années. Emprisonnements, déportations, viols, condamnations à mort... Les choses ont été dévoilées voilà quelques années sur les réseaux sociaux.

L'autrice dénonce les traitements horribles réservés aux ouïghour·es, en l'occurrence les intellectuel·les mais aussi les femmes. À travers ces textes, et surtout le second, elle fait appel à la solidarité nationale et aux féministes. Si la lecture de ce tract a été difficile, elle est indispensable pour avoir une vision plus globale sur ce qui se déroule en Chine !
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Un drôle de petit fascicule qui semble presque faire office de nécrologie ou de recensement des prisonniers des geôles chinoises : bien peu de ceux qui forment l'élite ouighoure sont encore en vie pour représenter leur peuple, et quel que soit le "rang" social auquel il s'élève, ils demeurent tous menacés de la répression chinoise qui guette.

Pas vraiment intéressant pour en savoir plus sur le conflit qui oppose les Ouighours aux Hans, mais utile je pense à toute personne qui s'intéresse à la culture ouighoure et à ses écrivains, cinéastes ou scientifiques.
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Opuscule relatant la répression du peuple Ouïghour au Xinjiang. Ce livre semble être une bonne approche de ce grave problème qui sévit en Chine depuis de nombreuses années, empirant avec le temps. L'ouvrage reste cependant trop succinct en ce qui concerne l'histoire et le contexte de ce conflit géopolitique.
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Opuscule relatant la répression du peuple Ouïghour au Xinjiang. Ce livre semble être une bonne approche de ce grave problème qui sévit en Chine depuis de nombreuses années, empirant avec le temps. L'ouvrage reste cependant trop succinct en ce qui concerne l'histoire et le contexte de ce conflit géopolitique.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Un nouveau cap a été franchi par les autorités chinoises à partir d'avril 2017 avec la construction massive de camps de concentration - appelés officiellement « centres fermés de rééducation politique » - dans toute la région.
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Les minorités de genre en Occident sont trop occupées par leur propre activisme. Lorsque des minorités ethnico-religieuses étrangères sont l’objet de discriminations voire de violations graves de leur dignité humaine et de leur existence, elles ne montrent guère de solidarité.
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Une partie considérable des millions de Ouïghours mais aussi de Kazakhs enfermés dans les camps de concentration ethniques et religieux par la Chine sont des femmes. Nombre d'entre elles ont témoigné des conditions de vie inhumaines et dégradantes dans les camps, de la torture infligée, des viols en réunion, des injections qui ont causé l'arrêt de leurs menstruations...
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Les minorités de genre en Occident sont trop occupées par leur propre activisme. Lorsque des minorités ethnico-religieuses étrangères sont l’objet de discriminations voire de violations graves de leur dignité humaine et de leur existence, elles ne montrent guère de solidarité.
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Les 55 minorités ethniques vivent cependant dans des régions qui occupent 60 % du territoire chinois. La Région ouïghoure et le Tibet sont les deux dernières où la sinisation de la population locale n'est toujours pas achevée en raison de fortes contestations et rébellions menées par les populations colonisées.
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