La projection ne fut qu'un interminable éclat de rire de la part des spectateurs. Caché dans la cabine de projection, je souffrais en silence, j'étais très vexé. A la sortie on me félicitait en disant: "Bravo, qu'est-ce qu'on s'est marré !". Je ne trouvais plus la force de dire que "Le Viol du vampire" n'était pas un film comique genre Fernandel.
Interview de Jean Rollin et Ovidie par Stéphane du Mesnildot (librairie Hors-Circuits, 20 janvier 2009) à l'occasion de la sortie du film La Nuit des horloges et du livre MoteurCoupez !, Mémoires d'un cinéaste singulier.
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