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EAN : 9782213687063
140 pages
Fayard (19/08/2015)
3.29/5   17 notes
Résumé :
I l y a cet homme qui a gardé le réflexe de tendre la main sous la table pour caresser son chien, alors que son chien est mort. Cette femme qui boit du Get 27 pour oublier que son amant marié qu’elle fait semblant d’attendre ne viendra pas. Ce militant d’extrême droite qui cherche à embrigader le patron, ignorant que ce dernier était pendant la guerre plus proche des indépendantistes que de l’OAS. À l’abri des regards, dans la cuisine, il y a le rescapé d’une ratonn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
1978... Que s'est-il passé en 1978 ? À vrai dire, je ne m'en souviens pas. Mes quelques mois d'existence ne m'autorisaient pas cette mémoire qui me fait défaut pour évoquer le souvenir. À quand remontent les premières images qui se sont gravées dans mon cerveau ? À mes cinq ans peut-être, quand ma mémé Simone me faisait prendre un bain. Ou peut-être avant, quand ce chien m'a mordue. Un souvenir flou stocké dans un tiroir de mon cerveau. Une photo en couleurs dénuée de sens, sauf si je la regarde attentivement.

1978... Sebastien Rongier plonge l'instantané de sa plume dans une brasserie de Sens, le temps d'une soirée. Les clients entrent, défilent, repartent, sans noms, sans traits bien définis, sortes d'ombres éphémères. À moins que l'on s'attarde. Les yeux s'ouvrent peu à peu et ces visages sans identité prennent vie. Un nom, un physique, une histoire.

Ce sont des fractions de leur vie qui nous sont contées dans ces très courts chapitres. Autant de photographies en noir et blanc ou en couleurs qui témoignent d'une époque.

De prime abord, le récit semble décousu. L'attention s'envole pour se porter sur cette femme, assise seule et qui attend son amant, ou sur cette jeune femme, là-bas... La fille du boucher non ? Et ce cuisinier, qui est-il ? Qu'est-ce qu'il cache ? Et cet enfant, qui joue avec ses figurines ? Il y avait un homme avec lui. Il est reparti, laissant ce petit bonhomme seul avec ses jouets.

Le temps s'étire, les heures défilent et l'identité ces personnages apparaît. Max, Christine, Mohammed, Elisabeth, Paul et les autres. Ils se croisent sans se voir, puis finissent par ouvrir les yeux et interagir, parfois le temps de prendre un Get 27, parfois juste pour échanger quelques mots.

Le récit fait durer ce moment éphémère, la politique qui cherche à s'implanter, le passé que l'on veut oublier, le futur que l'on veut fuir, et l'écriture, à laquelle j'ai particulièrement adhéré, se fait l'écho de cette soirée. Elle défie certaines normes et donne une vivacité au texte en lui évitant de heurter l'écueil de l'ennui insufflé par la lenteur de son rythme. Ces faits anodins, dérisoires, revêtent une importance autre. Ils deviennent vivants, alternant passé, présent et futur dans une danse envoûtante.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Comment passer à côté d'un livre dont on perçoit pourtant les qualités ? Sans doute en ne comprenant pas assez vite l'intention de l'auteur, en l'occurrence sa démarche narrative. Pour autant, je reconnais qu'elle est travaillée voire esthétique mais la difficulté à cerner qui est le narrateur, les changements de points de vue, la recherche d'abstraction ou de distanciation (je ne sais pas trop comment dire) n'ont pas permis que je crée facilement du lien avec cette histoire et ces personnages.
Je pense que j'ai associé à ce livre une attente, un présupposé qui ne s'est pas révélé exact et qui m'a un peu déstabilisée. Je ne m'attendais pas à un propos populaire sous le prétexte que l'histoire se déroule dans une brasserie mais peut-être avais-je envie d'une forme de fluidité, de rapport d'évidence avec le texte qui ne m'aurait pas demandé d'effort. Résultat, le temps que j'accepte cet effort, la moitié du livre était passée.
Mais de quoi parle ce roman ? 78 fait référence à l'année dans laquelle s'inscrit cette histoire (la couverture orange à gros damiers nous donnait, par sa couleur, une orientation vers les années 70...). Mais le temps est en fait plus resserré car tout le propos se déroule au cours d'une seule soirée. Unité de temps et unité de lieu : on ne sortira pas de la brasserie. Enfin, si, quelqu'un en sortira pour ne pas en revenir alors que ce n'était pas trop prévu, étant donné qu'il laisse son garçon derrière lui (observez bien la couverture du livre...) abandonné sur une banquette au fond de la salle. L'enfant sirote son verre de menthe et joue avec ses Bidibules pour tromper l'attente. Il a compris. Il observe la salle de cette brasserie de Sens, presque familière voire rassurante pour lui qui s'est trop souvent endormi sur des banquettes de boîtes de nuit où on l'avait embarqué.
Il observe et que voit-il ? D'abord, les allées et venues entre les rangées de Patrick, le serveur. C'est qu'il bosse dur, la soirée se gagne surtout aux pourboires. Il faut assurer l'avenir du petit qui s'annonce. Plus tranquille, attablé devant un kir et un journal, Honoré, 70 ans caresse le souvenir de sa chienne Pupuce sous la table. Il maugrée contre tout. Lâche dans sa jeunesse, Honoré est devenu un vieillard aigri et résigné. Résignée, c'est justement ce que ne veut pas devenir Christelle, avec l'espoir en elle de ses 18 ans. Non, elle n'épousera pas l'apprenti de son père et ne deviendra pas la femme du boucher, fière de son pas-de-porte. Elle ne méprise pas ses parents commerçants mais elle a goûté aux livres et veut étudier. Une autre femme attend dans la brasserie devant un livre justement. C'est un livre compagnon qui remplace l'amant qui ne viendra pas. Elle guette la porte pourtant, prolongeant l'illusion. Un autre est aux aguets, c'est Max, le patron. Derrière son zinc, il surveille le groupe d'extrémistes qui veut l'enrôler sous prétexte qu'il a fait l'Algérie. En cuisine, Mohamed, hanté par le souvenir d'octobre 1961, s'affaire. Il se sent protégé dans cette pièce qui est son domaine réservé.
Tout en se figeant dans un temps circonscrit et un espace clos, ce roman capte des facettes multiples : échantillons de société, enjeux en gestation ou en mutation, interface entre deux époques. le propos est ambitieux et intéressant. Quant à l'écriture, il faudra accepter de se laisser un peu dérouter.

Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Un homme et un enfant sont là, installés sur une banquette d'une brasserie près de la cathédrale de Sens.
L'homme commande une boisson pour chacun d'eux, avale sa bière, téléphone et part... Tournant le dos à tous... Et disparait.
Si je vous parle de ce dos, c'est qu'il en est souvent question tout le long du roman.
Pendant ce temps, plusieurs protagonistes assistent à la scène, avec plus ou moins d'intérêt.
Ce roman ou plutôt cette nouvelle, c'est un condensé de très courts instants de vie, mis bout à bout. Par quelques mots, quelques phrases, souvent nominales.
Certains protagonistes ont partagé beaucoup de choses ensemble, d'autres se côtoient pour la première fois.
Il y a les habitués et les gens de passages.
L'atmosphère est assez mélancolique, fin des années 70 ( 78, pour être précis, d'où le titre). Avec Johnny Cash, Claude François et les autres, en musique de fond.
C'est l'après guerres mondiales et coloniales, dans un paysage social qui bascule vers la crise et l'émergence du front national.
Un roman agréable à découvrir, malgré le fait qu'il m'a fallu reprendre des passages à plusieurs reprises, afin de bien les comprendre et de ne pas m'emmêler les pinceaux entre les personnages, tant la succession de l'un à l'autre est soudain. Un temps d'adaptation m'a été nécessaire pour me faire à ce découpage particulier.
C'est une belle découverte qui me change de mes thrillers habituels. Je recommande, donc !
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J'ai aimé un certain nombre de choses dans 78 mais l'ensemble ne m'a pas convaincue.

78, c'est un roman de 140 pages qui se déroule dans une brasserie, celle de Max et où l'on voit de multiples personnages défiler les uns après les autres sous nos yeux de lecteurs mais aussi de spectateurs.

Il ne se passe qu'une seule et unique journée, certainement représentative de la vie en 1978 de manière condensée. J'ai aimé les personnages, peu développés mais représentés sous des traits que l'on peut parfaitement comprendre. Il y a les fachos d'un côté qui veulent absolument avoir le patron du bar de leur côté, ce même patron qui tente tant bien que mal de mettre ses distances pour ne pas se nuire ni causer de problème à celui qu'il recueille dans l'arrière cuisine. Il y a le type bizarre, qui est au bout du bar et qui semble saoul, mais l'est-il vraiment ? Il y a des femmes qui se battent pour leur liberté et d'autres qui se font écraser par le sexe opposé. Un vieillard qui voue une haine à ces dernières. Et puis il y a cet enfant. Il nous intrigue de bout en bout, on se demande ce qu'il fait, pourquoi il est là, seul à essayer de s'occuper malgré ses inquiétudes de plus en plus accrues.

Chacun de ces personnages est une source de curiosité. Ils représentent tous une catégorie sociale de la population, des principes moraux émergeant ou des convictions réactionnaires. J'ai aimé cette diversité car j'ai pu me rapprocher en tant que lectrices de certains, et j'ai pu au contraire en haïr d'autres.

Les deux femmes du bar, Alice et Christelle m'ont beaucoup plu. Elles représentent en quelques sortes l'embryon de l'émancipation des femmes. L'une tient tête à l'homme qui veut l'épouser par souci de simplicité et par devoir, l'autre attend désespérément un homme marié qui, elle le sait, ne viendra jamais. Leur rencontre est formidable, ce sont d'ailleurs quasiment les seules du roman à interagir entre elles et cela provoque une sorte d'explosion dans le tableau que représentaient le livre. On s'habitue à des personnages figés et les voir changer de place provoque presque un sentiment d'incongruité, plutôt plaisant cela dit.

J'ai donc aimé ces deux femmes, mais j'ai haï le groupe d'extrême droite qui cherche à embrigader par tous les moyens Max, le patron du bar. On passe à la table de ces personnes et l'on comprend ce qu'ils cherchent à faire, nous sommes impuissants. L'impuissance, c'est un sentiment qui m'a poursuivie le long de ma lecture. Nous sommes condamnés à errer de table en table, à observer de bons moments (extrêmement rares) comme les mauvais (très nombreux) contre notre gré. On se sent balader par le narrateur comme si l'on nous posait des photos devant les yeux et que nous étions comme obligés d'y faire face.

Outre le groupe politique, il y a le vieillard qui m'a complètement rebutée et même horrifiée. Je me disais qu'il serait certainement sympathique à caresser sa chienne Pupuce sous la table, même si elle était morte, juste comme ça, par habitude. Et bien non. C'est le pire de tous. Ses pensées sont insoutenables, on nous impose des images atroces qui m'ont révoltée. Cet homme est abominable et vulgaire.

La vulgarité, c'est une chose qui m'a vraiment dérangée. Je sais que cela donne un côté vraiment réaliste au roman mais c'est comme si je me sentais visée à chaque fois. « Salope ». Ce mot fuse de tous les côtés. A croire que les hommes de cette époque ne considéraient les femmes que comme des « salopes ». Il y a Max qui relève le niveau heureusement. Néanmoins, les femmes en prennent vraiment un coup dans ce livre et si la fin des années 70 était ainsi, je suis bien contente d'être née presque 20 ans après.

Concernant l'écriture en elle-même, je suis plus que mitigée. Je trouve la forme et la construction du roman très intéressante, très originale. Malheureusement, je n'ai pas réussi à entrer dans le roman avant presque 60 pages, quasiment la moitié du livre. Cette succession de « chapitres » courts est très difficile à appréhender et la narration l'est tout autant au début. J'avoue n'avoir rien compris des premières pages que j'ai lues. Tout est trop succinct, tout est flou. Alors certes, on nous donne l'impression de regarder des polaroïds, une image sans contexte, mais qu'est-ce que c'est perturbant et frustrant quand ça s'applique à un texte.

A l'image de l'enfant du bar, j'ai attendu pendant un bon bout de temps. J'ai attendu que les phrases fassent enfin sens dans mon esprit, que les chapitres s'imbriquent pour former l'histoire de chacun de ces personnages, avoir une vue d'ensemble en définitive. Je ne sais pas si c'est parce que je n'ai pas vécu à cette époque ou si ce genre de roman ne plaît tout simplement pas dans sa forme, mais je n'ai pas eu beaucoup d'intérêt pour ce livre. Je pense que je n'en suis pas du tout la cible.

En définitive, j'ai aimé les personnages lorsque l'on arrive enfin à les saisir, j'ai aimé l'originalité de la structure du récit, mais l'ensemble du roman n'a pas réussi à me séduire.
Lien : http://www.casscrouton.fr/78..
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78
Comprenez 1978.
Ce livre m'a beaucoup parlé, et pour cause…..
Il se passe dans une brasserie de Sens, dans l'Yonne, ville dans laquelle je vivais en 1978.
J'avais 15 ans, et cette brasserie que je n'ai eu aucun mal à identifier était « notre base arrière ».
Eh oui quand on avait 15 ans, en 1978, dans une petite ville de province, à part aller refaire le monde dans une brasserie devant d'interminables parties de flipper, tout en écoutant et chantant à tue-tête les tubes de l'époque (Saturday Night Fever, ça plane pour moi, l'été indien, SOS d'un terrien en détresse ou encore Y.M.C.A.), il n'y avait pas grand-chose d'autres.
Donc oui ce livre m'a parlé, je crois que j'aurai pu rencontrer tous les personnages qu'on y croise.
Il se déroule sur une seule soirée, un samedi soir.
Alice qui attend désespérément que « son homme » qui est le mari d'une autre vienne la rejoindre.
Christelle la fille du boucher local qui refuse d'épouser l'apprenti de son père et refuse la voie toute tracée de reprendre le commerce de ses parents, parce qu'elle, ce qu'elle souhaite c'est passer son Bac et aller en fac à Paris (ah ça aurait pu être moi, mais mon père n'était pas commerçant…)
Les extrémistes qui tiennent réunion dans ce bar et qui rêvent de voir un certain Jean-Marie et son parti politique faire des étincelles aux élections.
Et ce petit garçon de 6 ou 7 ans qui attend bien sagement avec ses quelques jouets et son verre de menthe à l'eau vide depuis bien longtemps qu'on revienne le chercher. Lui qui n'osera même pas aller aux toilettes de peur de ce que celui qui l'a laissé là repasse et ne le voyant pas reparte définitivement sans lui.
Une jolie écriture que j'ai dévorée sûrement aussi parce que le livre se déroulait devant mes yeux.
En fait ce livre je ne l'ai pas lu, je l'ai vécu.
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critiques presse (1)
Telerama
30 septembre 2015
D'une écriture simple et lumineuse, ces saynètes de bistrot croquent une province mal en point en 1978.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quand la porte s’est refermée, que le dos a disparu, le patron n’a pas levé la tête. C’est un client qui part alors que la plonge s’est accumulée et que la soirée commence à peine. Les samedis soir, on ne sait jamais vraiment quand cela se termine. Il y a tous ces hommes qui se retrouvent et ne veulent pas rentrer chez eux pour l’interminable tête-à-tête avec le quotidien, tous ces couples qui se rejoignent pour tracer des projets, toutes ces phrases mêlées aux éclats de rire ou aux coups de gueule des plus saouls. Il lave les verres dans l’eau brûlante, les rince et les pose sur l’égouttoir. Ses gestes sont une mécanique de précision, il n’en casse que rarement. À chaque fois qu’il change les séries de verres, parce que les clients, eux, cassent beaucoup, il doit réapprendre les gestes, modifier leur amplitude, recalculer les axes et la pression. Quand il aura terminé ces verres, il faudra retourner vers le groupe de quatre hommes accoudés au comptoir. C’est leur première tournée. Ils commencent. Et resteront longtemps, car les trois femmes qui les accompagnent sont attablées à gauche de la porte d’entrée. Elles savent que la soirée sera longue, et se sont installées comme pour tenir un siège. Max ne reconnaît qu’une femme. Il croit savoir que c’est l’épouse de Paul, mais il ne l’affirmerait pas. De toute façon, le métier lui a appris à ne pas se poser sébastien rongier 19 de question, à n’en poser à personne. Est-ce sa femme, sa maîtresse, autre chose ? Aucune importance. Il va servir des consommations toute la soirée, répondre aux blagues par des sourires, aux remarques par des coups de menton, et se tenir à l’écart des débats, des propos, des avances trop politiques de cette équipe qu’il observe avec une inquiétude rentrée.
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Tu te souviens de l'enfance, ton enfance, le quotidien du bar auxerrois. C'est un spectacle, une mémoire pour un visage d'enfance. La vie des bars est un trafic permanent. Les premiers travailleurs et les derniers fêtards, ils se croisent, s'admirent ou s'ignorent, le plus souvent en silence. (p. 64)
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On cherche à mesurer la valeur au moment de la porte qui s'ouvre: hasard, symbole, prémonition, geste anodin et quotidien. Ou alors le silence, le rien d'une ville de province un samedi soir au temps de Giscard. Lente dérive vers l'avant, vers ce moment précis du dos s'échappant dans le noir. (p. 11)
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Tu as faim. Mais ce n'est pas ça. Tu le sais en regardant le verre. ce que tu sens dans tes entrailles, tu ne sais pas encore lui donner un nom, tu ne sais pas encore dire la solitude et le silence qui s'installent dans le bruit des brasseries. (p. 108)
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