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BCA (01/01/1991)
3.69/5   140 notes
Résumé :
Jay Gatsby is the man who has everything. But one thing will always be out of his reach ... Everybody who is anybody is seen at his glittering parties. Day and night his Long Island mansion buzzes with bright young things drinking, dancing and debating his mysterious character. For Gatsby - young, handsome, fabulously rich - always seems alone in the crowd, watching and waiting, though no one knows what for. Beneath the shimmering surface of his life he is hiding a ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Années 1920, à New-York.
Un certain Jay Gatsby s'installe dans une luxueuse demeure de Long Island. Personne ne le connaît, on ne sait rien de son passé, ni l'origine de sa fortune, pourtant toute la bonne société new-yorkaise souhaite faire partie de son entourage et participer aux somptueuses fêtes que le jeune et richissime trentenaire organisent régulièrement chez lui.
Mais que cache ce mystérieux personnage ?
Les rumeurs vont bon train. S'agit-il d'un héritier, d'un espion, d'un gangster ou héros de guerre ?
Seul Nick Carraway, son discret voisin, s'intéresse à la personne de Jay et deviendra son fidèle et proche ami.

Ce livre est une nouvelle traduction de "Gatsby le magnifique" publiée aux éditions Pocket qui dormait dans ma pile à lire depuis presque deux ans. Je l'ai enfin lu et je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps car ce fut pour moi une très belle surprise et une excellente lecture.

On se trouve plongé dans le contexte des années folles, dans le New-York très chic et riche de l'après-guerre, celle de 1914/1918 et de ses soldats héroïques. Les soldats sont de retour au pays. Ils sont récompensés en pouvant intégrer les plus prestigieuses universités en remerciement de leur bravoure et de leur courage.

Puis, il y a le milieu de la débauche, des fêtes où tous les excès sont permis, où l'alcool, la musique et l'argent coulent à flot. D'où viennent toutes ces fortunes ? Peu importe. Ce qui compte c'est d'être riche et de fréquenter les bonnes personnes.

Pourtant, Gatsby, jeune, beau et excessivement riche, est un homme qui parle peu, restant toujours évasif sur les questions indiscrètes. Il est certain qu'il a vécu beaucoup de choses mais il ne dévoile rien. le mystère reste entier, sauf lorsqu'il est avec Nick à qui il se confie. Et derrière le portrait de cet homme qui semble bien solitaire, se cache une histoire d'amour de jeunesse qu'il cherche à retrouver.

Une écriture fluide, un texte court mais efficace, une histoire passionnante dans laquelle l'auteur m'a emportée dès les premières lignes. Excellent. Une lecture que je recommande !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Les années folles représentent une période fascinante : l'euphorie générale, l'excès dans toute sa splendeur, la jeunesse bourgeoise qui se montre en spectacle, etc… Bref c'est un excellent contexte pour raconter l'histoire d'un extravagant millionnaire, « Gatsby » que l'on apprend à connaitre à travers les yeux de son discret voisin, Nick Carraway.

Gatsby est un personnage excentrique qui attire par ses richesses mais dont, malheureusement, on se détourne quand on commence à le connaître plus profondément, lui et son passé. Sauf pour Nick qui au contraire, plus en apprend sur l'Homme qui se cache derrière cette façade de lumière, plus il lui trouve de l'intérêt et s'y attache. Une sincère amitié se développe, même si on ne sait jamais vraiment ce que pense Gatsby. D'ailleurs c'est la relation entre ces deux protagonistes que j'ai trouvé particulièrement intéressante. le contraste entre le personnage effacé de Nick et l'exubérance de celui de Gatsby et absolument bien maitrisé : l'auteur rééquilibre fortement le récit en accordant à Nick le titre de narrateur afin que Gatsby ne prenne pas trop de place (tout en restant central et en lui accordant une part de mystère). Pourtant Nick ne sera finalement que le témoin de l'histoire qu'il nous raconte, à aucun moment il n'intervient de manière conséquente dans la suite d'évènements qui se déroule devant lui.

Pour passer à autre chose – car beaucoup considèrent qu'il s'agit avant tout d'une histoire d'amour – la plume sensible de Fitzgerald rend presque tangible la passion déraisonnable que Gatsby exprime pour Daisy. Encore une fois il s'agit d'une relation particulière qui possède plusieurs temporalités et qui se trouve être tout à fait déséquilibrée.
C'est une lecture que j'ai trouvé passionnante, les personnages sont intrigants, complets et on apprécie découvrir les liens qui les relient les uns aux autres.

Pour être honnête j'ai vu l'adaptation cinématographique (2013) avant de lire le livre et je suis tombée sous le charme des acteurs et du décor. En règle générale je n'aime pas trop lire un livre après avoir vu son adaptation mais dans ce cas-là, ça ne m'a pas gêné étant donné que je trouvais l'écriture de l'auteur assez complexe (je l'ai lu quand j'avais 14-15ans donc mon jugement a dû évoluer depuis).
Mais pour en revenir au film, il est l'une des rares adaptations que j'ai vraiment aimées. En plus des décors et d'un casting formidable (au jeu si juste), une dimension plus subtile, plus visuelle a été ajoutée au récit le rendant presque prophétique par endroit, (il fallait que je cite le panneau publicitaire qui rappelle Big Brother gardant un oeil sur nos personnages lors d'un événement crucial de l'histoire). Pour finir, DiCaprio rend parfaitement honneur au personnage et lui offre une aura particulière qui résiste dans le temps et qui était déjà présente pour le Gatsby de Fitzgerald.
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Nous sommes en pleine Prohibition aux Etats-Unis et Nick Carraway quitte le Middle West où il a arrêté l'écriture pour s'installer à New-York. Il loue un charmant cottage à Long Island au milieu des superbes villas des habitants huppés du coin. L'une de ces villas appartient à un certain Jay Gatsby, que tout le monde semble connaître et ne pas connaître à la fois. Discret, cet homme richissime qui a fait fortune dans les affaires est le sujet de très nombreuses rumeurs, dont l'une d'entre elle affirme qu'il aurait tué quelqu'un. Nick va faire sa rencontre à une soirée et découvrir que cet homme qui semble avoir tout ce dont on peut rêver est en fait malheureux et très seul entre ses quatre murs. Il va lui révéler qu'il est secrètement amoureux de Daisy, la cousine de Nick et que les somptueuses soirées mondaines qu'il organise tous les week-ends chez lui ne sont en fait que des prétextes pour attirer l'attention de cette femme qui est malheureusement déjà mariée. 



J'ai beau me triturer l'esprit je n'ai absolument rien à dire de positif sur ce roman. L'intrigue est d'une platitude extrême et je me suis ennuyée comme pas possible ... Les personnages sont creux, inintéressants et antipathiques au possible (Gatsby compris) et je n'ai pas réussi à me sentir imprégnée par l'ambiance des années folles, du jazz et du Charleston spécifiques à l'époque de la Prohibition. L'histoire d'amour entre Gatsby et Daisy aurait pu me procurer une émotion car tragique, mais là encore je n'ai rien ressenti ... D'autre part l'auteur n'indique pas quel personnage parle lors de certains dialogues ce qui fait qu'on est totalement perdus par moment. Heureusement le roman est court ce qui a écourté mon ennui, mais clairement je ne comprends pas que le roman puisse être à ce point différent du film puisque le film en est tiré 😞
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Alors j'ai eu du mal à commencer ce classique, mais je ne voulais pas passer à côté.
De plus, l'écriture de Fitzgerlad est fluide et facile à lire comparé à d'autres auteurs.
Je me souviens avoir lu quelques extraits en anglais lorsque j'étais au lycée et vu le film de 1947.
Je ne comprenais rien du tout, non pas parce que j'ai du mal avec l'anglais mais je n'arrivais pas à me situer dans le contexte, quel acteur jouait qui, donc je n'étais pas ancrée dans le film.)
Donc, nous suivons Nick Carraway lorsqu'il rencontre Gatsby son voisin, un jeune millionnaire qui organise des soirées complètement délirantes au rythme endiablée du jazz naissant et qui est amoureux de Daisy, la cousine de Nick. Ce qui est intéressant, c'est que nous apprenons à connaître Gatsby tout au long du roman. Dans chaque chapitre, nous découvrons une nouvelle facette de sa personnalité
J'ai pris du plaisir car j'aime beaucoup les années folles pendant l'entre deux guerre où l'on soucie seulement de faire la fête et de vivre dans l'insouciance.
Si vous avez envie de découvrir des classiques américains, je recommande vivement Gatsby le Magnifique.
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Nick, le narrateur a un voisin pour le moins étrange: un richissime homme seul du nom de Gatsby. Celui-ci organise chez lui des fêtes somptueuses, et enfin Nick est invité à l'une d'entre elles. Il rencontre donc finalement son énigmatique voisin.
Et le récit s'écoule avec les rencontres que fait Nick avec les proches de Gatsby, le récit de la vie de ce dernier, et finalement la dernière soirée où tout bascule.
L'histoire n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est la fin sans doute, assez surprenante. Je dois avouer que j'ai bien failli lâcher la lecture en cours de route, mais je ne regrette pas d'avoir persévéré au final! C'est bien écrit, même si les descriptions sont un peu monotones et (pour moi) manquent d'émotions.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation


Tom et Daisy étaient deux êtres parfaitement insouciants. Ils cassaient les objets, ils cassaient les humains, puis ils s'abritaient derrière leur argent, ou leur extrême insouciance, ou je-ne-sais-quoi qui les tenait ensemble, et ils laissaient à d'autres le soin de nettoyer et de balayer les débris.
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C'est ainsi que nous avançons, esquifs luttant contre le courant, refoulés dans le passé, sans cesse
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I'm glad it's a girl. And I hope she'll be a fool-that's the best thing a girl can be in this world, a beautiful little fool.
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I was within and without, simultaneously enchanted and repelled by the inexhaustible variety of life.
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No amount of fire or freshness can chalenge what a man will store up in his ghostly heart.
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Videos de Francis Scott Fitzgerald (27) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Francis Scott Fitzgerald
« L'histoire de ma vie est celle du combat entre une envie irrésistible d'écrire et un concours de circonstances vouées à m'en empêcher. […] Puis, mon roman a été publié. Puis, je me suis marié. Maintenant, je passe mon temps à me demander comment tout cela est arrivé. Selon les mots de l'immortel Jules César : « Tout est dit ; il ne reste plus rien. » (Francis Scott Fitzgerald, « Qui est qui, et quoi? », paru dans le Saturday Evening Post du 18 septembre 1920.)
« […] En mai 1934, Fitzgerald [1896-1940] s'ouvre de son projet subtil à son éditeur, Maxwell Perkins [1884-1947] : « Comme vous le savez, je n'ai jamais rien publié de personnel sous forme de livre parce que j'ai toujours eu besoin de tout le matériel possible pour mes oeuvres de fiction. Toutefois, un certain nombre d'articles et de textes divers ont attiré l'attention d'un vaste public et pourraient le faire de nouveau si nous pouvions trouver, entre le titre et les textes, le lien qui puisse nouer l'humour à un soupçon de sagesse. » […] Perkins ne répond pas. Mais l'idée refait surface deux ans plus tard, en mars 1936, quand Fitzgerald lui propose « un livre de réminiscences, non pas une autobiographie, mais des réminiscences ». […] Fitzgerald, plus précis encore : « Il est plus triste de retrouver le passé et de s'apercevoir qu'il n'est pas à la hauteur du présent que de le voir s'échapper pour demeurer à tout jamais une construction harmonieuse de la mémoire. » Il s'agit donc, dans ce livre des réminiscences, au cours de cette délicate chasse aux papillons, de retrouver, en dépit de la tristesse et contre elle, un passé à la hauteur du présent, un passé qui tienne ses promesses à l'avenir. […] « Il se trouve que la plus grande partie de ces articles sont intensément personnels : alors qu'un journaliste doit trouver un sujet sur lequel écrire son article quotidien ou hebdomadaire, j'ai écrit ces articles uniquement lorsque l'impulsion venait de l'intérieur. En fait, j'ai les mains plus propres pour la non-fiction que pour la fiction. » […] le projet « Mains propre » était resté lettre morte. Que vive Un livre à soi. » (Pierre Guglielmina, Qu'est-ce qu'un « livre à soi »?)
« […]  […] Jamais la foi dans le destin de l'homme n'avait atteint les sommets auxquels elle est parvenue dans les années 1890 - rarement cette même foi a plongé aussi bas qu'aujourd'hui. Lorsque nous observons autour de nous un rapide déclin des idéaux de conduite, il existe nécessairement une cause fondamentale pour l'expliquer. Il est impossible d'être vicieux dans le vide. Quelque chose de sérieux (que seuls les évangélistes professionnels, les romanciers de gare et les politiciens corrompus prétendent comprendre) affecte le monde. Il faudra un coeur solide pour nager à contre-courant dans ces eaux troubles et ne pas être, comme ma génération, un peu cynique, un peu las et un peu triste. […] - doit-on s'étonner que nous redoutions presque d'ouvrir les journaux le matin de peur d'y découvrir une nouvelle dérive de la civilisation, une nouvelle infamie dans cette chambre obscure que nous appelons le coeur humain ! C'est sur ce monde que nos enfants ouvrent aujourd'hui les yeux. […] […] si mon enfant est un meilleur homme que moi, il viendra me voir enfin pour dire, non pas : « Père, tu avais raison concernant la vie », mais plutôt : « Père, tu avais complètement tort. » Et quand ce moment viendra, et il viendra, puis-je être assez juste et sage pour dire : « Bonne chance et adieu, car j'ai possédé autrefois ce monde qui t'appartient, mais je ne le possède plus. Suis ta voie à présent, avec vaillance dans le combat, et laisse-moi en paix, au milieu de tous ces torts passionnés que j'ai aimés, car je suis vieux et ma tâche est accomplie. » (Francis Scott Fitzgerald, « Attendez d'avoir des enfants à vous ! », paru dans Woman's Home Companion, juillet 1924)
« Crack-up (titre original de ce texte [Craquer]) signifie certes « craquer nerveusement », mais aussi, « rire » ou « faire rire ». Fitzgerald a certainement ce double sens en tête […] » (Note de Pierre Guglielmina)
0:04 - Craquer 13:51 - Générique
Référence bibliographique : Francis Scott Fitzgerald, Un livre à soi, traduit par Pierre Guglielmina, Éditions Les Belles Lettres, 2017
Image d'illustration : https://www.npr.org/2015/01/10/376118599/west-of-sunset-imagines-f-scott-fitzgeralds-last-years-in-hollywood
Bande sonore originale : Gotama - Inner Silence
Site : https://gotama-music.bandcamp.com/track/inner-silence
#FrancisScottFitzgerald #Craquer
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