Nés du silence de la nuit, nous inventons l'aube dans l'amour.
L’amour est-ce l’âme
Jusqu’à la fin des corps
Ce qui dure et nourrit
La mémoire du sang
À l’angle des regards
L’entre-nous
De l’espoir quotidien
La tendresse
L’inconsolable destin
Des solitudes
Qui se reconnaissent
Et ta parole,
Fleuve caché
De la mélancolie.
D’où l’arbre
Donne ses fruits
À nos bouches ardentes.
Nés du silence
De la nuit
Nous inventons l’aube
Dans l’amour
Nos souffrances démêlent
L’ombre de la lumière.
Expulsés de la nuit
Par la violence des eaux
Inspirés au jour
Vers la nudité de l’air
Nous naissons ensemble
À la source
Des mémoires et des langages
D’où respire cet amour.