Blood Song, tome 1 : La voix du sang

C'est l'histoire mille fois lue de l'apprentissage d'un grand guerrier. Beaucoup de blabla, très peu d'action, pas beaucoup de psychologie non plus. Même pour moi qui ne lit jamais de fantasy, je trouve que ça n'a aucune originalité. Au final, beaucoup de pages pour ne rien dire.

J'enrichis cette critique avec ce que j'ai répondu en commentaire :

Peux-t-on croire sérieusement que chaque nouveau livre dans le genre se doit d'être original par rapport à tout ce qui l'a précédé ?

Totalement original, c'est surement très difficile. Raisonnablement original, ça doit être jouable. Je n'ai pas trouvé que ce roman le soit.

Je ne suis certainement pas le bon interlocuteur pour un débat, n'étant pas un spécialiste de littérature, et même pas un lecteur de Fantasy. Je suis un lecteur de SF qui cherche à élargir son horizon littéraire.

À la base, la SF est une littérature d'idées mises en forme pour faire un roman. Si la SF ne racontait que des histoires de Star Wars (qui d'ailleurs est de la Fantasy, pas de la SF), on s'en lasserait vite. En tout cas, moi oui. Des auteurs continuent bien d'écrire des space opera, mais dans une forme complètement renouvelée, comme Iain Banks.

La Fantasy, je ne sais pas ce que c'est. Je suis heureux que ça puisse être autre chose que des histoires de demi-portions qui sauvent le monde en jetant une vieille bague dans un grand trou. En tant que lecteur occasionnel, je voudrais autre chose que des histoires d'initiation d'un futur grand guerrier/voleur/sorcier. L'histoire du guerrier qui n'a pas été élevé par ses parents, qui a appris à contrôler la force, et qui va renverser l'empereur, je l'ai déjà connu avec Star Wars...

Après, je veux bien qu'un jeune auteur éprouve le besoin de revisiter des formes classiques, et que les lecteurs soient heureux d'être en terrain connu... je ne pense pas cependant que ce roman ait les qualités requises pour être autant encensé. L'histoire s'étire tout de même longuement sans grande tension dramatique. J'ai apprécié les passages relatant la course d'orientation, l'attentat, les petites ébauches d'intrigues politiques, le chapitre final (enfin un coup de théâtre !). Pour le reste, que c'est long et bavard, et si peu original.

Bref, vu la note moyen (sur Goodreads surtout), je m'attendais à lire un monument, original et riches en péripéties. À la place, j'ai un livre trop long, plat, et totalement banal, peu de personnages vraiment travaillés. Grande déception et incompréhension de ma part concernant cet enthousiasme général. Même sans connaitre, je pense que le genre a tout de même mieux à proposer.

C'est amusant de constater que l'histoire du gamin sans père, nanti d'un pouvoir spécial, qui apprend à contrôler ce pouvoir, qui apprend à devenir un meneur d'hommes, et qui au bout du compte deviendra empereur... c'est l'histoire de Dune.

Dune était indéniablement considéré comme de la SF en son temps. Aujourd'hui c'est de la Fantasy.

Je trouve Dune immensément supérieur à Blood Song.

C'est du lourd que nous offre Anthony Ryan et on sent ici beaucoup d'influences dans le style de l'auteur. L'auteur reprend beaucoup de classiques, de la fantasy au fantastique. C'est un premier roman, cela se sent car le style est très dépouillé et n'est pas encore très bien affirmé.
Les personnages sont également assez froids et on a beaucoup de mal à s'attacher à eux. Héros ou anti-héros, on ne sait pas très bien comment considérer ce Vaelin.
Néanmoins, l'imagination de Ryan est assez impressionnante, mais si Ryan ne fait que combiner les grands classiques à sa sauce. le style est, certes, dépouillé, mais fluide et énergique. Ryan en raconte beaucoup et parfois, on regrette le fait qu'il doive survoler certains passages qui auraient mérité d'être approfondis.
C'est un très bon roman de fantasy, mais on reste assez loin du phénoménal …
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Une excellente découverte que ce premier roman !

L'auteur a choisi de nous raconter l'histoire d'un guerrier - plus qu'un héros, une légende. On suit donc la vie de Vaelin al Sorna, de son enfance au moment crucial qui constitue l'ouverture du livre, le duel qui le condamnera peut-être.

Alors bien sûr, dit comme ça, on pourrait croire qu'il s'agit d'un roman de fantasy ultra classique, une histoire qu'on a déjà lu cent fois. Je vous l'annonce d'emblée : ce n'est pas le cas ! Car si le concept est en effet très classique, l'histoire en elle-même est tout simplement passionnante et je pense que c'est là la pour laquelle le livre est comparé au Nom du vent de Rothfuss.

Quant à l'écriture, elle sait se faire fluide sans tomber dans le piège de la simplicité (pour ne pas dire de la banalité), et s'imprégner d'un véritable souffle romanesque. Très agréable à lire.

Je le recommande vivement !

l y a des romans que l'on a du mal à quitter des yeux ne serait-ce qu'une minute. Celui-ci en fait partie.

Dès les première pages, j'ai été happée dans cet univers sombre où les hommes de la Foi pourchassent les apostats, où tout est jeu de dupes et de mensonges, un univers fait d'amitiés et de trahisons et où on ne sait pas où l'auteur nous mène.

Composé en deux parties, « Blood Song » est un roman dont on tourne les pages toujours avide d'en savoir davantage. Car c'est avec beaucoup d'habilité qu'Anthony Ryan sait jouer la carte du suspens, sachant relancer de temps à autre notre attention par une petite phrase nous donnant envie d'en savoir plus.

Si l'histoire s'ancre sur plusieurs années, on ne s'ennuie pas en découvrant avec Vaelin, ce sixième ordre dont il fait maintenant partie et ce monde d'intrigues auquel il va involontairement participer.

C'est avec ce personnage que nous grandissons et découvrons la société du royaume dans laquelle il vit et évolue. Une civilisation qu'il va dépeindre et narrer l'histoire qui est aussi la sienne à son interlocuteur, scribe d'un roi rival.

C'est l'autre force de ce roman. Dès les premières pages, nous découvrons notre héros à travers les yeux d'un ennemi. C'est de leur rencontre que va naître ce récit, celui d'un enfant livré par son père à un Ordre de la Foi, celui qui fera de lui, l'homme que ce scribe a appris à haïr. [...]
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Tout d'abord merci à Babelio et à Bragelonne de m'avoir permis de découvrir ce nouvel auteur dans cette opération Masse Critique exceptionnelle. J'ai passé un très bon moment

Premier tome de ce qui devrait etre une trilogie, publié par Bragelonne à compter de Juin 2014, l'éditeur nous annonce un grand roman comparable au "nom du vent" ou à "légende" (l'auteur se réclame lui meme de l'héritage de Gemmel).
Je n'y ai pas vu une oeuvre de cette puissance mais plutot un assemblage d'influences et d'inspirations d'autres romans de fantasy (ou style apparenté).
La Voix du sang commence par la fin: le héros est tiré des geoles de l'empire Alpiran où il a fini à l'issu d'une guerre semble t'il perdue par ses troupes. Il est envoyé dans les iles Meldénéennes en compagnie de Verniers qui lui demandera de raconter sa vie...
Classique se dit on: va suivre un récit à la première personne nous retraçant le passé du héros Vaelin al Sorna. Et bien non: si on retrouve le récit de Verniers à chaque début des 5 parties, le reste nous conte la vie de Vaelin de manière classique à la troisième personne.. Pire: on comprend vite que si nous avons le récit intégral de la vie de Vaelin, Verniers lui n'en a que la version tronquée, celle que vezut bien lui donner Vaelin. Et la fin arrivant, je n'ai toujours pas trouvé l'intéret de Verniers dans l'histoire pas plus que ces passages de récit tronqué fait par Vaelin à Verniers (que nous importe ce qu'il a dit ou pas puisque nous avons eu pour notre part l'histoire intégrale et que Verniers n'a pas un grand intéret dans l'histoire en fait).
Après ces introductions facilement évitables, chacune des 5 parties ont elles aussi leur tonalité.
La première relate l'instruction de Vaelin auprès du 6eme Ordre, Les "soldats de la Foi". Un air d'Harry Poter en plus adulte avec des professeurs plus durs et des examens parfois mortels... Vaelin y fera des rencontres importantes et commencera à nos faire découvrir les apostats, les hérétiques pourchassés par le 4eme ordre, l'inquisition de la Foi. Comme dans Harry Poter, Vaelin est épaulé par des camarades ayant chacun un talent, il est le fils de parents illustres qu'il connait mal et sa vie est menacée (par qui? pourquoi?).

Dans la deuxième partie Vaelin et ses camarades (ses "frères") vont affronter l'épreuve finale de leur instruction, puis Vaelin va rencontrer une jeune femme adepte du 5eme ordre (celui du corps et de la guérison) dont il va évidemment s'amouracher mais pour un amour interdit entre membres des ordres. Il en apprendra plus sur ses parents et sur les deux forces régissant le Royaume : La famille royale et les 6 ordres de la Foi.

Dans une troisième partie, Vaelin sera partagé entre son devoir de soldat de la Foi et celui de soldat du royaume. le roi est manipulateur, comme il se doit, sa fille aussi, les dirigeants des Ordres (les Aspects) savent plus de choses qu'ils n'en disent et Vaelin possède un mystérieux Don qui commence à se faire jour... Comme Fitz dans l'Assassin du roi... (et s'il ne communique pas avec les animaux il est aussi entouré de deux créatures revèches du monde animal: chien et cheval)

La quatrième partie nous relate la guerre et les faits d'arme de Vaelin dans la guerre du royaume contre l'empire Alpiran. Des manoeuvres audacieuses comparables à celles des héros de Gemmel.

Pour conclure dans la cinquième partie, on arrive au bout du voyage dans l'archipel Meldenéen, au duel de Vaelin contre leur champion et à l'issue de cette histoire, racontée par Verniers... enfin presque car un dernier chapitre nous conte ce qui s'est passé entre la fin de la guerre et l'emprisonnement de Vaelin, nous apprenant qui veut le tuer depuis si longtemps et pourquoi.

Rien de révolutionnaire donc, mais un assemblage très habile de plein d'influences (de bonnes influences!) et un résultat très correct. le livre est très agréable, toujours prenant.
Il reste incomplet sur plusieurs points mais ce n'est qu'un premier tome et on peut supposer que le détail sera donné dans les suivants (et pourquoi pas, l'utilité de Verniers apparaitra peut être à mes yeux incrédules me le montrant autrement que comme un gadget de l'auteur pour faire un exercice de style récurent dans les romans de Fantasy).
Mention honorable donc d'autant que ce premier tome prend la peine d'offrir une fin à la trame principale tout en ouvrant plusieurs pistes pour sa suite (du moins on peut espérer que toutes ces pistes seront suivies).
Je le conseille et j'attends la suite avec un bon a-priori sur cet auteur

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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération privilégiée organisée par Babelio. Je les remercie chaleureusement ainsi que les Editions Bragelonne pour m'avoir permis de découvrir ce nouvel auteur Anthony Ryan et son ouvrage Blood Song, tome 1 : La Voix du Sang.

Concernant, l'objet en lui-même, je dois préciser que j'ai eu entre les mains les épreuves non corrigés de ce titre. Cependant, j'ai pu voir sur Internet la couverture du volume final et je dois dire que comme tout "livre objet" des Editions Bragelonne, le lecteur sera gâté. La 4ème de couverture quant à elle, fait des allusions à Gemmel, Georges R.R Martin et même Rothfuss (mais là je ne peux pas encore témoigner car je n'ai pas lu la trilogie) pour parler de ce tome et c'est évident on fait le rapprochement. J'aurais même cité Robin Hobb car Vaelin n'est pas sans me rappeler Fitz Chevalerie, héros de l'Assassin Royal.

Je vous rassure, il est possible de faire des liens avec ces différents auteurs mais Blood Song n'est pas non plus du copier-coller. On sent les inspirations. Pour ceux qui maîtrisent les univers de ces autres séries, certains lieux, personnages, événements nous renvoie quelques clins d'oeil mais cela ne va pas plus loin à mon sens.

Dans ce livre, nous sommes amenés à découvrir Vaelin et ses camarades dès leur plus jeune âge. Ils vont vivre ensemble pour devenir frère du 6ème Ordre. C'est loin d'être un choix pour la plupart d'entre eux à l'image de Vaelin qui y est envoyé sans raison apparente par son père. Cela va encore plus loin quand on constate que c'est loin d'être un lieu tranquille. La vie y est rude avec une discipline de fer, des activités intenses. Mais ces jeunes garçons ont besoin d'être formé pour défendre et travailler pour la Foi. Elle devient leur avenir et leur raison d'être. Au travers d'une série d'épreuve, ils avancent dans leur formation. Ce chemin est loin d'être simple et cette vie qui leur était imposée devient plus acceptable et normal pour eux au fil des ans.

Anthony Ryan a divisé ce livre en plusieurs parties et nous disposons de prélude à chaque nouvelle partie qui se déroule bien des années plus tard. Vaelin raconte dans ses moments à un autre homme son histoire. La narration principale reprend à chaque fois par les chapitres et détaille ou révèle des informations supplémentaires. J'ai aimé cette forme qui nous révèle à la fois des informations sur les évènements qui ont pu se passer et la situation actuelle du Royaume mais aussi nous permettant de mieux assimiler certaines choses. C'est aussi l'occasion de laisser notre imagination passer à l'action afin de combler les zones d'ombre entre le passé qui est porté à notre connaissance et le présent du Vaelin adulte. le suspens se développe et il devient impossible de ne pas essayer de savoir si nous sommes tombés juste.

Concernant le contexte, l'histoire se passe dans un royaume unifié par le roi Janus. Soit dit en passant quand on observe la carte, je trouve des ressemblances avec le Royaume-Uni d'aujourd'hui. En ces lieux, il existe 6 Ordres. La Foi est la religion qui prédomine mais il existe aussi des minorités. Ce royaume a des relations avec les territoires avoisinants. Avec certains elles sont pacifiques, pour d'autres beaucoup moins, ce qui provoque quelques dissensions. Je m'arrête là dans les descriptions de ce monde car il est vraiment complet et je pense qu'il est bien plus plaisant de tout découvrir au fil des pages.

Concernant les personnages, ils sont attachants car on les suit depuis qu'ils ont à peine une dizaine d'années. Cependant, les liens qui les unissent perdent en intensité, du moins c'est mon ressenti car l'action prendra le dessus et nous aurons moins d'occasion d'observer leur relation de proximité d'autrefois. J'ai trouvé cela un peu dommage même si l'ascension de Vaelin est tout aussi intéressante.

Le développement de ce personnage est impressionnant. Il est dérangeant car on ne sait pas exactement comment les événements ont pu provoquer une telle chose. L'auteur n'hésite pas à nous montrer ses limites. Il ne devrait pas être un héros et pourtant…un vrai mystère l'entoure.

Ce livre est loin d'être parfait cependant. Comme tout auteur débutant, Anthony Ryan va devoir améliorer certaines choses même s'il propose un tome plus que convaincant. En effet, j'ai observé des maladresses. Anthony Ryan a quelques difficultés pour décrire des sentiments. Comme je l'ai déjà dit, c'est le temps, la rudesse de leur vie qui nous permet de nous attacher et de prendre en pitié la plupart des frères de ce 6ème Ordre. Cependant, il apparaît très vite que l'auteur quoiqu'un maître pour imaginer des scènes de violence le devienne beaucoup moins pour illustrer les sentiments et émotions humaines. J'ai trouvé presque regrettable que l'amour apparaisse à un moment car l'auteur ne disposait pas des bases pour le développer.

Autre désagrément concernant la qualité de la narration, il arrive un petit trop souvent des événements qui prennent des proportions exagérées notamment pour expliquer les limites de notre jeune héros.

Ces petits défauts ne gâchent pas la lecture pour autant. Avec un peu plus de 650 pages, La Voix du Sang se dévore un peu trop vite. Pour ma part, ma curiosité est éveillée, j'ai été passionnée et même pas frustrée car j'ai découvert un nouvel univers très complet. Vivement la suite !!!
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Grâce à Babelio et sa Masse Critique, j'ai eu droit à lire plusieurs livres depuis mon inscription, mais La voix du sang est le premier que j'ai eu en avant-première. Rien que pour cela, merci énormément à Bragelonne et Babelio pour ce petit cadeau.

Mais entrons dans le vif du sujet à savoir, le livre et son intrigue. Tout commence par une formule qui a fait ses preuves, on place un petit flash-forward pour mieux rembobiner toute l'histoire au début afin de savoir par quoi le héros est passé pour en arriver là.
La jeunesse et l'entrainement de Vaelin m'ont beaucoup absorbé, si le tout était dur pour lui, la façon dont s'est écrit et même ce qu'en dit le héros lui-même adouci le tout. Il n'est nul question de méchanceté gratuite et les difficultés sont là pour faire progresser au lieu de réduire. Petit souci par contre, c'est assez dure de se rendre compte du temps qui passe, les mois ayant leurs propres noms inventé par l'auteur, les références nous échappe souvent. Heureusement, ce problème est ramené à zéro au début de la seconde partie, l'âge de Vaelin nous étant donné directement, de quoi nous aider à nous y retrouver et idem pour la troisième partie, ouf.

Au niveau de la lecture, celle-ci est fluide et facile, on se retrouve bien dans les différents protagonistes (heureusement un petit index aide en fin de tome) et les pensées de Vaelin sonnent assez juste pour moi. le fil rouge se tisse petit à petit, nous laissant tout notre aise pour prendre nos repères dans ce monde assez restreint du point de vue des frères et on reste un long moment en surface, ce qui ne m'a pas déplut. Les actions sont quand même assez nombreuses pour qu'on ne s'ennuie pas, bien au contraire il y a toujours une nouvelle difficulté à passer. Seul souci majeur, le découpage. Si les parties une et deux sont très proches et se suivent, la troisième, quatrième et "cinquième" tranche dans le temps, m'ayant laissé assez perdu et me donnant l'impression d'avoir trébuché en pleine course. de fait, j'ai eu du mal à me plaire dans cette partie de l'histoire, ce qui est bien dommage car c'est à ce moment là que tout se joue ou presque. La fin aurait pu rattraper le coup mais ce chapitre unique m'a lassé perplexe et assez déconvenue, heureusement qu'il y aura d'autre tome.

Au final, un premier livre très engageant et intriguant mais qui souffre de quelques difficultés temporelles.

Blood Song est le premier roman d'Anthony Ryan. Ce n'est ici que le premier tome mais je n'ai aucune idée du nombre de volumes qui sont prévus au total. Quoi qu'il en soit, pour un premier roman, Anthony Ryan se débrouille vraiment très très bien. Une plume à suivre…

Le Royaume Unifié est composé de quatre fiefs, réunis depuis peu par le Roi Janus et par la Foi, représentée par six Ordres. Chaque Ordre a ainsi une fonction bien précise au sein de la Foi comme du royaume. Mais celui qui nous intéresse ici est le sixième : celui des combattants de la Foi. Celui où Vaelin grandira et apprendra les préceptes du combat, de la survie et de la Foi dans des conditions presque inhumaines.

Ce passage, assez long (mais nécessaire), m'a beaucoup fait penser à l'Assassin Royal de Robin Hobb. Il n'y a part d'Art ou de Vif, mais la Ténèbre. Une magie impie, presque une légende. Presque.
Un apprentissage difficile, des personnages émotionnellement torturés. Des assassinats mystérieux.

Puis notre petit Vaelin grandit, et découvre les souverains complots. le petit stratégo des personnes de pouvoir va le mêler à d'horribles actes tandis qu'en lui chante une certaine « voix du sang », de plus en plus puissante, de plus en plus pressente. Des choix devront être faits entre l'honneur, l'amour, le devoir et la Foi.

J'ai trouvé étrange que le quart de couverture compare ce livre à Gemmell et G.R.R. Martin, mais pas à Robin Hobb. Blood Song, bien qu'il contiennent des scènes difficiles et un tas d'intrigues politiques, n'est pas aussi cru ni développé que le Trône de Fer. Et bien qu'il soit très comparable à l'Assassin Royal, les personnages ne sont pas aussi approfondit émotionnellement que ceux de Robin Hobb.
C'est une sombre histoire qui sinue (pour moi) entre ces deux auteurs. Ni meilleur ni moins bon, Anthony Ryan est vraiment un nom à retenir dans le milieu de la Fantasy.

Toutefois, si Blood Song est considéré par Bragelonne comme « révélation Fantasy 2014″, pour ma part je n'irai pas jusque là.
C'est du bon. du très bon. Avec une fin percutante qui donne envie de lire la suite. Mais ce n'est pas non plus aussi exceptionnel que présenté.
Lien : http://lamagiedesmots.be/blo..

Vaelin est le fils de Kralyk al Sorna, promu au titre de Première Épée du Royaume sous les ordres du roi Janus. Il a dix ans, sa mère vient de mourir et il est un peu perdu. Sans aucune explication, son père l'abandonne un beau matin aux portes de la Loge de l'Ordre du Sixième Ordre, une sorte de monastère où l'on forme des "frères-combattants", c'est à dire ceux qui sont voués à défendre la religion majoritaire locale au fil de l'épée. Autant dire que Vaelin al Sorna est trop occupé à reconstituer ce qui a bien pu se passer dans la tête de son père pour se demander s'il pense avoir la vocation ou pas.
On se laisse porter par un monde imaginaire, par une nouvelle mythologie, par l'évolution des personnages qu'on voit grandir : vivement la suite !

Lien : http://pulco-suivezlepapillo..

Je ne suis généralement pas fan des romans d'apprentissage mais j'ai tellement lu de bon avis sur blood song que j'ai fini par me lancer quand même.
Et qu'elle bonne idée j'ai eu car je ne me suis pas ennuyé une seconde. Je peux même dire que j'ai dévoré le bouquin. J'ai entendu parlé d'Anthony Ryan assez tard et c'est mon premier roman de l'auteur.
Son style est simple et efficace. Il m'a pas mal fais penser à du Gemmell (en mieux).
Je vais pas revenir sur l'histoire. Les nombreuses critiques en dise déjà bien assez sur le sujet.
J'ai adoré les personnages auquel je me suis beaucoup attaché. Même les secondaire sont très bien travaillé et j'ai hâte d'en revoir certains dans le tome2.
Le worldbuilding est bon. Très sombre comme j'aime.
Un très belle découverte que je vais continuer sans tarder avec le tome2.