Magyk, Tome 2 : Le Grand Vol

Après avoir triomphé du vil DomDaniel, Jenna et la famille Heap vivent en paix et en sécurité… du moins jusqu'à ce qu'un individu bien connu réapparaisse. Ce sont donc de nouvelles épreuves qui les attendent dans ce deuxième tome de Magyk, mais aussi beaucoup de surprises, bonnes comme mauvaises.

J'ai relevé un léger mieux à la lecture de ce Grand Vol. Enfin, disons plutôt que certains défauts se sont estompés. Un peu. L'humour est moins pesant et envahissant, et les personnages sont moins nombreux.

Malheureusement, ceux sur lesquels on se concentre ne bénéficient pas d'un meilleur traitement. Marcia est plus insupportable que jamais, les Heap sont presque inexistants (mais bon, ça se conçoit, aussi, pourquoi est-ce qu'ils serviraient à quelque chose ou feraient au moins acte de présence quand leur fille a été kidnappée ?), et ils sont globalement tous dotés du bon sens et du charisme d'une motte de terre.

Jenna m'avait donné l'illusion de se débrouiller avec la Magyk ; ici, je ne suis même pas certaine qu'elle utilise un seul sort. Septimus maîtrise la téléportation dans les premiers chapitres, puis on n'en entend plus parler (par contre, on apprend qu'il rêve de voler. Oui, il a le vertige et des sueurs froides rien que pour gravir un escalier, mais c'est un détail). Nicko et Lobo… existent ?

Autant résumer cette joyeuse petite troupe par le fait qu'elle brasse de l'air. Beaucoup d'air. J'ai eu l'impression de passer le livre à les regarder s'agiter dans tous les sens pour pas grand-chose, quand ils ne doivent pas leurs ennuis à leur propre stupidité et/ou passivité. L'enlèvement de Jenna donne le ton. D'ailleurs, est-on sûrs que c'est un enlèvement ? D'accord, le type avec qui elle est la cramponne sur son cheval en la menaçant pendant qu'elle crie et se débat, mais ça ne prouve rien, si ça se trouve, elle essaye d'effrayer une mouche. Dans le doute, ne faisons rien et misons sur la possibilité qu'ils seront rentrés pour le souper.

Et même quand l'intrigue avance, que les protagonistes arrivent à se tirer du pétrin dans lequel ils sont embourbés, c'est plus souvent par accident / grâce à un heureux hasard / une facilité scénaristique que parce qu'ils ont réfléchi et agi de manière pertinente.

Quant à l'univers, il est toujours aussi plein de vide. On aurait pu croire que l'auteur avait fini de planter son encombrant décor dans le tome 1, mais non, elle continue à multiplier les détails inutiles. Les friandises, les jeux de société, les objets Magyk du quotidien, les créatures, les livres et leurs différentes éditions… J'ai le sentiment qu'elle cherche à créer un monde poussé à la Harry Potter, sauf qu'Harry Potter développe une histoire relativement intéressante en parallèle. Celle de Magyk, si l'on ôtait le superflu, s'étalerait sur moins d'une centaine de pages (cinquante si les personnages daignaient se servir de leur cerveau).

Et je ne parle même pas de la dimension « saga ». Comme dans le roman précédent, le récit ne se projette pas au-delà de son épilogue. La boucle est bouclée, ne laissant ni question ni élément en suspens. Il n'y a pas de trame plus large, pas de fil rouge que l'on verrait grandir et s'étoffer au fil des volumes.

En somme, rien qui donne un tant soit peu envie de se plonger dans la suite. Mais bon, vous connaissez la rengaine. Je l'ai dans ma PAL…
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Pour ce deuxième tome, nous retrouvons en couverture, l'apparence d'un grimoire vert se verrouillant avec un cadenas, le nom de l'auteur et le titre du livre sont en doré.

Il y a toujours de beaux dessins à chaque nouveau chapitre, ces derniers sont courts et simple à lire.

Pour ce qui est de l'histoire : j'ai eu grand plaisir à me replonger dans le coeur de la Magyk et surtout auprès de Jenna, qui, comme vous vous le doutez bien, va nous transporter à ses côtés dans de nouvelles aventures.
Comme tout au long du premier tome, pour celui-ci je ne me suis pas ennuyée une seule fois. Il y a beaucoup d'action, de courses contre la magie noire et de suspens.
J'ai eu grand plaisir à retrouver les personnages du premier tome, de nouveaux personnages ainsi que des dragons.
Pour ces derniers, ils sont très bien détaillés et attachants et j'ai eu l'impressions de me retrouver un peu dans Eragon (livre de Christopher Paolini) pour les détails magnifiquement créés et pour la parole des dragons.
Il y a un personnage qui m'a énormément surprise. Angie Sage à le don de nous épater tout au long de chaque tomes pour que le suspens perdure.
Le moindre détails est présent dans chaque lieux, personnages et dans les endroits magiques.
Nous arrivons très facilement à nous faire notre propre film grâce à tout le travail qu'a accompli l'auteur, ce qui prouve pour moi que c'est une grande dame de la littérature fantastique au même niveau que J. K. Rowling.

À la fin du livre, deux choses surprenantes viennent nous exploser au visage et nous fait languir jusqu'à la lecture du prochain tome.



Est-ce que j'ai aimé ce livre ?



Encore un merveilleux tome que nous offre Angie Sage. J'ai beaucoup apprécié le fait de voir apparaître des dragons aussi bien détaillés dans ce livre. le seul bémol pour moi c'est qu'il y avait un peu moins d'action que dans le premier tome. J'ai hâte de lire la suite car l'histoire est très prenante.



Une note ?


4/5
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Je ne sais pas si c'est une impression générale ou si c'est seulement sur certains romans, mais j'ai de plus en plus de mal à accrocher aux histoires destinées à un lectorat 10-12 ans.

Dans ce second tome de la saga Magyk, les péripéties s'enchaînent tout aussi rapidement que dans le premier. C'est très fluide mais il n'y a cependant peu de surprises.
L'univers est bien décrit et est original.
Concernant les personnages, j'ai eu un peu de mal à m'attacher à certains d'entre eux, soit parce qu'ils étaient un peu lisses, soit au contraire trop caricaturaux.

Le principal avantage c'est que ça se lit rapidement. Je continuerai donc de relire la série, au moins jusqu'au tome 5.

C'est mon préféré de la série ! Jenna qui se fait enlever, Septimus qui commence son apprentissage avec Marcia (que je trouve un peu pénible sur les bords) et Simon qui est le méchant de l'histoire... Tout est débordant d'aventure et de magie !

Je salivai quand Jenna avait transformé la porte en chocolat grâce au sort de Septimus. Miam, miam ! Rien que d'y penser, ça fait rêver !

Un an s'est écoulé depuis leurs précédentes aventures. Aussi, Septimus Heap est donc l'apprenti de la magicienne extraordinaire Marcia Overstrand;
Jenna quant à elle, vit au château avec Silas et Sarah Heap, ses parents adoptifs. Mais Simon entend bien se venger et prouver sa valeur à la couur, c'est ainsi qu'il sauve Dom Daniel essaye d'enlever la petite princesse, pourtant sa soeur adoptive.

On continue les aventures "Heap". Magie, sorcellerie, dragons, princesse.
Les ingrédients sont là, l'humour aussi mais pour un jeune public, adultes déguerpissez !