Ce n'est pas un roman, mais un récit intime entre un père et une fille Il est question des relations père-fille. le problème de l'identité est traité , aller à la recherche de soi, sont des thèmes que l'on retrouve souvent dans la littérature québécoise. Quinze ans après la mort de son père, la narratrice relit les lettres que son père lui a envoyé. Son père n'a jamais pu se résoudre à être un adulte, il est toujours resté un enfant. Et, on a le sentiment que c'est la fille qui est vraiment adulte, les rôles sont inversés. Lui, le père est un grand bourlingueur qui parcourt l'Amérique et l'Europe avec sa moto. Il a besoin, il a une soif de liberté. Il entretient une relation épistolaire pour ne pas perdre l'amour de sa fille qu'il a abandonnée.Beaucoup d'amour et de haine entre le père et la fille. L'insertion des lettres de
Calamity Jane, c'est original cela convient bien au rapport entre le père et sa fille. J'aime le style de Sabica pour son côté fluide, pour son amour pour les mots. Les blancs dans la maquette du livre. Ces blancs sont des silences comme en musique et souligne l'absence du père. Ces blancs soulignent l'espace, l'immensité qui sépare deux êtres. Cette séparation qui est une déchirure. C'est un livre qui se lit assez vite d'une traite. Un sentiment douloureux que l'on ressent à la lecture. Ce livre laisse une boule dans la gorge une fois le livre fermé.
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