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sur 860 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Autant vous le dire tout de suite, c'est une histoire de fous où la profondeur psychologique des personnages est absente. le roi Lear, se sentant vieillir, décide de partager son royaume entre ses trois filles. En échange, il leur demande de lui faire savoir laquelle l'aime le plus. Ses deux filles aînées s'exécutent en affirmant qu'elles aiment leur père plus que tout au monde, sympa pour leur époux ! Mais Cordélia, la plus jeune des filles, la préférée du roi, refuse et se borne à dire qu'elle aime le roi, mais que peut-être, le jour où elle se mariera… Elle est déshéritée et chassée. La voie est maintenant libre pour les ambitieux.
Une pièce de théâtre sur le pouvoir, sur l'amour, celui qui s'achète ou pas. Une pièce pleine de rebondissements et d'imprévus.
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Une fois encore , que dire de plus que ce qui n'a déjà été dit et redit ? Que cette pièce est tout simplement superbe mais bon, cela vous devez déjà le savoir. D'ailleurs, tout chez Shakespeare est superbe. Je vous mets au défi de me citer une seule de ses oeuvres qui soit passée complètement inaperçue et qui ne l'ait pas émue ou, au contraire, fait rire. Car autant William Shakespeare, mon maître, fut un excellent dramaturge, il excella également dans la rédaction de ses comédies mais aussi de ses sonnets. Poète, auteur, moralisateur très certainement puisqu'il continue d'influencer les écrivains de notre époque et que ces pièces, presque quatre siècles plus tard, restent toujours d'actualité et sont intemporelles car, pour notre plus grand malheur à tous, il y aura toujours des guerres, des complots pour obtenir le pouvoir et des hommes pour perpétuer ces actions qui représentent le côté obscur de l'humanité - si l'on peut encore se permettre d'utiliser un tel mot en pareilles circonstances. Oui, Shakespeare fut, est et restera un homme de lettres que le monde est loin d'oublier, tant qu'il y aura des lecteurs pour le lire, des acteurs pour le jouer sur scène ou encore des scénaristes pour adapter ses pièces pour le cinéma et la télévision, et ainsi, le rendre accessible à tous !

Bon passée cette petite éloge personnelle de l'auteur, venons-en maintenant à la pièce, "Le Roi Lear". Ici, il est encore une fois question de trahisons mais je dirais que cela est plus calculateur et plus vicieux que dans Hamlet. Dans cette pièce, ce sont les propres filles du Roi Lear, roi d'Angleterre qui vont, une fois qu'elles auront obtenu leur héritage, dénigrer complètement leur père en le rabaissant et en ne le considérant plus comme un homme de son rang, avec tous les égards qu'il aurait mérité. C'est vrai que cela est parti d'une injustice de la part du Roi qui, devant les flatteries de ses deux aînées Coneril et Régane, leur a concédé à chacune la moitié de son royaume alors qu'il a complètement délaissé la cadette, Cordélia, qui a simplement dit ce qu'elle ressentait pour son père mais de façon très réservée, sans chercher à surpasser ses soeurs dans sa déclaration d'amour filiale. Ne comprenant pas que cette dernière était en réalité celle qui avait le coeur le plus pur puisqu'elle ne cherchait pas l'amour de son père uniquement pour avoir quelque part de son royaume en retour, Lear l'a donc envoyée, sans dot, chez qui a bien voulu à la prendre telle qu'elle, à savoir le Roi de France. Ce coeur tendre qui ne battait que pour ce qu'il était, à savoir un père, et non pas un roi à la tête d'un immense royaume, Lear ne le comprendra malheureusement que bien trop tard...

Bon, je ne vous en dit pas plus en ce qui concerne l'intrigue sinon il me faudrait encore m'étendre sur ce qui pourrait s'avérer être des pages. Je conclurai donc, comme j'ai commencé, à savoir que cette pièce (tout comme tout le théâtre de Shakespeare d'ailleurs) vaut vraiment que l'on prenne le temps de le lire, de le relire (ce qui est mon cas puisqu'il s'agit d'une pièce que j'avais déjà lue étant à la fac mais dans laquelle j'ai eu envie de me replonger), l'idéal même serait de l'entendre !

Pour finir, je vais vous faire une petite confidence. L'un de mes remèdes miracles que j'utilisai fréquemment lorsque j'étais à la fac et que je n'avais vraiment pas le moral : Je me relisais l'une des tragédies de Shakespeare et étant donné que tous les personnages meurent à la fin (enfin pas tous mais presque) s'entre-tuent entre eux et se trahissent, je me disais qu'il y avait bien pire que moi dans le monde et, tout de suite, cela allait mieux. Je vous promets que cela est véridique et que cela fonctionnait !
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Critiquer Shakespeare et le Roi Lear ? Impossible... je lis souvent des commentaires intimidés de telles oeuvres sur Babelio, concluant qu'on se sent tellement petits face au génie créateur de l'auteur, et face à des milliers de commentateurs érudits qui nous ont précédé, qu'on ne peut plus écrire une ligne valable. Je ressens un peu cela en feuilletant de bon matin cette pièce du début de XVIIème, emblématique, aux côté d'Hamlet, Othello ou MacBeth, de la langue anglaise.

Et pourtant, quel plus bel hommage peut-on rendre à Shakespeare que de témoigner... témoigner qu'un lecteur moyen du XXème siècle, aux humanités plus que médiocres, de surcroît quasi-étranger à la langue, et passant donc par la traduction de jean-Michel Déprats, peut encore ouvrir cette oeuvre et, immédiatement, s'y trouver transporté.

Témoigner que sans jamais avoir vu en représentation une de ses pièces, simplement en lisant avec tant de distance cette oeuvre de prose et de vers, le lecteur étonné peut imaginer dès les premiers mots de Shakespeare la mécanique implacable de ces destins qui se croisent au royaume de Bretagne.

Témoigner de l'intemporalité de ce théâtre, dont la force des mots et la mise en scène, pourtant tirés de traditions anciennes, et d'une laïcisation populaire des mystères post médiévaux, où Shakespeare a puisé, ne cesse de se renouveler. Rendre hommage à ce don merveilleux que fit cet inconnu célèbre, récalcitrant aux biographes et aussi mythique que l'auteur de la quête du Graal ou Homère... à tel point que certains, désabusés, finirent par penser qu'il n'avait pu être un seul homme... peut-être à raison... Qu'il fut un ou plusieurs, en tous cas, homme de scène avant tout, grand-père de notre Molière à ce titre, il met en scène la vie, ses questions, les turpitudes et la grandeur des hommes, et les met à la porté des humbles.

Témoigner de la force dramatique des pièces telles que le Roi Lear. Il serait possible, des heures durant, d'en analyser les ressorts psychanalytiques, les passions et non-dits qui se nouent dans les relations filiales et familiales, et se dénouent brutalement lors des successions ; les rapports entre folie et vérité, entre fidélité et raison. Mais ce serait oublier le souffle court, les tripes serrées, les larmes versées... Shakespeare parle à notre âme. le Roi Lear en particulier, The Clash of Clans, est, dès les première scènes, un avis de tempête, où les lames de fond submergent hommes et femmes, où Dieu reste sourd aux prières, où l'ambition déchire l'amour, jusqu'à la mort ou jusqu'à la folie.

Témoigner enfin qu'on ne peut rester insensible, malgré les filtres du temps et des traductions, à cette langue inimitable, qui se déclame en pleines strophes, en un chant sépulcral, lyrique, mystérieux, et, à d'autres moments, se fait familière, intime, gargotière, pour mieux venir nous cueillir dans un quotidien dont il semble nous révéler un sens caché. Dans cet art, Shakespeare n'a point d'égal, et marche entre Homère et Hugo au pays des ombres qui ne meurent jamais.

Quant au roi lear, elle est probablement l'un de ses drames les plus puissamment émouvants, de par la construction de l'intrigue, double et au rythme soutenu, de par l'angoisse existentielle qui meut, dès la première scène, chaque personnage, et où seul le fou, puis l'aveugle, au terme de mainte souffrance, finit par voir... au coeur de l'obscurité... cette peur face au néant est sans doute ce qui marque le plus le lecteur d'aujourd'hui -miroir, miroir, est ce moi ce lecteur angoissé ?...- , marqué par Kafka, Dostoïevski, Ionesco, Nietzche, Camus , Sarte, Malraux... se dire que l'Etre ou ne pas Etre se posait déjà chez nos pères de 1605 présente un petit côté rassurant... cela ne les a pas empêché de naître, d'aimer, souffrir... et mourir.

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Profond, intense, bouleversant, le Roi Lear nous embarque dans un théâtre de la cruauté et de la folie humaine, théâtre de la tempête sur la lande, dans un royaume, sous un crâne, du chaos familial, politique, intime.
Lear est un personnage immense, dense, complexe, odieux, attachant, douloureux, perdu, déchu, poignant, tourneboulant - les cris du vieux roi, sa folie et sa sagesse, s'incrustent en nous, profondément et durablement.
Première folie de Lear: lier le sort de son royaume à une compétition de déclaration boursouflée d'amour filial, en un étrange mélange de scène de conte de fées et de tragédie politique.
A partir de là, tout se disloque et se brouille, le royaume et les liens familiaux se délitent atrocement, la raison vacille, la sagesse s'emmêle dans la folie, jusqu'au vertige.

Je suis souvent déçue quand je relis un livre que j'avais aimé, mais le Roi Lear est une pièce tellement riche qu'à chaque nouvelle lecture elle me fascine toujours autant.
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"Tu n'aurais pas dû être vieux avant d'avoir été sage" (Thou should'st not have been old till thou hadst been wise, I-5, ligne 36). C'est ce que le Fou dit (en le tutoyant) au vieux roi Lear, dépossédé de ses illusions, de son pouvoir et de sa famille. Tout le monde connaît les grandes scènes où, sur la lande, le roi Lear divague, fou de chagrin après avoir tout perdu. Son Fou du Roi est plus lucide et rappelle à son maître qu'il a déraisonné depuis le début, et qu'il est le seul artisan de ses malheurs. Ce personnage tyrannique, colérique, injuste, se dépouille de sa royauté et se livre pieds et poings liés au bon vouloir de ses filles, comme si leur donner toute autorité sur lui n'était pas une folie pure. Il croit l'amour filial plus fort que la politique. Comment le spectateur aurait-il pitié de lui ? Certes Aristote enseigne que le héros doit présenter quelque défaut, afin que le spectateur ait compassion de son humanité souffrante. Mais Lear est un personnage détestable et incompréhensible. La tragédie de Shakespeare ne se conforme pas au modèle aristotélicien, ni non plus à celui du conte moral et folklorique originel qu'elle adapte : Shakespeare en fait tout autre chose, une tragédie de la déraison, de l'ambition, de la cruauté. Il brouille les limites trop nettes entre le bien et le mal de son modèle populaire, pour rendre les personnages également détestables, et finalement pathétiques, moins à cause des souffrances subies, que parce qu'ils sont victimes de leurs passions. Véritablement, ils ne savent ce qu'ils font.

L'observation mérite toutefois d'être nuancée : plusieurs figures de victimes innocentes se dégagent de ce panier de crabes théâtral. Les naïfs, à savoir le Comte de Gloucester et son fils légitime Edgar ; le fidèle Kent ; enfin Cordelia, fille cadette de Lear, renvoyée brutalement hors de la scène au début de la pièce (et mariée au roi de France, ce qui est plutôt une promotion pour une ingrate), ne revient qu'à la fin pour pleurer et se faire pendre. Inutile de signaler que les méchants sont, littérairement, des personnages bien plus réussis que leurs victimes : Edmund le rusé bâtard rappelle les réflexions de Marthe Robert sur le héros de roman ; Goneril et Regan, les deux mauvaises soeurs, brûlent les planches en maints endroits. La pièce tente d'aller au-delà du bien et du mal, en distribuant avec impartialité aux méchants et aux gentils un sort également funeste. Seuls survivent au massacre un personnage secondaire et une victime, qui doit sa survie à son épée plutôt qu'à son bon droit.

Le style de Shakespeare atteint ici des sommets de poésie et d'éloquence : le Roi Lear a donné à la langue anglaise beaucoup de mots et de formules. Cette poésie tempétueuse et cosmique n'a plus rien à voir avec la préciosité pétrarquiste et renaissante des comédies du début. L'anglais est imprimé de façon très fautive, dans l'édition Garnier-Flammarion, en regard de la traduction d'Armand Robin. Inexplicablement, les photos de couverture dansent la gigue sur le site Babelio selon les pages que l'on consulte.

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Avec cette nouvelle lecture d'une pièce de Shakespeare je suis confortée dans l'idée que cet auteur est décidément une valeur sûre! Une oeuvre alerte, d'une grande modernité. A lire sans modération.
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Le Roi Lear, je vais le dire tout de suite, est l'une des plus belles, des plus somptueuses tragédies de William Shakespeare. le mieux, évidemment, c'est de la voir représentée, une chance que j'ai eu, mais le texte en lui-même est si extraordinaire que j'ai couru à la librairie la plus proche le lendemain!

Le début de la pièce est bien connue: le roi Lear vieillissant veut partager son royaume entre ses trois filles. Seulement, voilà, il décide de donner la plus grande part à celle qui l'aimera le plus, et leur demande donc de chanter ses louanges. Goneril et Regan, les aînées, protestant de leur affection avec des grandes phrases, mais Cordelia , plus sincère dans ses formulations et bien qu'affirmant aimer Lear, se retrouve déshéritée. Ce faisant, le Roi amorce une tragédie qui emportera une grande partie des protagonistes!

Tragique, funèbre, étude de la nature humaine mêlée de débat sur la folie, la raison, la prédestination, c'est une pièce qui marque ceux qui la découvrent (surtout quand on ignorait sa fin comme c'était mon cas)
J'ai forcément été influencée par l'excellente mise en scène, après tout le théâtre prend vie ainsi, mais ce texte mérite sa chance sous toutes ses formes, foncez!
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Il était une fois un roi en désarroi. Un roi qui ne savait pas lire au-delà des mots.

Un jour, alors qu'on lui faisait la cour, il se méprit sur les paroles de ses filles. Il ne fut sensible qu'à la flatterie et ne perçut pas ce jour-là la vanité des aînées ni n'embrassa la vérité, sortie de la bouche de sa préférée, la cadette. Il fit une erreur d'interprétation et répudia pour cela sa fille.

Le roi Lear ne savait pas lire mais il apprit à lire. The King Lear learned.
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Tragédie en cinq actes en vers et en prose, "Le Roi Lear" a été écrite au début du XVIIème siècle par William Shakespeare.

La pièce s'ouvre sur la salle du trône du Palais royal de Grande-Bretagne. le Roi Lear y tient séance. Devenu âgé, il veut préparer sa succession: il a fait réunir ses trois filles : Goneril, l'aînée, épouse du duc d'Albany, Régane, mariée au duc de Cornoailles et la cadette Cordélia qui bientôt sera mariée au roi de France. À chacune d'elles, il veut offrir une part égale du territoire de son vaste royaume. Pour le mériter tout à fait, il veut que Goneril, Régane et Cordélia prononcent tour à tour un éloge tout dédié à sa personne de roi et de père.
Si les deux premières sont convaincantes dans la beauté et l'éloquence des mots prononcés, Cordélia la dernière est elle empruntée et n'a que la sincérité de son coeur tout dévoué et aimant. C'est trop peu et bien plus que ne peut en supporter le Roi Lear qui s'emporte alors violemment contre elle. Devant toute l'assemblée réunie, il la répudie et la chasse du royaume. Cordélia la plus aimante des filles est anéantie par cette cruelle décision. En cet instant, le Roi Lear va connaître de nombreux tourments...

Tragédie prestigieuse de Shakespeare, "Le Roi Lear" est une oeuvre sombre, pleine de tensions accumulées et où le cynisme et l'esprit de duperie des personnages l'emportent. C'est aussi une peinture sur la vieillesse, sur la déchéance physique et morale, sur la folie qui parfois l'accompagnent, une critique des machinations, des intrigues nouées jusque dans le sommet du pouvoir, dans la famille royale.
Cette dénonciation de l'auteur ne fait apparaître que plus belle la sincérité, la piété filiale, la fidélité (Cordélia, le duc de Kent, Edgar) quand elles apparaissent.

Cette pièce écrite il y a plus de quatre siècles n'a rien perdu de sa vraisemblance, de sa riche éloquence. Une oeuvre remarquable.
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« le Roi Lear » est souvent citée comme la pièce la plus aboutie de William Shakespeare. Ecrite après le règne d'Elisabeth 1ère, pendant le règne de son successeur Jacques 1er, alors que le pays était en guerre contre les espagnols, elle réunit les questionnements d'une nation troublée.

Las du pouvoir Lear veut laisser le pouvoir à celle de ses filles qui s'en montrera la plus digne selon ses critères, c'est-à-dire celle qui lui montrera le plus son amour. Goneril et Regane se lancent dans un discours exagéré et mensonger là où la benjamine et préférée de Lear, Cordelia, refuse de jouer le jeu de la flatterie et choisit la sincérité. Lear la bannit et lègue son royaume à parts égales aux deux ainées…qui ne tardent pas à le mettre à la porte. Lear errera jusqu'à retrouver Cordelia mais ne pourra la sauver de la pendaison et mourra près d'elle. Parallèlement le comte de Gloster est confronté aux aspirations de ses deux fils, l'un légitime, l'autre bâtard. L'un sera fidèle au père, l'autre le trahira. Les trois mourront. Et puis il y a Kent, le fidèle serviteur rejeté par Lear, qui restera son ombre protectrice.

Avec le Roi Lear le barde aborde la question du pouvoir dans sa globalité, et se penche sur sa dimension éthique. Au travers chacun des personnages il questionne l'ambition, la loyauté, l'abnégation de soi, la solidarité. A la folie de Lear et d'Edmond Shakespeare oppose la sagesse de Kent et de Cordelia. Et si Gloster devient aveugle physiquement ce n'est que pour mieux répondre à l'aveuglement de Lear face aux sentiments des êtres qui l'entourent. Les rôles sont perpétuellement inversés, tel le fou du roi qui gouverne avec plus d'entendement que le roi qui n'entend plus rien à la notion de gouverner. Vengeance, duplicité, double sens, manipulation : notre vision de l'Angleterre de Lear est démultipliée. Mais si c'est la notion de pouvoir qui est au coeur du début de la pièce, progressivement c'est la condition de l'être humain face à la mort qui prend le pas sur la réflexion, laissant paraître toutes les ambiguïtés de l'esprit et ses réactions parfois contradictoires face à l'inéluctable.

Un texte dense et intense qui fascine. Lear est un personnage complexe auquel tous les comédiens veulent se frotter avec l'âge, chacun en donnant sa vision. Un rôle exigeant et difficile.
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