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3,85

sur 423 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est toujours avec grand plaisir que je retourne à mes premières amours, que je retrouve l'un de mes écrivains fétiches, le très grand John Steinbeck. Comme à son habitude, il nous emmène faire un tour sur ses terres chéries de Californie. Un vrai bonheur. Prenez place sans crainte dans l'autocar…

Pourtant, vous n'allez probablement pas voyager beaucoup pour cette fois car c'est à un autre voyage auquel Steinbeck nous convie ; un voyage au creux des esprits et des sentiments de chacun. L'auteur psychanalyse alternativement l'un ou l'autre de ses personnages et donne comme presque toujours un certain suspense à son histoire. On ne s'ennuie jamais ; on sourit, — parfois même on rit —, grâce à cette caméra embarquée aux tréfonds des âmes et des attentes humaines.

Juste une petite indication du synopsis. Juan Chicoy, brun mexicain, la petite cinquantaine bien conservée, tient une sorte de station service/relais de bus au croisement de deux axes routiers principaux de l'état de Californie (rien de surprenant puisque l'auteur parle presque exclusivement de la Californie dans ses romans).

Le bus de Juan est tombé en panne et les passagers ont été obligés de dormir tant bien que mal à la station service, absolument pas adaptée pour recevoir tant de personnes. Au petit matin, malgré tous les efforts de Juan et de son jeune mécano, le Boutonneux, tout le monde est d'une humeur massacrante et la femme de Juan, Alice, plus encore que les autres, étant ultra jalouse et devinant des maîtresses partout, frise la crise de nerfs et s'en prend donc plus que de raison à la petite employée de la station-service, Norma.

Norma, elle, ne rêve que de Clark Gable, de cinéma et d'Hollywood et il ne faudra peut-être plus la pousser beaucoup pour qu'elle veuille ficher le camp… Parmi les voyageurs, il y a un couple bourgeois d'une cinquantaine d'années, les Pritchard propre sur eux et un brin guindés ainsi que leur grande fille Mildred qui est déjà une jeune adulte et qui, elle, bien loin d'être aussi guindée, sent au fond d'elle-même un je-ne-sais-quoi lui frétiller dans les ovaires. Il y a aussi Ernest Horton, le jeune et fringant voyageur de commerce qui continue le business même en dehors des heures de travail et qui pourrait bien faire miroiter des choses à Norma. Il y a aussi ce vieux ronchon de Van Brunt qui garde le silence pour le moment mais pour combien de temps encore.

Ajoutons à cela qu'un nouveau bus va arriver et libérer une nouvelle cargaison de passagers, eux aussi fermement résolus à attraper leur correspondance. Au sein de ce nouveau bus, il y a Camille, une véritable bombe blonde à la Marilyn Monroe autour de laquelle tous les mâles tournent comme autant de mouches autour d'une tranche de viande émouvante. Cela a le don d'agacer les représentantes de l'autre sexe qui, d'une humeur de cheval, prêtes à ruer, passent à une humeur de chien, prêtes à mordre…

Juan prend beaucoup sur lui, mais entre Alice qui lui tape sur le système, les passagers qui l'assaillent de questions dont il ne peut fournir les réponses, sans oublier la chaleur, la promiscuité, les difficultés en tous genres et même la petite Mildred qui lui fait de l'œil, il risque d'avoir bien du mal à conserver son sang froid… D'ailleurs qui pourra ne pas perdre la tête dans ce bus qui devient un calvaire ?

Je vous laisse en chemin au milieu de cette pétaudière absolument succulente où les rebondissements successifs ne vont pas arranger les affaires de quiconque. J'en terminerai en concédant qu'il manque peut-être (pas sûr) le tout petit supplément d'âme qui ferait de cet excellent livre le pur chef-d'œuvre auquel John Steinbeck nous a si souvent habitué mais que c'est, en tous les cas et d'après moi, un bien bon moment de littérature. Du moins c'est mon naufragé d'avis, égaré dans une correspondance, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Si un jour prochain vous quittez à regret “Les naufragés de l'autocar”, publié par John Steinbeck en 1947, attardez vous donc une minute ou deux dans l'observation de la couverture de ce roman représentant le célèbre tableau d'Edward Hopper intitulé “Gas” !

Encore sous l'emprise de la lecture, il est fort possible que l'atmosphère étrange qui se dégage de cette peinture vous rende affreusement triste et peut-être même vous saisisse d'effroi si vous vous identifiez à tel ou tel personnage du roman.
La zone obscure au centre de la toile, vers laquelle convergent les lignes de fuite, n'est pas sans rappeler le reflet de l'âme tourmentée des neuf protagonistes réunis le temps d'un court voyage pluvieux sur les routes californiennes.

Neuf passagers en mal d'amour dans un vieux bus malicieusement baptisé “La Bien-Aimée” : en route les ami(e)s vers des horizons littéraires enchanteurs !
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Au bord de la grande autoroute de Californie, la station essence restaurant d'Alice et Juan Chicoy s'éveille. Ce dernier effectue les derniers essais de son bus dont il a réparé la panne avec l'aide du « boutonneux », son apprenti. Les passagers qu'ils ont hébergés prennent leur petit déjeuner. Mr et Mme Pritchard doivent se rendre au Mexique en compagnie de leur fille Mildred pour leurs vacances. Un représentant en nouveautés et autres farces et attrapes les accompagne. Un soixantenaire grincheux, van Hunt, met en garde Juan sur la vétusté du pont qu'ils doivent traverser lors de leur voyage. Norma, la serveuse d'Alice, rend son tablier et décide de partir à Hollywood où elle aura toutes les chances de croiser son idole, Clark Gable. Au dernier moment, une jeune femme d'une rare beauté se joint à l'hétéroclite équipage. Cette assemblage de gens qui n'avait que peu de chance de se croiser autrement que dans cet autocar va vivre une aventure qu'ils n'auraient jamais imaginée…
Tout l'intérêt du roman de John Steinbeck réside dans ses personnages, leur caractère, leurs défauts, leurs imperfections. Il révèle les faiblesses de chacun en confrontant les uns aux autres donnant lieu à des scènes de la vie courante pleines de relief, de verve. Il sonde admirablement bien l'âme humaine. Il démonte les mécanismes qui animent les gens et met le doigt sur ce qui dérange, l'anima des uns, l'animus des autres, passés au shaker pour un résultat qui irrite mais qui n'est qu'une évidence. Ils sont des personnages de roman mais ils sont nous, une façon de l'auteur de se moquer de ses contemporains, de dénoncer une Amérique qui se dit puritaine mais dont la perfection n'est en fait qu'une illusion car l'erreur est le propre de l'homme. A la fin ce sont toutes ces faiblesses qui font le charme de cet oeuvre, qui font qu'elle est émouvante.
Traduction de Renée Vavasseur et Marcel Duhamel.
Editions Gallimard, Folio, 371 pages.
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Quel plaisir de retrouver ce cher, si cher Steinbeck, déporté de sa bien aimée vallée de la Salinas vers quelque route lointaine de Californie éclairée de loin en loin par les lumières de rares gas stations perdues.

J'avais longtemps boudé ce roman, ayant lu ici et là qu'il était au-dessous des autres. Erreur, car outre le bonheur de me couler dès les premières lignes dans la merveilleuse humanité de l'auteur, j'y ai retrouvé la quintessence de son univers, dans ce qu'il a de plus noir comme dans ses aspects les plus lumineux, et notamment son humour!
On rit beaucoup dans ce roman, du moins au début avant que ne se révèle le naufrage de certaines existences, derrière lesquelles se révèlent encore les fondements vacillants d'une société américaine pourtant sûre d'elle-même et conquérante en ces années d'après-guerre.

Il ne faut pas plus de trois lignes pour pénétrer entièrement l'univers que nous propose Steinbeck et avoir littéralement envie d'entrer dans la salle de restaurant de cette station essence située au Coin-des-Rebelles (un programme en soi!), de s'accouder au bar en dégustant une part de gâteau à la crème, et de regarder vivre le microcosme qui s'agite sous nos yeux : Juan le besogneux au fin sourire distant et sa femme Alice luttant avec humeur contre sa propre perdition, leurs jeunes employés suffoqués par leurs rêves en même temps qu'appesantis par leurs destins, et enfin les fameux voyageurs, englués contre leur gré dans ce trou en raison d'une avarie sur l'autocar. Un couple WASP jusqu'au bout des ongles affublé d'une fille rebelle, un représentant de commerce tentant d'évacuer par le rire les cauchemars de ses années de guerre, et la belle Camille, surfant comme une sirène sur les codes de ce monde cynique.

J'aurais voulu que ce roman dure encore tant les leçons de vie y sont puissantes, tant l'art du détail distillé avec une parfaite mesure m'ont liée aux personnages, et aussi parce qu'après celui-ci je n'ai quasiment plus d'oeuvres de Steinbeck à découvrir.
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Un vieil autocar un peu fatigué qui tombe en panne, et plusieurs personnes sont ainsi contraintes de passer la nuit dans une station-service. Une fois l'autocar réparé, ils peuvent reprendre la route, mais d'autres incidents se produisent, interrompant leur trajet…

Sur cette trame, Steinbeck dissèque avec une grande précision les états d'âmes de ses personnages, leurs pensées les plus intimes, leurs pulsions. Ces personnages sont d'horizons divers : on y trouve un chef d'entreprise partant en voyage au Mexique avec sa femme et sa fille, un représentant de commerce, un jeune apprenti mécanicien souffrant d'acné (et surnommé de fait, le boutonneux), une serveuse n'ayant guère confiance en elle et un peu mythomane quittant son job pour Los Angeles, un vieil homme plein de fiel. Tous ces personnages sont rejoints juste avant le départ par une troublante jeune femme qui préfère taire son véritable métier (lequel consiste à se dévêtir et s'asseoir dans une immense coupe de vin), et qui, en raison de sa beauté, fait tourner la tête de tous les hommes. Et conduisant l'autocar, Juan, qui tient par ailleurs avec sa femme Alice la station-service où la plupart des personnages, coincés par la panne de l'autocar, passera la nuit…

Si ces personnages ont beau être très différents les uns des autres, tous ont néanmoins en commun d'avoir des rêves, des souhaits… mais aussi des désirs. Car ces personnages, plutôt tourmentés, sont en effet assaillis par des pulsions sexuelles, qu'ils arrivent d'ailleurs plus ou moins bien à maitriser. Des rivalités naissent ainsi entre les différents passagers, générées en partie par ces pulsions, installant progressivement dans ce petit groupe d'individus un climat de tension, alourdi par les déboires successifs liés au trajet…

Steinbeck nous offre en tout cas dans ce roman de très beaux portraits d'êtres humains, évoquant avec beaucoup de subtilité les relations qui peuvent se nouer entre des individus amenés, malgré eux, à se côtoyer lors d'une courte période de leurs vies (presque une parenthèse) …
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Ce roman est un film. Immédiatement le lecteur est propulsé dans le décor, un décor qui ressemble fort à la couverture de l'édition Folio.
Ça commence à un carrefour à soixante-deux kilomètres au sud de San Ysidro, en Californie dans une station service qui fait aussi bar et station de bus.
Suite à une panne, une dizaine de passagers a été obligé de passer la nuit dans cet établissement tenu par Juan Chicoy et son épouse Alice.
Âgé d'une cinquantaine d'années, Juan est bel homme et c'est lui qui conduit le vieux bus à quatre cylindres jusqu'à San Juan de la Cruz. Alice dirige le restaurant et devient de plus en plus nerveuse à mesure qu'elle vieillit, anxieuse que son mari la quitte un jour.
Au matin le bus et ses passagers repartent mais la météo va compliquer le voyage.

Le talent de Steinbeck saute aux yeux dès les premières pages de cette chronique d'un bus parcourant les routes secondaires de Californie, transportant les perdus et les solitaires, les bons et les gourmands, les stupides et les intrigants, les beaux et les méchants, loin de leurs rêves brisés et, éventuellement, vers la promesse de l'avenir.
En 260 pages l'auteur décortique chaque personnage. Chaque ligne de dialogue, chaque pensée et chaque action est représentative des troubles émotionnels et des angoisses sociales de ce groupe, de leurs besoins et de leurs rêves, tous bouillonnant alors qu'ils sont forcés d'interagir dans une situation inhabituelle.

Il ne se passe pas grand chose dans cette peinture caustique (mais tout de même très tendre) de la société américaine d'après guerre, et pourtant… c'est encore une fois magistral. Vous ai-je déjà dit que j'aimais Steinbeck ?

Traduit par Marcel Duhamel et Renée Vavasseur
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A la croisée des chemins, un autocar tombe en panne près d'une station-service restaurant. Les passagers, contrariés de ce contre-temps, sont contraints de dormir chez les propriétaires qui se retrouvent désagréablement envahis. Inévitablement, s'engagent alors des conversations timides et forcées autour des besoins primaires tout d'abord (l'organisation des nuits et repas). Puis très vite, et de plus ou moins bonne grâce, tout ce petit monde fait plus ample connaissance pour passer le temps - et parce que c'est le propre de l'homme que de se socialiser.


Du contact rapproché de ces inconnus, tous plus différents les uns des autres, ressortent les fantasmes, les désirs de plaire ou de séduire, les complexes d'infériorité ou de supériorité de chacun, bref : Des jeux de rôles se mettent en place. Des personnages aux facettes d'abord un peu glauques ou primitives nous deviennent peu à peu familiers et parviennent à nous parler : Il y a le chauffeur mexicain un peu séducteur et macho, sa grosse femme très jalouse qui tient le restaurant, puis une famille de bourgeois ayant pris le bus pour l'aventure et côtoyer « la populace », dont le chef de famille veut investir dans tout, la mère a des migraines épouvantables et la fille voudrait séduire le chauffeur d'âge mûr et marié… Mais pimentent également le récit les présences respectives d'un créateur de farces et attrapes, d'un vieux râleur contestataire, d'un apprenti boutonneux en rut, d'une prostituée qui se fait passer pour une dame et de la serveuse du restaurant qui démissionne…


Une fois le car réparé, tous montent dedans pour rejoindre leurs correspondances respectives au prochain arrêt. Hélas une tempête va de nouveau immobiliser le bus en pleine campagne : Comment ce petit groupe d'hommes et de femmes va-t-il gérer cette proximité forcée et prolongée ? Et surtout comment chacun va-t-il vivre ce moment à l'intérieur de lui-même ? C'est ce que se propose d'explorer STEINBECK dans son ouvrage.


*****

A l'occasion d'une sorte de huis clos, c'est donc une facette du lien social et d'une somme d'individualités qu'aborde ici John STEINBECK, et c'est encore avec aisance. J'ai adoré son analyse et interprétation des personnalités de chacun car, même s'il ressort tout naturellement le charme et l'ambiance de l'Amérique de l'époque, on reconnaît dans ce roman des personnages, situations ou comportements éminemment humains et donc transposables, intemporels et universels puisqu'ils sont intérieurs, preuve que l'auteur a su extraire l'essence même de ces rapports pour dresser cette mini-fresque sociale. Voici encore un beau récit, intéressant à la fois pour le thème et la façon de le traiter et que je vous conseille de découvrir !
Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Un autocar et des hommes
J'ai beaucoup aimé ce roman de Steinbeck paru en 1947 et qui évoque immédiatement le cinéma hollywoodien de l'époque. C'est vrai que cet épisode d'autocar coincé en pleine cambrousse nous présente tout une série d'archétypes, mais leurs portaits sont très vivants et l'on suit les péripéties de tout ce petit monde avec un grand intérêt. Je recommande donc ce roman un peu moins connu que Des souris et des hommes ou les Raisins de la colère mais qui a aussi beaucoup à dire sur la société américaine de cette époque, et sans doute pas seulement...
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Ce roman de John Steinbeck est à mon goût un pur chef d'oeuvre. Sur le plan factuel, il ne s'y passe rien ou pas grand-chose, l'attaque cérébrale d'un vieil homme malade exceptée. 
Synopsis :
l'autocar de Juan Chicoy en panne repart avec beaucoup de retard ; les passagers sont exaspérés ; la route habituelle est coupée en raison du mauvais temps et le chauffeur à bout de nerfs met volontairement son bus dans un fossé, incident plutôt bénin. Mais il condamne les passagers à vivre un huis clos de plusieurs heures.
Les masques tombent. Malhonnêteté... désir sexuel effréné... violence… le vernis de l'honorabilité sociale s'écaille facilement.
C'est encore parmi les plus petites gens que se retrouve un peu de solidarité humaine. Entre Norma la névrosée et Camille la strip-teaseuse s'ébauche un moment de complicité amicale, une faible lumière dans cet enfer.

La grande habilité de Steinbeck est qu'il ne décrit pas, ne commente pas les caractères (ou très peu). Il fait vivre ses héros et antihéros devant nous. Leur personnalité apparaît dans leurs faits et gestes. Nous sommes des témoins. L'intensité émotionnelle de ce roman « psychologique » en est considérablement accrue. Point de longueurs, rares monologues intérieurs, le style de Steinbeck est rapide, vif, précis. Habitué à Proust (que j'aime beaucoup) on pourrait avoir une impression de sécheresse de ton et de pauvreté du propos. Mais au cours d'une lecture attentive, on constatera la richesse et la perspicacité de l'écrivain, observateur des hommes.

Enfin j'apprécie la critique implicite du rêve américain. La réussite matérielle Juan Chicoy, immigré mexicain, sans être grandiose est indiscutable, mais elle ne lui a pas procuré le bonheur.
Cette critique, nous la retrouverons dans « les raisons de la colère » ou Steinbeck dénonce avec virulence la dureté impitoyable d'une société matérialiste dont l'économie est en crise.

Lien : https://livre.fnac.com/a2479..
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Le récit est anecdotique et tient sur un ticket de bus (ou dans ce cas d'autocar) : des passagers d'un autocar se rendent en Californie, une panne les oblige à passer la nuit dans une station-service. La panne à peine réparée, un nouvel incident immobilise ces naufragés de la route pendant des heures en pleine montagne.
Cette petite excursion devient très vite rocambolesque et oblige les personnages à révéler leur vraie nature et faire face à leurs démons intérieurs : la solitude, la concupiscence, la frustration, la gourmandise... Avec pour décor, la vallée de la Salinas chère à Steinbeck.

Une histoire somme toute banale mais la narration de John Steinbeck est efficace, et présente une galerie de personnages hauts en couleur. Il excelle à nous révéler toute la noirceur et les failles de ces naufragés. Il alterne les moments dramatiques et touchants et les passages pleins d'humour.

John Steinbeck fait partie de ces auteurs incontournables de la littérature américaine, et si "Les naufragés de l'autocar" ne figure pas parmi ses livres les plus connus il mériterait de l'être.
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