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sur 1063 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après la première guerre mondiale, Danny revient chez lui à Monterey, en Californie. Là, petit à petit, il retrouve ses anciens comparses. Tous sont des paisanos (hommes dont les racines sont à la fois indiennes, mexicaines, espagnoles...) et vivent de presque rien.

Mais un jour Danny hérite de son grand-père de deux maisons. Il décide d'en garder une pour lui et de prêter l'autre à son ami Pilon qui lui même décide d'héberger un ami.

Malheureusement, un incendie ravage cette seconde maison et Danny ouvre grand sa porte pour accueillir ses amis suivis par d'autres par la suite.

Ensemble ils échangent des anecdotes, vivent au rythme du soleil et surtout tentent par tous les moyens de s'offrir leurs gallons de vin quotidien.

Oisiveté et amitié deviennent pour eux les deux mamelles du bonheur !

Mon avis :
C'est un roman assez différent de ce que j'avais pu lire de l'auteur jusque là.

On retrouve quand même cette très chère Californie et ces personnages qui vivent dans le dénuement le plus total. Mais, surtout, il y a dans ce texte, comme dans tous les autres que j'ai pu lire, cette bienveillance envers ses personnages. Il les aime. Il en parle avec respect, et s'il évoque leurs travers, ce n'est que pour brosser un tableau fidèle de ces paisanos.

Avec mon regard d'européenne, au début du roman, je voyais cette bande de loustics comme des paresseux un tantinet filous mais au fur et à mesure ils deviennent attachants et leur mode de vie devient enviable. Ils réussissent à se détacher des choses matérielles pour profiter de l'instant présent, de l'amitié, d'une bonne soirée remplie des anecdotes de chacun.

On rit beaucoup dans ce roman et comme sait si bien le faire Steinbeck, on pleure aussi.

Ce ne sera pas mon roman préféré de l'auteur mais quand même quel plaisir à chaque fois !!!
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Au lendemain de la première guerre mondiale, dans la vallée de la Salinas en Californie, Danny, un paisano démobilisé, est de retour à Monterey, plus précisément dans le quartier de Tortilla Flat sur la colline qui domine l'océan où son grand -père lui a légué deux maisons de bois branlant. Lui qui a toujours vécu en dormant à la belle étoile et dans le dénuement le plus complet se retrouve donc quand même propriétaire.
Son coeur généreux le pousse à aider ses amis en les hébergeant dans l'une des deux maisons, jusqu'à ce qu'elle brûle, puis avec lui dans la maison restante. Leur activité principale consiste à se chauffer les orteils au soleil sur la véranda et à trouver comment se procurer les galons de vin qui les maintiennent dans une douce ivresse permanente.
Au fil des jours, Danny, Pilon, Pablo, Big Joe Portagee, Jesus-Maria Corcoran et le pirate avec ses cinq chiens vivent des aventures humaines en compagnie des habitants de Tortilla Flat, avec qui ils partagent tout, amour, nourriture et vin, peines et joies jusqu'à ce que cette nouvelle vie plus confortable ne pèse à Danny qui aspire alors à retrouver sa liberté passée.

Nous retrouvons le Prix Nobel de Littérature 1962 qui situe un fois de plus la trame de son roman à Monterey pour décrire la vie de bohème de Danny et de ses compagnons paisanos pour célébrer sa région natale et ses habitants .
A travers les aventures picaresques de Danny et ses amis qui n'aiment rien tant que partager un gallon de vin, le lecteur découvre toute l'humanité de ces hommes qui cherchent systématiquement à soulager la détresse des habitants de Tortilla Flat. Tout ce qu'il leur arrive donne prétexte à philosopher pour tirer une morale des aventures qu'ils partagent, qu'elles aient trait aux poules d'une voisine, à un trésor enfoui, à un aspirateur électrique ou aux amours des uns et des autres.
Avec un humour plus appuyé que dans d'autres oeuvres mais jamais moqueur, "Tortilla Flat", qui date de 1935, reste un hommage à un mode vie aujourd'hui révolu et surtout à cette population pauvre, généreuse et compatissante de Californie que Steinbeck sait rendre attachante et vivante, et qui possède le talent original d'être heureuse tout en vivant une existence difficile, du moins de notre point de vue de sur-consommateur toujours avide de plus et de plus vite.
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J'ai mis du temps à apprécier ce roman sur les paisanos. Pendant presque les deux tiers du livre, je me suis un peu ennuyée. Je voyais que j'aurais dû sourire sinon rire mais cela ne venait pas. Et puis j'ai commencé à les aimer ces bons à riens poivrots, leur mauvaise foi et leur bon coeur. Je crois que cela s'est passé quand ils ont renoncé à escroquer un gars un peu simple d'esprit mais bon et loyal qui mettait sou après sou de côté pour offrir un cierge à Saint François d'Assise.
Ce n'est pas seulement la paresse qui les empêche de travailler, c'est surtout l'absence de motivation. Pourquoi gagner de l'argent pour le mettre de côté ? Quand le besoin de manger ou de boire vient, le seigneur y pourvoie (ou les poules de la voisine, ou le bon coeur d'une épouse que l'on chatouille un peu, …). L'argent, la possession entraîne des obligations, des soucis, enlève la joie de vivre. La joie de vivre, l'amitié sont pour eux de grandes richesses. On ne sait jamais vraiment jusqu'à quel point ils sont de mauvaise foi et à partir de quand ils croient à ce qu'ils disent.

J'ai bien aimé les titres de chapitres “où…”

On est vraiment rarement déçu avec Steinbeck

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De temps en temps, en cas de déprime passagère, je sors de ma PAL une valeur sûre. Steinbeck a un effet revigorant sur mon moral.
Avec ce roman, cela ne s'est pas démenti. Il s'agit du livre qui a fait connaître Steinbeck du grand public en 1935.
Une chronique pleine de tendresse des habitants d'un quartier très populaire. le héros Danny est SDF (et porté sur la bouteille). Il hérite de son oncle de deux maisons jumelles dans Tortilla Flat, un quartier de Monterey en Californie. Cette accession à la propriété va-t-il le changer ainsi que modifier les rapports avec ses amis ?

Ce qui m'a plu : toujours le ton de Steinbeck avec énormément d'humour et de second degré. Les énergumènes présentés par l'auteur ont un raisonnement qui a suscité chez moi toute la palette entre un franc éclat de rire (la scène de l'aspirateur) et une envie de pleurer tellement ils sont démunis ... une sorte de grand écart émotionnel...

Ce qui m'a moins plu (par rapport à d'autres romans de l'auteur) : il s'agit plus de chroniques d'un quartier mises bout à bout qu'un véritable roman (avec une intrigue: un début, une action et une fin)
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Dans ce roman, publié en 1935 et quatrième de l'auteur, Steinbeck raconte l'histoire d'un groupe d'amis paisanos - des métis américains-indiens - pauvres mais riches de la grande amitié qui les unit.

De retour de la guerre, Danny, un vagabond de Monterey apprend qu'il a hérité de deux maisons. Il s'installe dans l'une d'elles et invite son ami Pilon à occuper la deuxième. Pilon invite Pablo… et d'invitations en invitations un petit groupe de joyeux drilles se constitue.

« Tortilla flat » , c'est l'histoire de ce groupe d'amis pour qui rien n'est plus important que l'amitié qui les unit, et où chaque somme « gagnée » est utilisée dans l'achat de gallons de vin.
Un court roman bâti comme la réunion en un seul volume de petites nouvelles apparemment indépendantes, à la manière des jours qui passent…
C'est burlesque, parfois, comique aussi… et dramatique quand l'ivresse s'en mêle ; ou la malchance…

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"Voici l'histoire de Dany, des amis de Dany et de la maison de Dany.",

Le moins qu'on puisse dire, c'est que personne à Tortilla Flat - Torelli mis à part - n'a le sens de la propriété. Ce n'est pas Dany, bien embêté avec son héritage, qui vous dirait le contraire.

Omar Khayam, écrivait : "si tous ceux qui font l'amour et qui boivent sont de l'enfer, demain le Paradis, comme le creux de ma main, sera désert".
Il aurait aimé vivre à Tortilla Flat, Omar. Il aurait, avec Pom-Pom, avec Pilon, le Pirate et Big Joe, avec Jesus Maria ou Pablo, avec Dany, dilué puis perdu toutes ses bonnes intentions dans tout le vin des Torelli. Il aurait comme tout autres, colporté les ragots sur Madame Morales, suivi le Pirate et ses chiens pour trouver son trésor, fait quelques séjours dans la prison locale et parlé avec Tito Ralph, le geolier qui oublie quand il a bu qu'il est geolier.

Steinbeck nous livre l'enfer du décor.Construit sur un sol pavé de bonnes intentions, Tortilla Flat se noie sous les galons de vin et remet même en cause la moralité de la vierge Marie et rappelle que rien n'est jamais acquis, même bien.

Un petit livre plein et jouissif qui mérite trois étoiles et demi sur l'échelle de Babelio. Un bon moment.

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Retour aux fondamentaux ! Il est parfois salutaire de s'enquiller tranquillement un bon vieux classique. de plus je note la mort dans l'âme que je n'ai encore jamais présenté STEINBECK dans nos pages alors qu'il a été une influence majeure dans mon parcours (ce dont vous vous foutez, et sur ce point je ne peux pas vous donner entièrement tort). le choix de « Tortilla Flat » n'est pas le fruit du hasard, mais bien des souvenirs épars lors de la première lecture il y a une quinzaine d'années, une mémoire qui avait enregistré avec tendresse cette bande de clochards célestes trônant littéralement dans le bled de Tortilla Flat, dans le comté du Monterey, proche de Salinas (où était né STEINBECK en 1902).

Ils sont tout d'abord deux : Danny et Pilon, les deux meilleurs amis du monde, inséparables, oisifs et buveurs, prenant le soleil et les cuites sans rémission. Danny est propriétaire d'une petite bicoque, dans laquelle Pilon ne va pas tarder à cohabiter. Au fil du roman, entre deux gallons de vin rouge descendus à rythme toujours soutenu, d'autres personnages du même acabit vont venir se greffer : Pablo, Jesus-Maria, le pirate (qui vivait jusqu'alors dans un poulailler), Big Joe (qui sort de prison), le Caporal (et son bébé qui ne va malheureusement pas s'éterniser sur terre). Tous vont venir vivre, les uns après les autres, au gré de chapitres picaresques et jubilatoires, dans cette maison du bonheur, de la picole à bon marché et des farces de potaches. L'humour est parfois noir « Eh bien, je vais me tuer et on verra bien si les gens ne sont pas tristes. Ils seront désolés d'avoir ri. Mais je serai mort. Je ne verrai donc pas leur confusion ».

Cette baraque, c'est une sorte de refuge des bons à rien, des fainéants et des ivrognes, qui aiment la vie pour ce qu'elle est, qui ne veulent pas perdre leur temps à la gagner, qui préfèrent mendier s'il le faut plutôt que de contracter la maladie du salariat. Une bande de joyeux fondus pour qui rien n'est important, à part avoir le gosier bien humecté en permanence. Tous sont nés avec cette singularité : la dalle en pente, la soif pour étendard. La provocation quotidienne, les idées lumineuses pour trouver de quoi bouffer : « Aujourd'hui, je pense que nous pourrions descendre des pierres sur le quai. Quand les bateaux approcheront, nous crierons des jurons et nous jetterons nos pierres. Comment ces pêcheurs répondront-ils ? Peuvent-ils jeter des filets ou des rames ? Non. Ils ne peuvent nous jeter que des maquereaux ».

Dans cette ville où les tenanciers coupent le gin à l'eau et le whisky au poivre, il ne faut plus s'étonner de rien, le feu d'artifice de farces est en route, il va éclairer des vies. Bien sûr, quelques sales bricoles vont venir ternir la nonchalance collective, le bébé mort du Caporal, un incendie, etc., mais hauts les coeurs, nos lascars ne perdent en rien de leur joyeuseté.

Ces potes-là sont un peu l'antithèse de l'ennui et, ce qui ne gâche rien, possèdent un coeur gros comme ça, qui vibre d'émotions, c'est d'ailleurs pourquoi de deux, la maison s'est vite retrouvée croulante sous les habitants, il faut bien aider son prochain. Bon, pour le Pirate c'est un peu différent : on le soupçonne de planquer un douillet magot, alors bon d'accord, on a du coeur, mais ce serait de bon aloi qu'il pense à partager avec ses nouveaux amis. Il va être traqué, en finesse, il finira bien par donner un indice.

Ce roman de 1935 (l'année de la mort du père de l'auteur, sa mère étant décédée l'année précédente, au moment où STEINBEK l'écrivait)) est un peu à part dans l'oeuvre de STEINBECK puisqu'il est drôle et léger presque de bout en bout. Presque oui, car STEINBECK restant STEINBECK, la fin sera tragique et vous passera le goût du pain. Loin des grandes fresques comme « Les raisins de la colère » ou « À l'est d'Eden », des drames comme « Des souris et des hommes », il se range en revanche tout à côté de « Rue de la sardine » par son intimisme, ses personnages drôles, sales, attachants, buveurs mais rêveurs, c'est toute la tendresse de STEINBECK qui l'on sent à chaque page. Ce « Tortilla Flat » est jouissif, et sa relecture l'a démontré. Troisième roman de l'auteur après « La coupe d'or » (1929) et « Au dieu inconnu » (1933, pour chacun je n'ai gardé aucun souvenir même vague, mauvais signe…), « Tortilla Flat » le propulse au rang des conteurs de choix. Il le restera jusqu'en 1968, date de son décès, et même bien au-delà. STEINBECK a été régulièrement imité depuis, mais quant à savoir s'il a été égalé, c'est une question qui, en ce qui me concerne, restera en suspens.

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Que peut-on faire d'une maison - et à plus forte raison de deux - quand, depuis son enfance, on préfère dormir à la belle étoile ?
 
De retour de la guerre, Danny s'installe dans sa patrie natale, Tortilla Flat. Ce petit village pauvre et miséreux est situé au sommet de la colline qui surplombe Monterey, aux abords de la côte californienne. Les paisanos y vivent au jour le jour, dans le tourment du lendemain. Ils vivent du temps qui s'écoule, sous une chaleur accablante, le ventre tordu par la faim. Ils vivent de l'ivresse procurée par un gallon de vin, celui qui fait oublier. Ils tentent d'amasser quelques sous, volent, se nourrissent de ragots, mendient. Ici, c'est chacun pour soi, on vit d'isolement et de solitude, de cette nonchalance propre à tous désespoirs. Les paisanos sont confrontés à la grande dépression. Jusqu'au jour où Danny, sans s'y attendre, reçoit deux maisons en héritage.
 
Dans tout le village, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. C'est ainsi qu'il « loue » à son ami Pilon, par charité et fort de son sentiment de générosité, l'une de ses maisons. Louer est un grand mot, son locataire est sans le sou et s'impose plutôt qu'il n'y est invité. Mais tout cela importe peu à Danny, puisqu'il se sent moins seul. Et c'est à ce moment de l'histoire qu'a lieu l'effet boule de neige. Rien n'est trop beau quand notre générosité passe par la charité d'autrui… Pilon invite Pablo, puis Jesus-Maria, et Pirate et puis Big Joe et puis et puis… Une meute d'assoiffés qui entravent définitivement la liberté et le bonheur de l'hôte et qui lui font regretter amèrement le temps où il vivait dans les bois l'été et dans le foin chaud l'hiver. le poids de la richesse et sa condition sociale le rendent malheureux, sa vie ne lui appartient plus. Il perd confiance en ses amis, craque, et un beau matin, il laisse tout tomber pour revenir à sa vie de paisano. Et c'est le retour à la liberté.
 
Les personnages sont astucieux, manipulateurs, futés et menteurs. Pour s'acquitter de leurs « dettes », ils s'assurent que Danny ait toujours du pain sur la table et une goutte d'alcool dans le gosier. Promesse qu'ils honorent avec le souhait qu'il l'oubliât, « car sinon ce serait de l'esclavage » ! Que de sentiments partagés entre le vice et la vertu. Steinbeck m'a arraché des fous rires avec ces situations complètement risibles. Et, de ces situations, il y en a bien d'autres. Je découvre l'auteur avec un humour que je lui reconnais pour la première fois. Et, si sont mis en valeur l'égoïsme, l'avarice et les sentiments pourvus d'un altruisme intéressé, il n'en demeure pas moins que ce roman, au final, est une grande histoire d'amitié, d'entraide et de partage. Charité bien ordonnée commence par soi-même ? Pilon et sa bande de soûlards en ont fait leur leitmotiv…
 
« Je vais tout te raconter, poursuivit Jesus-Maria. J'ai acheté deux gallons de vin et je les ai apportés ici dans le bois, puis je suis allé me promener avec Arabella Gross. J'avais acheté pour elle, à Monterey, une paire de pantalons de soie. Elle les a beaucoup aimés, si roses, si doux. Et puis, je lui ai aussi acheté une petite bouteille de whisky. Un peu plus tard, elle a rencontré des soldats et elle est partie avec eux.
 
-Oh ! la détrousseuse de l'honnête homme ! s'écria Pilon, scandalisé»
Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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Tortilla Flat, sur les hauteurs de Monterey. le quartier de Danny et ses amis. de fieffés filous ceux-là, très souvent avinés ! Mais, malgré tous leurs défauts et leurs vices, il forme une sacrée bande de copains, toujours prête à partager des histoires et des gallons de vin. Il y a une camaraderie, parfois non dénuée d'intérêt, une certaine solidarité aussi. Et au centre de tout, il y a la maison de Danny, héritée du grand-père, un home sweet home tout simple, qui les réunit et les abrite.

Superbe roman de Steinbeck célébrant l'amitié, écrit d'une plume tantôt ironique, tantôt acerbe. Un vrai classique !
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Il y a vraiment longtemps que je n'avais pas relu du Steinbeck et le challenge Si j'étais un livre m'a donné l'occasion de me replonger dans l'oeuvre de ce géant de la littérature.
J'ai lu comme beaucoup Des souris et des hommes mais aussi Les raisins de la colère et A l'est d'Eden mais je n'avais encore jamais lu Tortilla Flat.
Ce fut une bien jolie surprise de découvrir cette histoire drôle qui met en scène des amis.
Danny, un paisanos, revenu de la guerre se retrouve héritier de deux maisons. Une aubaine pour celui qui n'a pas trop envie de travailler. Il décide d'occuper l'une des maisons et de mettre la seconde en location. Il y installe l'un de ses amis qui devra lui régler un loyer... ce qu'il ne fera jamais. D'amis en amis qui s'installeront dans cette maison, le versement du loyer sera toujours un sujet impossible. En effet même si quelques fois les locataires ont un peu d'argent, il est tellement plus agréable de s'offrir un galon de vin que de payer son propriétaire.
Ce roman avec ces airs ivrognes est une ode à l'amitié.
Danny et ses amis sont pauvres mais ils sont riches de cette amitié qui les rend solidaires.
J'ai adoré cette histoire qui m'a en prime beaucoup amusée.
A lire absolument...

Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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