AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 1151 notes
Les Apparences de Gillian Flynn est franchement meilleur que ce dernier, qui lui ressemble un peu dans l'intrigue. Mais ce n'est pas vraiment un kiff pour ma part. Ces histoires qui vous font parfois croire qu'il est impossible de s'en sortir et finalement tout arrive bien. Très peu pour moi. Je vous conseille sérieusement de lire : "Des noeuds d'acier" de Sandrine Collette qui est vraiment plus crédible, plus flippant et beaucoup plus prenant aux triples...
Commenter  J’apprécie          222
Je lis peu de policier/ thriller mais celui-ci m'a été recommandé ! Dommage , en lisant une critique je me suis spoilée la fin . C'est de ma faute mais en même temps c'est pas trop gênant, on est juste un peu plus attentif à certains détails ! Annie raconte à sa psy l'enfer qu'elle a vécu pendant sa séquestration et parallèlement on suit sa difficile reconstruction et les avancées de l'enquête.
L'auteur nous immerge bien dans l'enfer de sa séquestration , c'est vraiment glaçant par moment ! On comprend parfaitement ses réactions et on se demande ce qu'on aurait fait de différent ...Mais le pire est peut-être qu'une fois libérée de cette cabane , d'autres meurtrissures sont encore à venir.
J'ai beaucoup aimé en tout cas et je lirai plus souvent ce genre de romans !
Challenge Mauvais genre
Commenter  J’apprécie          210
Annie est un jeune agent immobilier sur l'île de Vancouver. Elle a un petit ami Luc qui tient un restaurant, ils n'habitent pas encore ensemble, elle vit seule avec son Golden retriever Emma qu'elle affectionne. Sa meilleure amie Christina est aussi un agent immobilier mais pas dans la même agence. Sa mère noie ses illusions dans l'alcool depuis que son mari et son autre fille sont morts dans un accident de voiture, leur relation est plutôt formelle, mais qu'elle famille n'a pas ses petits travers ! C'est lors d'une journée portes ouvertes alors qu'elle fait visiter une maison à un potentiel acquéreur, qu'elle se fait enlevée. Elle se retrouve prisonnière au milieu des bois dans une cabane que « le Monstre » a diaboliquement agencée puisqu'il veut faire d'elle la femme au foyer idéale, elle y sera séquestrée pendant une année. Cette expérience traumatisante la conduit à suivre une thérapie chez une psychologue à qui elle demande de ne poser aucune question, durant vingt six séances elle raconte les rituels imposés par son ravisseur, les maltraitances, sa famille, ses amis, ses angoisses face à sa nouvelle vie, sa paranoïa constante, elle dissèque les différentes situations petit à petit pour tenter de se reconstruire et comprendre le pourquoi de ce qui lui est arrivé. Elle parle également de Gary le seul enquêteur à lui accorder du crédit, il lui confie les avancements de l'enquête, elle apprend que dans cette affaire rien n'a été fait au hasard et que la vérité est bien pire que tout ce qu'elle a pu endurer. Un thriller psychologique prenant qui revisite habilement le thème de la séquestration. le style est spontané et efficace, les séquelles psychologiques sont intelligemment analysées. Un premier roman réussi, une jeune auteure à suivre !
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
Commenter  J’apprécie          200
Ce roman est un coup de coeur, une vrai claque !

Annie, trentenaire et agent immobilier se fait enlever lors d'une visite. Un rapt brutal, une agression fulgurante d'une violence paralysante. le récit est rude mais j'ai beaucoup apprécié la manière dont Chevy Stevens a mis en place son histoire. Nous découvrons le calvaire vécu par son personnage à travers des séances chez sa psychologue. Et Annie s'adresse directement à sa thérapeute comme si nous étions nous-même lecteurs, la thérapeute en question. Cette manière de présenter les faits offre un côté très intimiste à son histoire.

Et les séances remplacent les chapitres, qui s'enchainent à grande vitesse. Je me suis sentie happée par le vécu de cette survivante. Par ses questions, sa colère, sa résilience, son accablement et toutes les émotions qu'elle nous laisse entrevoir pendant qu'elle nous dévoile l'horreur qu'elle a traversé. Et cette année de captivité a laissé des stigmates indélébiles dans la psyché de cette femme. L'auteure ne propose pas seulement une sordide histoire de séquestration, elle met en avant aussi la difficulté de reprendre goût à la vie après ça, de retrouver un semblant de calme, d'effacer la peur constante, l'insécurité perpétuelle. Autant de cicatrices qui sont toutes aussi douloureuses et poignantes à lire.

Mais il y a aussi l'enquête policière, que l'on découvre d'après les dire d'Annie. Car même si la jeune femme est désormais libérée, il reste des questions sans réponses. Qui était ce monstre et surtout pourquoi l'avoir choisi elle ? Chevy Stevens m'a maintenue à mon tour prisonnière, tenue en haleine par ce besoin viscérale de savoir, par la nécessité de suivre sa plume acérée jusqu'à la vérité. Une vérité que je n'étais pas prête d'imaginer après autant d'épreuves ! Si vous ne l'avez pas lu et que vous aimez les thrillers psychologiques, je ne peux que vous le conseiller !
Lien : https://vingtetunepages.com/..
Commenter  J’apprécie          180
Annie est un personnage fort, dès les premières pages l'auteure nous fait rentrer dans le vif du sujet. On y trouve une Annie working girl, passionnée par son travail, elle a une relation avec un certain Luc qu'elle délaisse un peu à cause de son emploi du temps surchargé et s'en veut, du coup elle a hâte de le retrouver après sa journée de travail pour un repas en amoureux.

On comprend aussi assez vite, la relation qu'elle entretien avec sa mère. Sa mère, qui retourne la situation toujours à son avantage.

Mais très vite à lieu son enlèvement. le Monstre, comme elle l'appelle est détruit d'une telle façon par Annie qu'on le déteste, puis on compati et on le déteste à nouveau.

Au fil des pages on vit au rythme de sa propre peur, de ses angoisses, de sa tristesse...

Le livre est écrit d'une façon où les chapitres sont sous forme de séances de thérapie avec le psychologue d'Annie, elle lui dit de suite qu'elle ne veut aucune question, c'est elle qui mène la danse des séances, on ne voit jamais la psychologue parler, donc nous avons l'impression qu'elle s'adresse directement à nous, donc dites vous que vous êtes une vieille dame avec des cheveux gris, mais qui d'après Annie a beaucoup de classe ;-)

j'ai lu, ce livre en moins de 2 jours, je n'ai pas pu le lâcher, on rentre dans la tête d'Annie, on ressent ce qu'elle a vécue, on a peur quand elle a peur et parfois on à mal au ventre quand elle a mal au ventre. J'ai aimé la façon décrire ce livre, même si parfois les scènes sont dures à vivres. le final nous laisse sur le popotin, comment s'attendre à cela !!!!

Je vous le recommande, j'aurai aimé peut être une fin, un peu plus happy end pour Annie, même si c'est déjà pas mal, mais c'est ce qui est bien avec ce livre, il raconte sans détour ce que n'importe qui peut vivre avant, pendant et après avoir vécue avec un Monstre !
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
Commenter  J’apprécie          180
Annie O'Sullivan, employée d'agence immobilière de trente deux ans se fait enlever alors qu'elle fait visiter une propriété isolée un dimanche après-midi. Personne ne la voit se faire enlever, personne n'aperçoit son agresseur. Après avoir été droguée et jetée à l'arrière d'un van, elle se retrouve enfermée dans une cabane au milieu de nulle part. Elle n'a aucun contact avec l'extérieur. Est-elle loin ou non de chez elle, peu importe car le résultat est le même: elle est séquestrée par un fou qui, non content de la terroriser, la viole et la frappe sans arrêt, sans aucune raison. Annie finit par tomber enceinte. Cela fait plusieurs mois qu'elle est enfermée dans cette cabane. le fou ne la tabasse plus pendant sa grossesse, il l'autorise même à sortir. Elle finit par accoucher, seule, sans aide aucune, d'une petite fille dont elle tait le nom. La suite des évènements ne sera pas simple
.
J'ai oublié de dire que la narratrice fait un flashback sur son histoire. Au moment où elle parle, elle s'est échappée de sa cage. Elle est physiquement libre, mais le poids du passé la hante et l'empêche de vivre normalement. Elle raconte son histoire à un psychiatre qui doit l'aider à exorciser son traumatisme.


Je signale qu'à partir de maintenant je révèle des éléments de l'intrigue et que vous devriez vous arrêter là si vous n'avez pas lu le livre!!


Une fois la petite née, le fou va de mal en pis et finit par sérieusement péter un câble. Il ne supporte pas les pleurs de la petite, refuse qu'Annie lui vienne en aide lorsqu'elle tombe gravement malade. Maladie ou meurtre, on ne sait pas trop. Un matin, Annie retrouve le fou avec le bébé dans les bras, sans vie. Cela lui donne la force de supprimer le malade et de s'enfuir pour retrouver la société qu'elle a quitté plus d'un an avant.

Je n'ai pas encore finis, et il me reste encore une centaine de pages à lire. Pour l'instant, j'aime beaucoup
l'idée d'une "transmission du mal", comme s'il s'agissait d'une maladie contagieuse. Annie supprime le fou qui lui même avait supprimé d'autres personnes avant. C'est un cercle vicieux.

J'aime aussi le fait que l'on se prenne presque à comprendre le fou, à comprendre comment ce sadique est devenu ce qu'il est maintenant, à force des mauvais traitements infligés, on l'apprend dans l'histoire, par sa mère adoptive, elle-même bien tarée. Déroutant. Comment est-ce possible d'aimer un monstre? On voit Annie non pas l'aimer, mais s'attacher à lui, et je trouve que l'auteur rend bien ce qui se rattache peut-être au Syndrome de Stockholm. (cf: le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers.)


Je ne sais pas pourquoi mais cela m'a fait penser au livre de Jonathan Littell Les Bienveillantes (cf: Les Bienveillantes est un roman de l'écrivain franco-américain Jonathan Littell, paru en août 2006. Il s'agit des mémoires d'un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres de masse nazis comme officier SS.) le sujet n'est bien sûr pas du tout le même, mais il y a une comparaison possible car dans ce roman on découvre un monstre qui dévoile des failles, des faiblesses, des facettes "humaines" qui rendent la lecture extrêmement gênante et complexe pour le lecteur, puisque l'on se prend à le voir humain. Les monstres, malgré toute leur perversité, gardent une part d'humanité qui peut hélas être touchante.
J'aime aussi le suspens, comment aurait-on réagi à la place d'Annie?


Allé, dodo, demain je le finis et en dis un peu plus. Et aussi les choses que je n'ai pas apprécié. (aucune pour le moment...


Oulalala... QUELLE DECEPTION!!!! Alors autant la première partie est vraiment bonne, comme je le montrais plus haut, autant la chute est décevante!! J'ai trouvé l'explication finale TRES TIREE PAR LES CHEVEUX, voire complètement surréaliste! Je n'arrive pas à adhérer à la proposition de l'auteure, selon laquelle la mère de la victime est à l'origine du rapt, qu'elle aurait fait ça par vengeance contre sa fille, pour de l'argent etc etc... Je me suis dit tout au long des 50 dernières pages, "allé, arrête, tu débloques, ça ne prends pas!!", bref, j'ai eu du mal à le terminer!


POUR RESUMER: plein de très bonnes choses pour la première moitié du roman mais l'explication finale est complètement nulle pour moi, je ne mords pas à l'hameçon! En gros, je suis déçue par un roman qui est pourtant assez encensé, voilà...
Commenter  J’apprécie          172

Un coup de coeur glaçant

Un roman qui vous prend au tripes très vite. Et pourtant, l'auteure réussit l'exploit de mettre une brin d'humour dans son récit en deux temps.

Annie en pleine conversation avec son psychiatre.
Annie face à son monstre.
Annie qui essaie de reprendre une vie normale.
Annie qui doit subir les pires sévices par son bourreau.
Annie qui taquine sa psy.
Annie qui décrit son calvaire.

Vous l'aurez compris. Nous assistons au séances de psy d'Annie qui a été enlevé il y a 2 ans par un psychopathe. Pendant toutes les séances, Annie fera des retours dans les passé. Des retours glaçants mais qui vont l'aider à avancer dans le présent. Un récit chronologique car Annie voudra des réponses qui viendront au fur à et mesure.

Heureusement que Chevy Stevens intègre de l'humour pour alléger cette ambiance anxiogène passé/présent.

Un thriller palpitant où le lecteur voudra autant qu'Annie des coupables, des réponses. Pourquoi elle ?

Un gros coup de coeur. Il faut dire que le final explosif y joue pour beaucoup. J'ai fini ma lecture à hurler de douleur. Elle meurtrie le coeur. Et l'on se pose cette question malsaine : qui est le vrai coupable ? le bourreau ou l'exécuteur ?

Une très belle surprise livresque.
Commenter  J’apprécie          150
J'ai repéré ce roman il y a quelques temps sur la page d'accueil de Babelio, dans la liste des livres les plus populaires. Intéressé par l'intrigue, encouragé par les premières critiques vraiment élogieuses, je l'ai finalement ajouté à mes achats littéraires.

La structure du récit est organisée de manière originale et c'est d'ailleurs l'un des point principaux qui m'ont poussé à le lire. C'est donc sous la forme de 26 séances chez une psychologue que le livre est divisé. Mais en fin de compte cette originalité est assez mal exploitée et on s'aperçoit au bout du compte que la psychologue n'est qu'un outil stylistique plus qu'un personnage à part entière. Et c'est dommage...

Le livre aurait très bien pu être un journal intime qu'il n'y aurait eu aucune différence ! Ce sentiment est renforcé lors de l'ultime séance où la psychologue n'a droit à aucune conclusion. J'ai trouvé un peu brutal cette façon de planter la psychologue sans plus de considérations...

En dépit de cela, l'écriture est agréable.

Revenons-en à l'histoire. Bien que l'on sache dès le début qu'Annie s'est échappée, un certain suspense subsiste quant à ce qui s'est passé là-haut dans les montagnes et surtout sur la manière dont elle a pu fuir. C'est l'objet de la première moitié du livre.

Ce qui m'a surpris et déçu c'est la suite. Comme si Annie O'Sullivan n'avait pas assez souffert et ne souffrait pas assez suite à son calvaire, Chevy Stevens n'a pu s'empêcher d'en rajouter une bonne couche avec de nouvelles révélations. Révélations, qui je trouve, desservent l'histoire plus qu'autre chose.

Un autre point qui m'a un peu dérangé, c'est qu'Annie est capable d'exprimer ce qu'elle a ressenti lors des évènements qu'elle relate mais on a peu d'élément sur ce qu'elle ressent maintenant, là, alors qu'elle revit tout dans le cabinet de la psychologue. Seuls le début et la fin des séances témoignent de cela. Tout le reste n'est que récit et par conséquent, Annie semble par moment détachée de ce qu'elle dit.

Malgré mes critiques, je n'ai pas lâché le roman même s'il m'a fallu plus de temps que je ne l'aurais cru pour le finir. Un premier roman plutôt pas mal et ayant le mérite d'essayer quelques originalités. Maintenant ce n'est pas le thriller du siècle ou de la décennie. Vais-je me laisser tenter par le second roman de Chevy Stevens ? A voir quand il sortira en France…
Commenter  J’apprécie          150
J'ai eu un peu de mal à me mettre dedans pourtant l'idée de suivre l'histoire à travers les séances de psy de la narratrice m'a beaucoup plu. Passé les premiers chapitres, l'histoire racontée à la 1ère personne de cette femme séquestrée prend aux tripes comme on dit. Un très bon thriller.
Commenter  J’apprécie          140
Ce thriller a été une vraie surprise. Tout d'abord parce qu'à la lecture de la 4ème de couverture et de l'histoire, je m'attendais à une succession de tortures et de sadisme insoutenables. Bien sûr, ce thriller est atroce, mais c'est davantage l'aspect psychologique de la séquestration et ses conséquences qui sont traités au fil des pages.

L'idée de narrer ce drame au cours de séances chez le psy est très adroit. Cela permet de supporter l'insupportable sans y assister réellement « en direct ». Au travers du récit d'Annie, on apprend les immenses ressources de la psyché humaine, la résilience, la volonté et l'instinct de survie. C'est d'une puissance inouïe. On assiste au pur sadisme, à toute l'horreur dont est capable un être humain à l'encontre d'un autre être humain.

Le Monstre, comme Annie le nomme, est d'une inhumanité sans bornes. Et pourtant… certains passages laissent sans voix. Peut-on éprouver de l'empathie pour un tel personnage ? Cela fait-il de nous des monstres aussi ? C'est assez perturbant.

Le suspense va crescendo. L'ensemble est extraordinairement bien construit. Je mets au défi quiconque de deviner la fin ! Une véritable bombe !

Violence, perversité, trahison, vous ne ressortirez pas de ce roman indemne.

Je vous le recommande.
Lien : http://chroniqueslitteraires..
Commenter  J’apprécie          141




Lecteurs (2905) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..