Séquestrée

Je viens tout juste de tourner la dernière page du roman « Séquestrée » de Chevy Stevens et je ressens le besoin impérieux d'en parler à chaud. Tant que j'ai encore ce thriller enfoncé dans les tripes, dans le crâne. Intense et prodigieux. Diabolique et pervers ! le titre et la quatrième de couverture laissent entrevoir le récit d'une séquestration racontée par le menu. Et titillent le voyeur qu'il y a en chacun de nous. Mais « Séquestrée » va beaucoup plus loin dans l'horreur et la perversion... !

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L'histoire est très prenante. En effet, on suit Annie, qui s'est fait kidnapper. Elle raconte, au détour de séances chez le psy, son expérience.
Chaque chapitre est une séance. Ainsi elle nous berce entre le présent et le passé. J'ai été tenu en haleine tout au long de ma lecture. J'ai vraiment voulu savoir ce qui s'était passé.
Son histoire est bouleversante ! À certains passages je me suis dis "mais la pauvre, c'est horrible". le titre résume très bien le livre. On n'y parle de séquestration et de toute la psychologie qu'elle induit.
La protagoniste est très touchante, car de par ce qu'elle subit mais aussi parce que l'auteure a su la rendre très réaliste, très humaine.

Le livre se lit vite, j'ai apprécié le style d'écriture et j'ai trouvé le concept de raconter son histoire au travers de séances thérapeutiques très originale.

Le seul point négatif à mon goût est la fin, qui pour moi n'est pas du tout crédible. C'est pourquoi je pense que ça n'est pas un coup de coeur. le début et le milieu étaient très bien, mais la fin : Non !

J'ai découvert que ce livre est le premier de l'auteure et pour ça, chapeau. En plus, elle est comme la protagoniste agent immobilier et a eu l'idée du bouquin en faisant des portes ouvertes dans les maisons à vendre. Bah je vous le dis, après avoir lu ce livre, ça fait réfléchir. Et quand je me baladais dans la rue je n'étais pas tranquille.

Je vous le recommande, c'est un très bon thriller psychologique. Je vais m'empresser de lire ses autres livres.
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Ce livre se présente comme un sordide fait divers. Je me suis même demandé, à plusieurs reprises, si l'auteur ne nous racontait pas ses propres souvenirs de kidnapping !
Chaque chapitre correspond à une séance de psychanalyse qui nous permet, au fur et à mesure, d'apprendre et de vivre (revivre) avec Annie le cauchemar qu'elle a traversé pendant plus d'un an mais aussi de constater les répercussions de cet enlèvement sur sa vie actuelle.
La cabane de l'enfer est un livre qui prend aux tripes, qui nous entraine dans un univers psychologiquement dur de part son caractère très « réaliste ».
En le lisant on ne peut que se remémorer les nombreuses affaires de kidnapping et de séquestration qui ont fait la une.
Ce livre se lit très facilement d'une part car l'écriture est fluide et d'autre part il est si difficile de rester insensible à ce que subie Annie que l'on souhaite vite connaître le dénouement en espérant qu'il soit heureux.
De nombreux rebondissements nous conduisent à connaître l'horrible vérité, impensable, qui a mené au calvaire d'Annie.
Ce premier thriller psychologique de Chevy Stevens est une vraie réussite et il me tarde de lire sa prochaine oeuvre.

Au premier abord, voilà un thriller qui ne parait pas briller par son originalité. Hé bien, il n'en est rien.

Le mode de narration est en effet le véritable point fort de ce roman, où chaque séance chez le psy révèle un peu plus d'horreur et de souffrance.

Annie se livre dans un premier temps sur sa séquestration et sa relation avec son ravisseur.
La seconde partie est alors consacrée à sa tentative de retour à une vie normale (ce point est vraiment une très grande réussite).

Un thriller très bien mené donc, surtout grâce à la très bonne analyse psychologique du personnage principal et de son bourreau. de plus on s'identifie facilement à Annie (surtout en étant une femme) ce qui ajoute une touche de réalisme assez dérangeante, mais qui donne encore plus de puissance au récit.
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Vingt-sept séances chez une psy pour tenter d'exorciser un épisode traumatique intense et durable qui a laissé de lourdes séquelles : Annie a été séquestrée par un psychopathe, elle a vécu l'enfer dans une cabane isolée en compagnie du "Monstre".

Aucune intervention de la thérapeute dans ce récit, le lecteur n'entend que la voix d'Annie, tentant d'exprimer l'indicible, de recoller "ses" morceaux. L'horreur va crescendo dans ses témoignages, à l'instar de ce qu'elle a vécu en captivité, même si - volontairement ou non, au rythme de ses humeurs et de ses accès de folie - le ravisseur pervers, fou à lier, a beaucoup joué avec elle à la "douche écossaise", tant moralement que physiquement.

Alors évidemment, si la jeune femme est en séance psy, c'est qu'elle s'en est sortie, on le sait d'emblée. Mais comment ? Combien de temps a duré le cauchemar ? Depuis quand traîne-t-elle ce trauma ? La thérapie la libérera-t-elle ? Ces questions entretiennent le suspense, mais l'intérêt et l'intensité du roman ne s'arrêtent pas là, loin s'en faut. Beaucoup de réflexions riches sur la captivité et la séquestration, bien sûr, mais aussi sur les relations mère-fille, les rivalités sororales, les dégâts des media vis à vis des victimes de drames "à sensation", les séquelles d'un traumatisme (sentiment de culpabilité, dépression, paranoïa, conduite d'échec, terreur...), la maternité, le deuil, etc.

Un excellent thriller, mais pas seulement.
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Quel livre poignant...
On vit le calvaire de Annie pendant 1 an, on subit avec elle toute l'atrocité que son bourreau lui inflige....

Très très bon thriller psychologique

Excellent thriller psychologique ! Annie a été séquestrée pendant un an. Elle s'en est sortie et raconte à un psy le calvaire qu'elle a vécu. Les chapitres sont les séances chez ce psy. On entre tout de suite dans le vif du sujet et du point de vue direct de la victime. le sujet n'est pas novateur mais ça marche vraiment bien avec Séquestrée !

Ultra addictif, même si les chapitres sont un peu longs, je l'ai englouti en deux jours tellement je voulais savoir comment Annie avait pu s'échapper de son tortionnaire et à quoi peut ressembler la vie d'une femme violenté et enfermée pendant un an avec un sadique. Ce qu'Annie raconte de son enfermement fait frémir à maintes reprises. La redécouverte de la vie pleine de nouvelles angoisses (elle dort dans un placard) est autant passionnante que terrifiante.

Je conseille vivement pour le frisson et l'addiction !

Pour la petit blague, j'ai eu un peu de mal à voir une Annie de ce côté de la séquestration : Stephen King a fait du bon boulot avec Misery et son personnage Annie Wilkes !
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A force de lire les avis positifs dans les groupes de lecteurs sur les réseaux sociaux, j'ai craqué pour ce premier roman de l'auteure canadienne Chevy Stevens. Et pour un premier roman, c'est une indéniable réussite tant par sa construction que par son récit !
Ce roman est construit en 26 chapitres correspondants à autant de séances chez le psychologue d'Annie, la séquestrée revenue de l'enfer. le psychologue ne se fait jamais entendre, et seule la voix d'Annie se fait celle du récit.

Dans la première partie, il y est question de cette phase de séquestration et des multiples sévices subis tout autant qu'une description fine et frappante des sentiments de cette femme séquestrée et du syndrome de Stockholm. Ce syndrome consiste pour la victime à éprouver une forme d'attachement et d'empathie à son bourreau. L'auteure fait également une description très efficace du mécanisme psychique d'abstraction permettant de prendre de la distance et ainsi, se protéger de ce qu'elle est en train de vivre. L'auteure fait preuve d'une étonnante faculté d'empathie, à croire qu'elle décrit un phénomène vécu.
La seconde partie du récit se concentre autour de « l'après » séquestration et les diverses séquelles (agoraphobie, crise de panique et paranoïa entre autres).
Mais une question hante particulièrement Annie : pourquoi elle ? Quelles étaient les motivations de son tortionnaire ?
C'est en tentant de répondre à cette question et en remontant le fil de l'histoire, qu'Annie va découvrir que le pire est peut-être devant elle…Elle devra s'y confronter mais c'est le prix à payer pour espérer un début de résilience et de guérison.

L'auteure signe ici un premier thriller au rythme haletant et à la construction originale. Un livre noir qui m'a arraché quelques larmes et aura su me donner le frisson malgré les températures caniculaires !
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En ce début d'automne j'avais envie d'une lecture un peu plus sombre, si je puis dire, que d'habitude. Je ne sais pas si c'est la saison qui fait cela, mais j'ai remarqué que tous les ans, à la même période, mes envies lectures se portent d'avantage sur des thrillers. Bref ! Tout ça pour vous dire que cette lecture est donc tombée à pic. Je tiens à faire, dés le départ, une petite mise en garde aux âmes sensibles qui seraient tentées de se plonger dans ce livre. Selon moi, il n'est pas adapté à tout public en raison de certains passages qui sont pour le moins dérangeants. J'ai été moi même assez perturbée par cette lecture qui nous confronte avec le mal absolu, j'y reviendrai.

Annie O'Sullivan est une jeune femme de 32 ans, elle est agent immobilier. Annie est une femme banale, elle a une vie banale qu'elle partage avec son petit amie Luc, et son golden retriver, Emma, qui tient une place très importante dans sa vie. Son existence se retrouve bouleversée le jour où elle se fait enlever par un homme dont elle ignore l'identité. Cette homme, qu'elle surnommera "Le monstre", va la séquestrer durant une année entière dans une cabane isolée du monde au sommet d'une montage. Une année  "là haut" où il fera subir à Annie, les pires châtiments, où il exercera sur elle des sévices psychologiques, physiques dont elle ne sortira pas indemne.

Vous l'aurez compris, ce récit raconte l'histoire de Annie, ce qu'elle a enduré pendant 12 mois loin de ses repères, sa famille et ses amis. Mais il raconte aussi le "après", ce qu'il s'est passé après sa délivrance. Comment peut-on continuer à vivre après avoir vécue un tel traumatisme ? C'est la deuxième partie de ce récit. Dés le début de l'ouvrage, nous devinons que Annie a réussi à s'échapper des griffes de son ravisseur puisque les chapitres se présentent sous forme de séances de psychanalyse qui se déroulent bien après les faits. Un chapitre équivaut à une séance avec son psychologue à qui elle raconte en détail ce que le monstre lui a fait subir, son état mental du moment. J'ai beaucoup aimé cet aspect là du livre qui nous permet de rentrer directement dans le vif du sujet. La psychologie du personnage principal est très bien développée, j'aurai aimé cependant que celle du ravisseur le soit davantage. On apprend simplement qu'il a été maltraité par sa mère, elle aussi un monstre, ce qui explique (mais n'excuse pas bien évidemment) ses actes. J'aurai aimé que son histoire soit d'avantage développée, mais peut être que c'était volontaire de la part de l'auteur de ne pas en dévoiler plus sur  ce personnage afin de ne pas le décrédibiliser dans son rôle malfaisant. "Le monstre" m'a beaucoup rappelé Thomas Bishop dans "Au delà du mal" de Shane Stevens, notamment par rapport au fait que ces deux personnalités sont d'une cruauté sans pareille. Et pourtant, il m'ai arrivé tout comme Annie d'éprouver de la compassion et presque de la sympathie pour "le monstre" faisant, ainsi, référence de manière subtile au fameux syndrome de Stockholm. Je n'ai aucun point négatif pour la première partie du récit qui se déroule principalement dans la cabane où a été séquestré Annie. Pour la deuxième partie, les choses se gâtent. Annie arrive donc à s'échapper et finit par rentrer chez elle. A partir de ce moment, le récit devient assez lent parfois ennuyeux. En ce qui concerne le dénouement de l'histoire, je l'ai trouvé très inattendue mais manque, peut être, un peu de crédibilité. Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus sans vous gâcher la lecture.

Shevy Stevens est une auteure que je découvre avec ce livre et qui m'a agréablement surprise par la puissance de son talent. Elle mène extrêmement bien ce récit, notamment la première partie que j'ai beaucoup aimé. Je compte bien la découvrir d'avantage avec ces autres ouvrages !

En résumé, Séquestrée, est un récit qui vous amène a côtoyer le mal en personne plus près que vous ne l'auriez imaginé. Un récit assez dur psychologiquement que je recommande aux adeptes de thrillers !


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Un très bon livre. l'histoire est prenante. Les émotions d Annie sont très bien retranscrites et le dénouement est inattendue. Petit bémol, Annie eSt libre assez rapidement. La séquestration ne représente qu une petite moitié du livre voire moins.