J'aime le travail photographique de Frantisek Drtikol, photographe au nom difficile à retenir, icône de la photographie tchèque et mondiale dans l'entre-deux-guerres.
Sorti de l'oubli dix ans après sa mort par
Anna Farova, quelle résurrection !
Son approche toute personnelle en clairs-obscurs estompés, apporte à l'image une évanescence toute irréelle.
Il y a du fantomatique mêlé à du mystère dans ses paysages et dans ses vues du vieux Prague.
Ses portraits, à l'instar de Nadar, font ressortir l'âme des personnages traités, surtout quand ils sont plus centrés sur le visage.
Et ses nus ! Merveilleux d'élégance et d'un érotisme charnel très fort, très expressif, même dans ses approches abstraites et géométriques.
J'en voudrais bien un chez moi.