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sur 3256 notes
Je préfère vous prévenir : je vais être très méchante. Mais on ne m'assène pas près de 600 pages (sur 700) sans que je réagisse. Mon sang de lectrice me monte à la tête et je me mets à aboyer comme le plus ignoble clébard. Eh oui!

Suspense : maigre. On dira que ce n'est pas le souci de l'auteur. Mais si justement. Ce n'est pas un traité philosophique que je sache. On nous annonce dès le début la mort de l'un des protagonistes. Après tout pourquoi pas. On nous mène donc vers les causes, les faits, les conséquences de cette mort. Dans ce cas, n'aurait-il pas mieux valu faire court au lieu de taper à coups de gourdins répétitifs sur la tête du lecteur?

Nous trouvons en exergue une "Considération Inactuelle" de Nietzsche : 1) Un jeune homme ne peut pas savoir ce que sont les Grecs ou les Romains  2) Il ignore s'il va les connaître (nous savons où nous allons. Direction la Grèce ancienne et les romains). Deuxième citation : Platon, La République, Livre II : Viens donc, passons une heure de loisir à nous dire des contes et notre récit sera l'éducation de nos héros (Comptez plutôt 10.) Tout cela est clair comme de l'eau de roche. Ce roman de 700 pages sera donc dévolu aux grecs, encore les grecs et toujours les grecs. de simples formules en fait. Bonjour, vous allez bien? Moi-même je me sens capable d'écrire une page à l'aide de wifi. Sans compter la phrase que tout le monde connait.

Le narrateur, Richard Papen, américain type, sain de corps et d'esprit, débarque de Californie, affectivement orphelin. Il se retrouve projeté sur une scène devant six personnages en quête d'auteur. Et c'est bien l'impression que nous donne ce roman : la mise en scène laborieuse et compassée d'un meurtre annoncé. La comparaison avec le génial Pirandello s'arrête là. On aurait pu espérer trouver quelque chose ayant trait à l"'imitation de la réalité" Point. D'emblée le narrateur nous parle d'une "fêlure fatale, cette faille sombre et révélatrice qui traverse le milieu d'une vie" et se demande si elle "existe hors de la littérature...Je croyais que non. Maintenant je pense que oui". Lourd incipit. Craignez le pire.

Le premier paragraphe du prologue nous dit tout : mort de Bunny, immense chasse à l'homme (n'exagérons rien), la police fédérale, le FBI (ce n'est pas pareil?), à en croire l'auteur, tout s'est arrêté dans le Vermont.. Caméras, uniformes, foules noires grouillant comme des fourmis sur un bol de sucre... Hum. Et, pour ceux qui ne comprendraient pas à quel point c'est grave, un coup de cymbale : "Qu'est-ce que vous faites ici?" a dit Bunny quand il nous a trouvé tous les cinq en train de l'attendre".


On nous l'a promis, on parle grec et latin, on ne parle que de ça, au cours de "Julian" ce mystérieux professeur si courtois. Je ne peux pas vous dire si le mystère est levé, n'ayant pas lu les 135 dernières pages. C'est toujours un peu désagréable de ne pas finir un roman, mais c'était inévitable.

En gros, donc, on a l'annonce de la mort de Bun, qui s'avère une tête à claques, et entame un début de chantage. Et on attend, on attend qu'il passe de vie à trépas. On finit par arriver au corpus delicti (c'est contagieux :), mais ça reste très bon chic bon genre, pas d'affreux détails. Seuls ceux qui continueront leur lecture y auront droit.

Dans ce roman, on boit beaucoup, Dionysos , le Maître des Illusions oblige. Grâce à l'alcool, on voit "le monde tel qu'il n'est pas" (exergue livre II "Les Grecs et l'Irrationnel.) on y tue des porcelets pour purifier le sang par le sang, on a le visage qui devient tout blanc, genre 50 fois, et on s'écrie "Bun, oh Bun, je regrette"!  Trop tard... Tout cela est grand guignolesque, compassé et ennuyeux. Comme il reste encore 300 pages, on espère que quelque chose viendra, qui les fera héros...Rien, si ce n'est un enterrement (100 pages), tous livides. Bun, oh Bun!"

Dès le début, alors que j'avais un peu de mal à accrocher (mauvais signe), je pensais à "La Corde", ce film extraordinaire de Hitchcock dans lequel deux étudiants en supprime un troisième avant de recevoir les parents de la victime et leur professeur. le corps de leur camarade est dans une malle qui sert de table. le Maître du suspense (et de l'Illusion cinématographique) n'a besoin ni de 700 pages ni de Dionysos, pour nous distraire sur une "scène".

Et puis n'y-a-t-il pas de la prétention à écrire un roman aussi volumineux..? L'auteure entend-t-elle rivaliser avec de grands auteurs tels que Thomas Mann, Dostoïevski, Tolstoï et bien d'autres? Si je devais emmener sur une île déserte ce laborieux pavé j'aurais le moral au plus bas.

Entendons-nous bien, je ne suis pas bégueule. Je lis soit pour me distraire, soit pour m'élever l'esprit, les deux n'étant pas incompatibles. Ici, rien de tel. Une fausse culture de bric et de broc, une farce qui s'ignore.

Je suis un peu dure néanmoins car ce roman a eu un mérite : il m'a musclé avantageusement les bras..
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S'attaquer à un livre de Donna Tartt exige un peu de courage : celui d'absorber 800 pages pour le Maître des illusions, la toute première oeuvre de cette auteure peu prolifique dont la renommée internationale s'est bâtie autour de trois fictions.
Ce roman de campus est situé dans une université du Vermont, Hampden, qui évoque sans doute Bennington College où Donna Tartt, mais aussi l'écrivain Bret Easton Ellis et la philosophe Judith Butler, ont étudié. Amateurs de vieux bâtiments de pierre, d'érables roussis par l'automne, de maisons d'étudiants chaleureuses et de fêtes déjantées, vous ne serez pas déçus. Voilà pour le décor, mais ce qui intéresse Tartt, c'est justement son envers. Et le lecteur y plonge dès le prologue qui l'informe du meurtre d'Edmund Corcoran, alias Bunny, perpétré par ses amis. Les deux parties du roman vont se structurer autour de ce crime, le livre I s'attache à dépeindre ce qui a conduit à l'élimination de Bunny et le livre II analyse les conséquences de ce geste sur le petit groupe de copains.
Qui sont-ils ? le narrateur, Richard Papen, est le vilain petit canard adopté – moyennant quelques mensonges sur sa famille – par une bande de cygnes élégants, cultivés et toxiques, réunis autour de leur professeur de grec, Julian. Les jeux de ces hellénistes rompus à toutes les subtilités de la culture classique sont dangereux et Richard apparaît bientôt comme une mouche attirée par une plante carnivore et lentement digérée par ses sucs digestifs. La population estudiantine de Hampden dans son entier n'échappe pas à une peinture au vitriol, tous ces jeunes gens de bonne famille, tellement enthousiastes et créatifs, sont des fêtards patentés, carburent à l'herbe, à la cocaïne ou aux amphétamines et pillent consciencieusement toute pharmacie qui leur tombe sous la main. Vous vous retrouvez vite dans Moins que zéro et Les lois de l'attraction de Bret Easton Ellis.
Donna Tartt a du style, un sens de la dramaturgie et du suspense et son histoire est très habilement construite. Cependant, au fil de ma lecture, je n'ai pu échapper à un sentiment d'artificialité. L'auteure corsète ses personnages dans un hiératisme romanesque un peu pesant : Henry Winter est l'ange noir, pétri de douleur et asocial, Francis Abernathy incarne le dandy homosexuel, Charles et Camilla Macaulay figurent la gémellité trouble, Bunny-Edmund Corcoran personnifie le profiteur et le flambeur un peu niais. Quant à Richard, il n'est que le miroir où se reflètent les autres, dans leurs vices, leur élitisme et leur assurance de classe. Âgés de vingt à vingt-quatre ans, ils sont vieux avant l'heure, habillés de costumes et cravates, portant bretelles et pulls en cachemire, déjeunant dans des restaurants chics et roulant en Corvette ou en BMW. Tartt les enferme dans un esthétisme qui leur ôte toute liberté et leur intrépidité ne s'ancre que dans la référence aux Anciens.
J'ai fini par me lasser de leurs réunions alcoolisées, de leurs gueules de bois, et de leurs conversations en grec ou en latin. Ils ressemblent à des pantins désarticulés, abusés par le Maître des illusions : Dionysos ? Julian ? Henry lui-même ? Sans doute était-ce la finalité de la romancière, montrer une forme d'hubris, mais à trop forcer le trait, elle perd la nuance.
Il y a une scène formidable dans le roman, les funérailles de Bunny Corcoran, car elle échappe à l'atmosphère étouffante de Hampden et libère le talent ironique de Tartt. Débarrassée de sa pédanterie voulue, et assumée, elle dynamite l'hypocrisie des convenances de façon magistrale.
Donna Tartt met une dizaine d'années à bâtir un roman, à en polir chaque paragraphe et à en graisser chaque ressort. Cette pratique obsessionnelle de l'écriture ne changera pas, il est seulement dommage qu'elle prive son talent d'une certaine légèreté.
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L'épilogue commence sur l'assassinat d'un dénommé Bunny. Nous retrouverons ce moment au milieu du livre, à la fin de la première partie qui relate les événements qui ont mené à cet acte atroce. La seconde partie développe la suite, l'après-meurtre… Je n'ai pas du tout envie de raconter l'histoire parce que je n'en connaissais rien, m'étant tenue éloignée de tout résumé, et c'est bien mieux ainsi, l'émerveillement cauchemardesque n'en est que plus puissant. Ceux ou celles qui déflorent l'histoire ne se rendent pas compte à quel point ils peuvent gâcher la lecture des futurs lecteurs.

Il m'a été très difficile d'arrêter la lecture de ce pavé. Les pages s'enchainaient à une vitesse hallucinante. Dans un état presque second j'ai suivi les personnages et notamment Richard, le narrateur qui fait tout pour ferrer son lecteur, avec ses brèves remarques sur l'avenir, sur ce qu'il ne savait pas encore. le choix de ce narrateur est pour beaucoup dans la réussite de ce roman magistral, il ne sait pas tout, il est l'intrus, l'élément extérieur, il est aussi le déclencheur du drame, malgré lui.

La construction du roman est remarquable. Donna Tartt prend son temps pour camper ses personnages (ils n'ont commencé à avoir une consistance qu'au bout d'une centaine de pages, voire plus), elle joue avec ses lecteurs, les emmène où elle veut, pas forcément là où ils avaient envie d'aller.

Les cinq personnages principaux ne sont guère attachants, ils sont riches (sauf le narrateur) égoïstes, pervers, féroces, prétentieux, lâches, alcooliques et malgré tout, je les ai suivis de mon plein gré, avide de connaître le déroulement de l'histoire. Ils se révèlent plus dans leurs actes que dans la description de leur psychologie. On ne connaît presque rien de leur passé. Ils sont atypiques dans leur comportement, loin de notre monde, perchés dans leur univers éthéré. Des personnages de tragédie.

Un petit bémol cependant, j'ai repéré quelques lourdeurs de style (la traduction peut-être ?) mais sur presque 800 pages, on peut excuser ces petites faiblesses.

J'avais déjà été éblouie par le chardonneret, là, j'ai été fascinée.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Waouh ! .... quelle révélation !!!
Cela ne sert à rien d'en faire le synopsis, la fiche le fait très bien et pour tout vous avouer je n'aime pas connaître dans le détail le déroulement de l'histoire.... d'ailleurs j'ai choisi ce livre à tout hasard.
Ce n'est certainement pas un polar même si nous dénombrons quelques morts dans ce roman. Je dirais plutôt qu'il s'agit d'un drame psychologique d'une noirceur que j'ai rarement rencontré (voir American Psycho) très loin du Cercle des poètes disparus (qui peut paraître mièvre en comparaison).
C'est un roman terrible.... un roman noir, déroutant, fascinant....
800 pages à partager le quotidien d'un cercle d'amis qui s'avalent à vitesse grand V à mon grand désespoir car je me suis attachée à leur vie... à leur histoire commune.... ils me manquent déjà.... la dernière page a été une déchirure.
Ces personnages vont m'accompagner encore pendant longtemps. Très fortement marquée, j'ai désormais la curiosité de découvrir un peu plus cet auteur en acquérant prochainement le Chardonneret..... (prix pulitzer 2014).
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Vous avez aimé "le chardonneret" vous allez adorer "le maître des illusions". Donna Tartt est époustouflante. Imaginez un petit groupe d'étudiants souvent alcoolisé quand il n'est pas sous l'emprise de diverses drogues, suivant un cours de grec ancien. Rien d'extraordinaire n'est-ce pas ? Oui mais voilà que passé par la plume de cette auteure ce petit groupe va se révéler d'une incroyable perversité, monstrueusement égoïste et égocentrique, flirtant avec un monde obscur où la mort est bien plus attrayante que le vivant et où l'indifférence aux autres est à la hauteur de l'intérêt narcissique que se porte chaque personnage.
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C'est un livre très étrange et complexe qui m'est tombé entre les mains depuis les étagères d'une librairie... Un livre épais, une écriture serrée, promesses de longues heures d'évasion dans un univers qui, s'il est bien maîtrisé par l'auteur, peut me transporter loin, très loin du quotidien... Pari réussi pour ce Maîtres des illusions, qui est un roman brillant sur la société universitaire américaine et ses méandres !
Donna Tartt nous emmène dans une petite université de l'Est des Etats-Unis, à la suite d'un jeune homme qui tente tout pour échapper à sa vie et sa famille.
Il y rencontre des étudiants un peu particuliers, réunis dans le cours d'un professeur de grec ancien loufoque. S'en suit une histoire terrible de trahison, de secrets, et finalement, de mort. Car nous savons dès les premières pages qu'un des personnages principaux meurt. Dans quelles circonstances, et surtout pourquoi ?
Tout l'art de ce livre est d'essayer de décortiquer les comportements et les sentiments humains pour comprendre comment on en arrive à supprimer quelqu'un... Donna Tartt ne tombe jamais dans la facilité ni dans le déterminisme concernant ses personnages. Personne n'est tout noir ou tout blanc. La nuance est un art subtil qu'elle maîtrise totalement et qui explique peut-être le temps qui passe entre chacun de ces romans !!!
Une chose est sûre, il est maintenant impératif que je me plonge dans les deux seuls autres livres qu'elle a écrits !
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Dans une petite université du Vermont, un groupe de six étudiants se spécialise dans le grec ancien enseigné par un professeur aussi charismatique que non conformiste. A l'exception du narrateur, boursier rejeté par sa famille, les cinq autres jeunes sont représentatifs d'une jeunesse dorée, brillante et décadente. Ils n'en acceptent pas moins le premier dans leur cercle, celui-ci découvrant alors un monde de luxe, de sophistication et d'arrogance intellectuelle. Mais ils sont aussi de jeunes étudiants qui s'adonnent sans restriction à l'alcool, la drogue et d'étranges pratiques dionysiaques...

Premier roman de Donna TARTT, le maître des illusions trouve d'abord sa force dans sa dimension psychologique. L'auteure développe en effet dans le moindre détail la personnalité des six étudiants et les interactions de chaque caractère sur les autres ; à ce titre l'ambiguïté des rapports amoureux entre les personnages est très réussi. La seconde force du roman est à rechercher dans son ambiance délétère. La tension est installée dès le départ et va crescendo dans son intensité ; ainsi le lecteur pressent-il dès les premières pages que le final ne pourra être que tragique, quoi qu'il arrive entre-temps. Ces deux qualités ont grandement contribué au succès du roman et à l'acquisition de son statut de roman « culte », un peu à la façon d'un Cercle des poètes disparus revisité de manière trash.

L'oeuvre n'est toutefois pas sans défauts, le premier d'entre eux étant les nombreuses longueurs qui émaillent le roman. Il est vrai que TARTT prend son temps pour développer son intrigue et que le souci du détail trouve assez vite son revers, comme des dialogues interminables ou des descriptions qui s'enlisent, aussi importantes soient-elles. Surtout, il est bien difficile de s'attacher à l'un des quelconques personnages mis en scène tant ils évoluent dans un univers pernicieux et à des lustres d'une quelconque réalité estudiantine classique. A ce titre l'oeuvre de Donna TARTT rejoint quelque peu celle de son ami Brett Easton ELLIS, à qui est d'ailleurs dédié le roman, en mettant ses qualités d'écriture au service d'intrigues et d'ambiances malsaines et dérangeantes.
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Richard, californien pauvre, part faire ses études dans le Vermont. Il se lie d'amitié avec un groupe d'étudiants riches. Il va découvrir leur secret.
Un livre que j'ai trouvé extrêmement long. L'étudiant pauvre qui se retrouve avec des étudiants qui peuvent se payer tout ce qu'ils veulent (drogue, alcool), qui n'ont pas besoin de travailler, forcément ça finit mal. Il n'y a pas d'action, tout est décrit ; alors, sur un roman de plus de 700 pages, avec des chapitres particulièrement longs, je me suis beaucoup ennuyée. En revanche, il y avait un « je n'sais quoi » qui me faisait tourner les pages : je me disais que ce n'était pas possible que ce soit comme ça jusqu'à la fin… Et bien non ! Même la fin m'a extrêmement déçue.
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Il y a pas mal de temps je découvrais la plume de Donna Tartt avec « Le Chardonneret » - ayant reçu le prix Pulitzer 2014 - et ce roman a été une lecture des plus merveilleuses ! Cette année je me suis lancée dans le non moins célèbre « Le maître des illusions » et je n'ai pas vu défiler les 790 pages. Une nouvelle fois, j'ai adoré me plonger dans les « pavés » de cette auteure. L'ambiance incroyablement mystérieuse, l'intrigue qui m'a tenue en haleine durant toutes les saisons qui sont tellement bien évoquées, décrites afin d'embarquer le lecteur encore plus, dans une sorte de noirceur historique. Qu'est-ce que j'ai aimé la complexité des personnages aussi ! Les abîmes psychologiques et physiques qui nous mettent carrément la tête à l'envers. C'était grandiose ! Il me reste à lire le « Le petit copain » et j'espère encore être surprise ! Happée ! Voire renversée ! Et j'en passe !
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le maître des illusions - Donna Tartt

J'avais noté à lire ce livre après une Grande Librairie, j'avais aimé ce que Yann Queffélec en avait dit.
C'est un bon roman, c'est bien écrit mais par moment je l'ai trouvé un peu long et j'ai souvent soupiré en me disant mais où l'auteur veut il en venir.
Par contre, je n'ai pas très bien compris le titre qui ne me semble pas avoir de rapport avec le contenu du livre, le tire américain « the secret history » est beaucoup plus parlant
Je m'attendais sûrement à un polar ou un thriller avec du suspens et des rebondissements, mais c'est très psychologique.
Il y a une bonne description des moeurs des étudiants américains sur un campus d'université, la société américaine est bien décrite.
Certains passages sont très étonnants et même un peu déroutants.
Mais c'est un roman que j'ai trouvé passionnant.
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