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Abolition du servage en 1861, industrialisation en cours, développement ferroviaire, la Russie s'occidentalise. C'est dans ce contexte que prend place la pièce de Tchekhov.
Lioubov Andreevna revient dans la propriété de son enfance. Elle a passé cinq ans en France avec sa fille Ania après que son fils se soit noyé accidentellement. Totalement dénuée de sens pratique, elle y a dilapidé sa fortune pour son amant qu'elle a finalement quitté. Sa famille et ses domestiques l'accueillent, mais également Lopakhine, qui enfant faisait partie des serfs attachés à la propriété, et est devenu un riche marchand. Il essaie en vain de prévenir la vente de la Cerisaie.
En dehors de la vente de la propriété, la pièce présente les rapports entre les personnages. Varia fille adoptive de Lioubov est restée à la Cerisaie comme gouvernante, elle est amoureuse de Lopakhine mais celui-ci semble plus s'intéresser à Lioubov. Mais il reste un moujik et ne peut prétendre à une telle femme. L'ancien précepteur de l'enfant noyé est toujours là.Révolutionnaire il endoctrine Ania.
C'est la fin d'un monde mais qui ne semble pas annoncer la Révolution à venir. Un mariage entre Varia et Lopakhine est encouragé et pas sauvegarder la propriété. le vieux serviteur Firs regrette le temps du servage.

Contre toute attente, après une expérience décevante avec Oncle Vania, j'ai bien aimé cette pièce, même si au début j'ai eu un peu de mal à me retrouver entre tous les personnages (une bonne dizaine).

Challenge théâtre 2017-2018
Challenge ABC 2017-2018
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Je ne lis plus de pièces de théâtre depuis le bac français. Cela fait donc une trentaine d'années.

Un des critères du" challenge variétés" étant de lire une pièce de théâtre an 2015, je me suis lancée dans l'aventure.

Mon choix s'est porté sur "La cerisaie" d'Anton Tchekov. C'est un auteur que j'affectionne et dont j'ai lu la plupart des nouvelles.

Mme Ranievskaïa revient dans sa demeure familiale après un long séjour à l'étranger. Elle y retrouve ses filles, sa famille et ses domestiques. Les retrouvailles avec sa famille, sa chère demeure, lieu de tant de souvenirs, sont entachées par des dettes qui vont l'obliger à vendre sa propriété.

Ce qui m'a intéressée dans cette pièce c'est le rapport entre diverses strates de la société russe de l'époque. Des riches propriétaires oisifs, prodigues qui se retrouvent contraints de vendre leurs biens pour éponger leurs dettes et qui n'ont pas su voir l'évolution du monde qui les entourait. Un moujik qui, par son pragmatisme, va s'enrichir et devenir le nouveau maître des lieux. Des jeunes femmes qui voient dans cette vente l'occasion de rebondir.

Si on arrive bien à décrypter les enjeux de cette pièce, il est parfois étonnant de constater à quel point les différents personnages parlent dans le vide, chacun étant enfermé dans sa bulle.

Cette pièce évoque avec justesse la chute d'une famille, la fin d'un monde et la naissance d'un autre.
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Dans La Mouette, Tchekhov fait dire à Dorn que « d'après les lois de la nature, toute vie doit avoir une fin. »
Toute vie et toute chose. Même la noblesse russe et son mode de vie.

La Cerisaie est la parfaite illustration de la fin de cette noblesse qui, il faut le dire, a bien cherché sa merde. On ne peut pas plaindre une classe non laborieuse qui a vécu des siècles durant au dépend des autres sous couvert de titres de naissance.

La noblesse est morte, vive la bourgeoisie ! Ou plutôt les nouveaux bourgeois, symbolisés par Lopakhine dont les ancêtres étaient moujiks autrement dit serfs. Et lui, ce brave Lopakhine, le voilà devenu commerçant et suffisamment riche pour acheter les terres où ses ancêtres ont été exploités. Rions de cette bonne farce.

D'autant plus qu'elle se fait au détriment d'une famille d'imbéciles heureux, incapable d'assumer ses responsabilités, se voilant la face et vivant de chimères.
Lioubov, qui a conduit sa famille à la ruine en dépensant sans compter et en s'amourachant d'un vaurien, ne se reproche rien. Elle ne ressent aucune culpabilité, si ce n'est la mort de son enfant. le reste glisse sur elle comme l'eau sur un ciré.

Les autres personnages ne valent pas beaucoup mieux - même Trofimov car s'il est plus conscient des changements, il demeure ancré dans des rêves adolescents.

La Cerisaie est un drame comique très intéressant, véritable photographie d'un Empire Russe qui s'effondre.
J'ai beaucoup aimé cette pièce riche et fantasque que j'ai dévoré en deux heures.
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La cerisaie, c'est celle du domaine d'une famille aristocratique russe, qui vit de plus en plus de ses moyens, et qui se voit dans l'obligation de vendre et domaine, et donc cerisaie. C'est ce que l'on découvre au fil des actes, cette famille, dans sa cerisaie, autour de qui gravitent nombre de personnages, plus ou moins proches, plus ou moins intéressés.

La cerisaie, c'est une pièce de théâtre que j'ai trouvé intéressante, en ce qu'elle représente, sociétalement, et, par extension, théâtralement, la fin d'une ère, mais qui ne m'a pas touchée plus que cela. Je suis plutôt restée de marbre face aux personnages et à l'intrigue, terriblement figés : j'en comprends les raisons, mais cela m'a laissée, émotionnellement, en dehors de l'ensemble.

J'ai, indéniablement, préféré La mouette.
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La Cerisaie d'Anton TCHEKHOV
Pièce de théâtre en quatre actes.

Lioubov, Ania sa fille, Gaev son frère, Charlotta la gouvernante et Trofimov un étudiant retournent à la Cerisaie après cinq ans d'absence passés en France. Les accompagne un valet, Yacha. Ils sont reçus par Douniacha la femme de chambre, Firs un vieux valet, Lopakhine un marchand, Varia fille adoptive de Lioubov et Epikhodov le comptable. Pistchik un propriétaire ruiné de domaines est là aussi pour les accueillir. Douniacha est émue car Epikhodov vient de la demander en mariage. On comprend que la Cerisaie est mise en ventes pour dettes dès le mois d'août mais Lopakhine a une idée pour sauver le domaine, faire un lotissement. Mais la famille et surtout Lioubov qui a laissé son amant à Paris, semble loin de ces problèmes d'argent, incapables pourtant de payer les intérêts des hypothèques en cours. Ils préfèrent philosopher ou jouer ou encore danser en attendant de savoir pour la vente de la Cerisaie, qui sera le nouveau propriétaire.

C'est la dernière pièce de TCHEKHOV malade. Elle représente l'évolution de la société que la noblesse ne peut ou ne veut suivre ( l'abolition du servage date de 1861). Lopakhine est le prototype du marchand, âpre au gain qui représente cette nouvelle classe qui émerge. Comme pour la Mouette, TCHEKHOV a écrit une comédie bien que certaines mises en scène en fassent plutôt une tragédie.
Magnifique pièce.
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La Cerisaie c'est la métaphore simple et vraie de l'importance des lieux. C'est l'image belle et émouvante de l'origine des âmes, qui toujours s'enracinent, se nourrissent et grandissent en une terre, épouse ses reliefs, absorbent ses lumières, se teintent de ses couleurs, s'abreuvent de ses pluies et se bercent du rythme de ses saisons.
Bachelard, dans la Poétique de l'espace, écrit que « la maison est notre coin du monde. Elle est […] notre premier univers. Elle est vraiment un cosmos ».
Lire la Cerisaie c'est retrouver l'importance de l'enracinement : perdre sa cerisaie, c'est sans doute se perdre.
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Cette fois-ci j'ai lu la pièce avant d'aller la voir jouer au théâtre et je trouve cela très intéressant puisque l'on peut voir les partis pris du metteur en scène. Depuis le temps que je voulais voir "La Cerisaie" d'Anton Tchekhov, j'ai choisi la proposition de Christian Benedetti au studio-théâtre d'Alfortville grâce à Gilles Costaz qui l'a conseillé au Masque sur France inter. J'en suis enchantée.
Il faut dire que c'est une très belle pièce sur la Russie de la fin du 19e siècle, la fin d'une époque comme une page qui se referme. Mais c'est aussi une comédie avec des personnages attachants qui n'existent que par leur relation à la Cerisaie, l'immense domaine et la maison, au sud de la Russie.
Lioubov Andréïevna Ranevskaïa et son frère Gaev, ont laissé les dettes s'accumuler et ils savent que la Cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Lorsque le marchand Lopakhine, fils et petit-fils de serfs qui s'est considérablement enrichi, leur propose de lotir le domaine et d'y construire des datchas, le projet ne les intéresse pas. Mais la vente va tout de même avoir lieu, par obligation. C'est Lopakhine qui va devenir le nouveau propriétaire et son ascension sociale signe la fin symbolique d'une noblesse en pleine banqueroute. le projet immobilier annoncé par le personnage traduit l'expansion d'une économie capitaliste au détriment de la vieille aristocratie.
Toute la Russie est notre Cerisaie, dit l'étudiant Trofimov qui semble à tout moment annoncer la révolution.
C'est la dernière pièce de Tchekhov et elle montre parfaitement le basculement d'un monde dans l'immensité du temps qui emporte les êtres et les choses.


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Cette pièce d'Anton Tchékhov a été créée et représentée en 1904, l'année de la mort de l'auteur. A bien des titres c'est un drame touchant, quoique Tchékhov maintenait qu'il avait écrit une comédie, presque une farce.

La pièce a pour décor une belle et vaste propriété de famille à la campagne, sur laquelle on exploitait autrefois une cerisaie, « le plus beau lieu du monde », selon Lioubov Ranevskaïa et son frère, Léonid Gaev. le premier acte s'ouvre avec des valises, et la fébrilité de l'installation des personnages, à deux heures du matin : Lioubov revient de Paris avec sa fille Ania, une gouvernante, Charlotta ivanovna, et Yacha, valet canaille. La mère et la fille sont accueillies avec joie par Gaev, Varia, fille sérieuse et travailleuse, la fille adoptive de Lioubov, les serviteurs, et les personnages qui, une fois de plus, gravitent autour d'eux et profitent de leurs bienfaits ou hospitalité, on ne sait trop.

Ainsi, une galerie de personnages secondaires s'installe, leurs relations se précisent au cours de scènes présentant des successions de duos ou trios, tandis qu'on vit à nouveau à la Cerisaie. La musique anime les journées, on danse, on discourt, on admire les « tours » de Charlotta, l'orpheline solitaire.

Mais le jeu, la légèreté, le manque de sérieux, et l'auto-dérision, ne sont qu'un art de vivre pratiqué à l'extrême par les personnages. La légèreté n'aura qu'un temps, car la Cerisaie va mal : la famille est criblée de dettes, et l'on n'entrevoit aucune solution viable, si ce n'est de sacrifier la cerisaie pour faire lotir et louer. Deux mondes s'affrontent, l'un appartient déjà au passé, quand l'autre représente l'appétit du gain qui ne respecte rien du patrimoine.

J'ai lu cette pièce très vite, avec un grand intérêt, et une impression poignante : tout d'abord, « la Cerisaie » est un si beau titre, on a immédiatement sous les yeux la vue des pétales blancs, éphémère beauté, qui symbolise si bien l'atmosphère de la pièce – fragilité de la vie, mais retour opiniâtre des saisons, année après année. La vie d'avant a ainsi duré mais se perd, en raison de l'inconséquence et de l'oisiveté des maîtres.

La pièce se suit très bien, avec ces détails de la vie courante, qui font qu'on y porte de l'intérêt sans même se rendre compte qu'on lit. Elle restera dans mes impressions de lecture marquantes, elle est prenante et mélancolique, et peut-être que les aspects drôles ou légers de certains personnages sont là pour masquer le drame qui se joue dès le début.

Il y a en tout cas une grande humanité dans la façon qu'a Tchékhov d'aborder leur personnalité, de saisir les détails qui donnent sens, et, en même temps, de considérer avec une grande indulgence que chacun a ses raisons, et de tenter de les exprimer dans leur complexité. La pièce continue dans nos têtes et nos coeurs bien après que le rideau retombe.
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Voici là, pour les amateurs du théatre de Tcheckov, l'ultime pièce du maître, écrite peu avant sa mort, et présentée par les critiques comme la plus accomplie, la plus dense.

On y retrouve la panoplie des personnages couramment utilisés chez cet auteur, liés entre eux par différents jeux de ressemblances et dissemblances.

La scène se situe en Russie au tournant d'une époque, celle qui voit le déclin d'une partie de la noblesse russe et l'avènement des nouveaux riches, bourgeois et roturiers prospérant grace aux affaires et au commerce.

C'est la rencontre (et non l'affrontement) de ces deux mondes qui est selon moi au coeur de l'oeuvre, car il est difficilement possible d'extraire la pièce de son contexte historique et social: un groupe de personnages appartient à une aristocratie décatie, ruinée et nostalgique, fière et droite dans le naufrage. L'autre groupe de personnages évoque ceux qui étaient (et, parfois sont restés) de l"autre côté de la ligne", sous le joug du servage aboli à peine cinquante années auparavant.

Voici quelques uns des personnages:
*Lioubov est une femme dévoyée, une traviata russe, noble jusqu'au plus profond de son âme, à la fois généreuse et inconsciente, qui a beaucoup souffert (mort du mari, mort du fils, fuite à paris pour un homme qui la quitte et la maintient dans un état de dépendance affective) décrite d'une façon presque affectueuse en dépit de sa responsabilité dans la ruine de la famille. GAEV, son frère, est aussi très attaché à la propriété, mais est présenté de façon moins sympathique.
*Ania et Varia sont les deux filles de Lioubov, (varia a été adoptée) la première est idéaliste et exhaltée, l'autre très pragmatique
*Lopakhine est une des personnes clef, qui tente de ramener à la raison les propriétaires de la cerisaie, en passe d'être vendue pour dettes, en leur proposant d'abattre les cerisiers et de lotir des terrains afin de les louer, et rembourser ainsi les multiples emprunts qu'ils ont contractés. Ce personnage est décrit de façon très fine, n'est surtout pas caricaturé par tchekhov. Il est à la fois fier et complexé par sa condition native de Moujik, de fils de serf, mais admire et aime les propriétaires "comme sa propre famille"
*Les différents domestiques sont plus que de simples figurants, ils ont une réelle densité dramatique
*Trofimov, ancien precepteur du fils disparu de lioubov, a été vu par les révolutionnaires comme le porte drapeau des idéaux de la révolution, mais il est présenté comme quelqu'un de sectaire et, finalement, prétentieux et borné.

L'histoire est celle, donc, d'une famille ruinée, de maîtres retournant, après une longue absence à la propriété de famille, celle de leur enfance et de l'enfance de leurs ancetres. La cerisaie symbolise tout ce que le spectateur veut bien y voir: la beauté, la nostalgie, un rêve, la mort...

Les dettes contractées sont telles que la famille est contrainte de la vendre aux enchères, malgré les moyens déployés pour la sauver ... Tous les moyens?
Non, la famille refusera de détruire la cerisaie pour louer les terrains, ce qui entrainera sa chute.

Et - ironie de l'histoire - c'est Lopakhine qui, devant l'inertie qui lui semble incompréhensible de la famille, finira par la racheter.

La pièce s'achève sur le départ des propriétaires, à la fois triste et plein d'espoir, et sur le silence qui noie au fur et à mesure la maison, interrompu au loin par les bruits de la hache contre le bois séculaire.
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Personnages :

Lioubov est la propriétaire de la cerisaie. Elle est le personnage central de la pièce. Elle est dépensière mais aussi, attachante, aimable, généreuse et spontanée.

Anya, 17 ans est la fille de Lioubov

Varia, 24 est la fille adoptive de Lioubov

Léonid Gaiev est le frère de Lioubov

Lopakhine est un marchand. Il est le personnage le plus riche de la pièce mais aussi celui qui vient de la classe sociale la plus basse. Il aime la vie qu'il a mais est conscient de ses origines. Il est obsédé par les affaires.

Le personnel de maison dont Charlotta.

La pièce :

Lioubov a perdu son mari et un fils qui s'est noyé dans une rivière. A la suite de cette double épreuve elle a besoin de se ressourcer et passe cinq ans en France. Sa fille Anya fait partie du voyage. Lorsqu'elle revient à la cerisaie, elle est très attendue par Varia, Gaiev, le personnel de maison et Lopakhine dont le père, autrefois a travaillé pour la famille propriétaire de la cerisaie. Elle apprend très vite que la cerisaie va être vendue parce qu'elle est une propriétaire criblée de dettes.

Lopakhine à Lioubov et Gaev
Vous savez que la cerisaie va être vendue, à cause des dettes. La vente est fixée au vingt-deux août. Ne vous inquiétez pas, dormez tranquille, il y a un moyen, voici mon plan. Votre propriété n'est qu'à vingt km de la ville, le train passe à côté, et si on louait des villas aux estivants, ça nous rapporterait au moins vingt-cinq mille rouble par an. La seule chose, il faut nettoyer un peu … démolir les vieux bâtiments, cette maison qui ne vaut plus rien, abattre la vieille cerisaie …

Lioubov rétorque : L'abattre, mais vous ne comprenez rien, la cerisaie est la plus remarquable de la région.

Lopakhine à Lioubov
Si vous ne trouvez pas de solution, la propriété et la cerisaie seront vendu aux enchères le vingt-deux août.

Lioubov organise une fête. Ce même jour à lieu la vente aux enchères de la cerisaie. S'y sont rendu Lopakhine et Gaiev. Anya communique que selon la rumeur la cerisaie a été vendue. Lorsque Lopakhine et Gaev rentre, Lioubov s'informe. Lopakhine dit que c'est lui qui a acheté la cerisaie et que son intention est bien de raser tous les cerisiers. C'est la détresse générale pour Lioubov, son frère, ses filles et le personnel de maison. Charlotta demande que la famille la garde en tant que domestique.

C'est ainsi que s'achève cette cruelle perte d'un bien de famille ayant existé sur plusieurs générations.

C'est la dernière pièce de théâtre qu'a écrit Anton Tchekhov. Elle date de 1904, A cette époque c'est l'abolition du servage, qui favorise le commerce et l'industrialisation. C'est la naissance du prolétariat. le réseau ferroviaire s'améliore. le transsibérien est construit. La vie des nobles est bouleversée. Ils sont peu nombreux à pouvoir payer des paysans salariés. Pour la plupart ils sont incapables d'exploiter leur domaine seul et d'imaginer la leur reconversion.

J'ai vu cette pièce il y a environ cinquante ans. Pour la pièce je donne cinq étoiles, pour le livre quatre étant donné tous ces noms russe pénibles à retenir qui plombe la lecture.

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Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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