Le Montespan

La femme de monsieur Montespan devient la maîtresse du roi.

Pauvre homme bien décidé à ne pas se laisser faire.
Il va lutter pendant des années contre le roi.

On a mal pour lui.

Quelle sa...e ! Euh !!!!!
Que ne ferait pas une femme avide par amour de l'argent...
Que ne ferait pas un homme amoureux par amour pour sa femme.

La langage succulent, les situations cocasses et le grand talent de Jean Teulé font de ce récit un roman absolument délicieux !!
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Si vous aimez le style de M. Teulé, courez vers ce livre. C'est très bien écrit, drôle, ironique à souhait. Et la description de l'époque, crue et pleine de détails, donne un autre regard sur le siècle du Roi Soleil et la vie à sa cour.

Il est de ces hommes que rien n'effraie : pas même le courroux du Roi Soleil. Mais qui est donc ce marquis de Montespan, dont les frasques et les provocations amusent et dérangent tant la cour? le plus grand cocu de France, pardi! Perruque de travers et carrosse cornu sont devenus son apanage. Pour récupérer son Athénaïs que Louis XIV lui a pris, ce anti-héros par excellence, ne démérite pas. Et si l'amour l'a rendu aveugle, c'est avec panache et ridicule que Louis-Henri de Pardaillan part à la reconquête de sa belle. Ce roman, truffé d'anecdotes cocasses et sordides, m'a fait découvrir, au travers d'un style adapté et pourtant cru à la fois, un univers peu ragoutant qui contraste avec les dorures et les collants de soie roses, qu'aiment tant arborer les courtisans de l'époque. Que l'on aime ou pas, ce récit ne laisse pas indifférent...
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Un roman sur le mari de la Favorite en chef de Louis XIV, le peu connu Louis-Henri de Pardaillan, Marquis de Montespan.

L'auteur nous expose la rencontre entre Louis-Henri et Françoise, future Athénaïs. le début du roman décrit la passion et la fougue qui lie ce couple, malgré la misère (toute relative) et le peu d'entregent du Marquis ! Mais les dettes, l'attrait de la royale lumière dirons-nous gentiment, finissent de précipiter le couple pour jeter Françoise hors du Foyer, et mener Athénaïs au lit royal.

Être la maîtresse du roi confèrait de nombreux avantages à la famille de la courtisane, y compris aux conciliants époux!

Mais Louis-Henri n'est pas de ceux-là ! Il est amoureux de sa femme, le cuistre, et compte bien garder une espèce d'exclusivité sur elle.

Mais bon, La Montespan construit sa carrière en laissant derrière elle la famille, le mari, et leurs deux enfants !


Tout le roman est construit autour de cette passion maritale, avec la mise en scène de la douleur du Marquis, comment il décore son carrosse de cornes gigantesques, en signe de cocufiage, comment il donne chaque année une messe à la mémoire de son amour mort...

De même on voit un peu la douleur de la petite fille abandonnée par sa mère, et qui lui conserve la même adoration pourtant !

J'ai beaucoup aimé cette véritable liturgie de l'amour fou,et le Marquis m'a touché, même si j'avais parfois l'envie de lui crier de passer à autre chose ! Mais il est si touchant ! Sa signature même, "époux séparé, quoique inséparable", est une perpétuelle revendication de son amour défunt !

Le livre est agréable, truffé d'anecdotes, de descriptions, parfois très crûes !

Car Jean teulé a, comment dire, une écriture parfois organique ! La description des relations sexuelles des uns et des autres, le décor sale et fétide derrière les brocards, on a droit à tout et parfois ça soulève le coeur !! Mais ça passe :)

Mais le ciel s'assombrit. La nuit vient tôt en hiver, on rentre dans le royaume noir pour de longues heures. L'ombre nocturne est le domaine de la peur - revenants, loups, maléfices, ont souvent la nuit pour complice

J'ai adoré ce livre...L'humour est truculent...Cela correspondait bien à mes attentes.De plus, il s'est bien documenté...Cependant, il aurait pu nous épargner quelques détails sur l'hygiène.D'ailleurs, je comprends que cela puisse incommodé certaines personnes...

Je n'ai pas été convaincue par ce roman. L'insistance sur les détails sordides, saleté excréments m'ont un peu dérangé. Je regrette que le point de vue de sa femme n'ait pas été un peu abordé. La révolte de ce "cocu" même si elle est très courageuse est assez vaine.

Décidément, Jean Teulé a du talent dès qu'il s'agit de raconter la vie des oubliés. Magnifique avec Je, François Villon, son Montespan est une belle réussite. Sa verve et son style inimitable sert à merveille ce marquis fou d'amour pour sa femme et le rend formidablement attachant. Lorsqu'il rencontre sa future femme, Françoise de Rochechouart de Mortemart, Louis-Henri de Montespan en tombe direct raide dingue. Un amour qui ne le lâche plus, et le mène à toutes les turpitudes dès lors que sa très chère femme devient, pour plus de 10 ans, la maîtresse attitrée du Roi Soleil. Grâce à la multitude de détails dont Jean Teulé a truffé son livre, grâce à sa langue qu'il adapte à chaque fois à l'époque, il nous emmène au XVII. Pendant 333 pages, on vit au rythme des frasques du mari éconduit, on souffre et on pleure avec lui. Excellent.

C'est mon deuxième livre de Jean Teulé (Azincourt par temps de pluie était le premier). J'aime beaucoup la plume de Jean Teulé, rempli de cynisme et d'humour. Évidemment, cette plume ne pouvait que s'associer avec l'histoire du Marquis de Montespan.
J'ai passé un agréable moment sur ce livre. Même si parfois il apparaît pitoyable dans son amour pour la Marquise, Teulé a su rendre Montespan très touchant et décrit parfaitement l'amour inconditionnel d'un homme pour sa femme. A sa manière, j'ai trouvé ce livre très beau.