Le commissaire Kémal Fadil est appelé sur un chantier, où on vient de découvrir deux squelettes, dont un d'un enfant. C'est à Oran, de nos jours. le livre va raconter l'histoire de l'enquête, avec, en flash back, le récit des faits, juste avant la révolution algérienne.
Le roman est plutôt plan plan pendant les deux premiers tiers. Ce n'est pas mauvais, c'est un peu trop "pédagogique". En fait, l'auteur en fait presque un peu trop, en voulant tout expliquer, le milieu des colons pendant les "événements d'Algérie" et jusqu'au début 1962.
Ce qui a trait à Marseille, et aux collègues policiers français, dépositaires des archives des pieds noirs, fait référence à une enquête précédente. Soit il s'agit d'un autre livre de l'auteur, pour lequel il n'a pas trouvé d'éditeur, soit l'auteur en fait un peut trop.
A la limite, c'est presque trop compliqué.
Et puis, vers les deux tiers, ou alors c'est moi qui me suis habitué au style d'
Ahmed Tiab, ça se met à couler tout seul, c'est enlevé, intéressant, fluide. Plus d'explication didactique un peu lourde, juste les deux récits qui se complètent et donnent enfin du corps au récit, à l'intrigue, aux personnages.
Je finis donc sur une bonne note, j'ajoute une étoile pour en mettre une quatrième, et si je trouve le temps, je lirai ce qui semble être la suite, puisque la quatrième de couverture parle d'une série.