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3,91

sur 4228 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai une "relation" particulière avec ce roman, relation qui date de près de 30 ans.
En 1993, au cours d'une soirée dans le 92 , nous étions une quinzaine de copains/copines, et parlions d'auteurs anglais et américains, et j'avais évoqué les grands noms de l'époque: Auster, Don de Lillo, Barnes, Banks, MC Carthy, Boyd, Boyle....Quelqu'un m'a demandé si j'avais lu "La conjuration des imbéciles" d'un nommé Toole, m'en a fait une présentation digne d'un grand commercial, et m'a prêté son exemplaire.
Que j'ai gardé près d'un an sans le lire, et que j'ai rendu à la même personne en lui disant la vérité: je n'avais pas pu l'ouvrir, "je ne le sentais pas".
L'année dernière, en 2021, un ami qui déménage, me dit avoir quelques centaines de livres à donner, et je vais lui en piquer quelques-uns, dont cette "Conjuration des imbéciles", qui n'attendait que moi, et peut-être pour m'y faire adhérer.
Pas assez "imbécile" ou "trop", en tout les cas, je n'ai pas pu entrer dans ce club.
Enfin, si, j'y suis entré, mais m'en suis lassé au bout d'une centaine de pages, ne goûtant pas à l'humour de Kennedy Toole, qui par moments, dans sa structure et sa conception, ma rappelé un certain "Théâtre sans animaux" de Ribbes, avec cette continuité d'une certaine logique dans l'illogisme de départ et l'incongruité.
On se rappelera chez Ribbes, entre autres, du sketch d'un stylo de 500 kilos qui traverse le plafond et vient se planter en plein milieu dans une salle à manger, de la "discussion" entre le père et sa fille, puis de ce dernier avec son épouse. le père pense être "appelé" , de Là-Haut, et en profite pour quitter femme et enfant.
C'est également ce qui se passe à la fin du skecth de "Phèdre", toujours de J.M Ribbes, où le mari quitte sa femme, la goutte d'eau ayant fait déborder le vase étant d'avoir assisté à la représentation de Phèdre, interprêtée malheureusement par sa belle-soeur!!!
Chacun des personnages de cette "conjuration" est un peu particulier, atypique, et évolue dans sa propre logique et/ou pensée, qui n'est pas nécessairement la nôtre et/ni celle du voisin.
On dit souvent que toute oeuvre possède trois niveaux de lecture, et autant de niveaux de compréhension. Mon professeur de philo, citait souvent l'expression "heureux les simples d'esprit", qui dans la bible, ne signifie pas -du moins pour tout le monde, heureux les simplets et "oins-oins" (c'était son expression, mais je vous parle de la fin des années 1970, donc il y a prescription) , mais "heureux ceux qui n'ont pas accès à la connaissance, voire une "certaine" connaissance, car peut-être, toute vérité n'est pas bonne à entendre et surtout à connaître.
Bref, en lisant ce livre, j'ai dû rester au premier niveau et ne pas en saisir la portée et encore moins à en retirer la "substantifique moelle."..
Que devais-je y comprendre?
Que tant qu' Ignatus Reilly ne quitterait pas le cocon -litote dans ce cas d'espèce- familial, il n'arriverait pas à s'épanouir, ni physiquement, ni intellectuellement ?
Qu'on peut y arriver pour certains, seuls, mais que pour d'autres, une aide extérieure est nécessaire? (Myrna?)
Qu'on ne peut évoluer dans une société qu'en étant conformiste, (CF: Rhinocéros de Ionesco), autrement on vous montre du doigt ?
Qu'il n'y a pas de sots métiers , mais que de sottes gens? Et vendeur de hot-dogs, ça peut être pas mal, non?
Ou alors, étant écrit en 1980, doit-on y voir la critique de la société américaine du moment et la mise à mal d'un cerain idéal "made in USA? Et si je ne me trompe pas, en 1980, un certain Pablo Escobar et son cartel de Medellin commencent à envahir les USA de leur drogue, Miami, Los Angeles, New-York...Toole avait-il anticipé un "état d'esprit" qui allait devenir un "état de faits"?.
Bon, finalement, c'est à l'infini, ce qu'on peut trouver dans ce livre, c'est un peu comme à la Samaritaine.
Pour l'anecdote, un lecteur deBabelio a parlé de "marathon" pour le lire, du coup, l'image m'avait frappé, et je l'ai lu par petits bouts de 20, 30, voire -dans un moment de folie et/ou de desespoir, au choix-, de 50 pages. C'est ce qu'on appelle du fractionné, et tout cela, pour ne pas passer à côté de quelque chose.
Si vous voulez mon avis, je pense n'avoir rien loupé, mais ce n'est que mon avis.
Ah, si, satisfaction personnelle, je pourrai toujours dire que j'ai lu ce qui en son temps fut qualifié de chef-d'oeuvre, et peut-être, un de ces jours, dans un heureux concours de circonstances, rencontrerais-je quelqu'un qui l'a apprécié, et nous pourrons en débattre.
Allez, sans rancune...
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Manquerais-je d'humour? le titre de ce roman et les critiques élogieuses le présentant comme l'un des plus drôles de la littérature américaine me laissaient augurer un très bon moment de lecture. Las!!! trois fois j'en ai commencé la lecture, trois fois j'ai lâché ce livre après quelques chapitres seulement.
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J'ai détesté ce livre que je n'ai pu achever. le personnage principal ne m'a pas du tout amusée et l'ennui m'a bien vite gagnée. Une déception donc car des proches m'en avaient fait une critique dithyrambique. Je n'ai pas pu du tout rentrer dans l'univers de ce roman.
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A fuir !!
Ce livre est le pire roman que j'aie jamais lu. Arriver au bout est une épreuve, un pensum. Quand je pense que ce livre m'a été recommandé par un libraire, heureusement qu'il m'a été prêté, je vais me hâter de le restituer. Moi qui suis fan de littérature américaine - Russell Banks, Philip Roth, Paul Auster entre autres - je me suis dit "Un prix Pulitzer, ça va le faire", mais non ça ne l'a pas fait, mais alors pas du tout.
Ce livre est nul de bout en bout pour d'innombrables raisons :
- Un personnage principal odieux
- Des personnages secondaires horripilants
- Pas d'histoire, une succession de scènes sans queue ni tête
- Un soi-disant humour tant vanté absent : je n'ai pas esquissé l'ombre d'un sourire de tout le bouquin.
Le personnage principal mérite des baffes, ça a été dit dans des commentaires précédents, il passe sont temps à roter, c'est un parasite social. Il est pire qu'un anti-héros, on aimerait n'avoir rien lu sur lui. Bref je ne m'étendrai pas plus sur cette "oeuvre" qui n'apporte aucun plaisir de lecture, je l'ai terminé car je mets un point d'honneur à finir les livres, mais c'est la seule et unique raison.
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probablement un des pires livres jamais lu, en toute certitude sur le podium.
il parait que l'auteur a eu les pires difficultés a être reconnu comme tel.
il parait que son histoire a eu les pires difficultés a être reconnu comme telle.
à utiliser comme papier pour faire un feu sans aucun scrupule.
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Impossible d'accrocher à ce bouquin où tout est forcé, exagéré, c'est du théâtre, on n'y croit pas une seconde. Quelle déception !
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Ok l'humour ça ne s'invente pas, on y est réceptif ou pas. Personnellement je ne trouve rien de drôle dans ce livre arrêté au bout de 160 pages sans même un sourire décroché. Personnages débiles plus agaçants que drôles, pas d'intrigue à part les voir évoluer dans leur univers insipide et leur vie inintéressante. Bref les cas sociaux me font plus rire dans les drama a la eddy bellegueule ou dans les bars miteux de selby au moins leurs histoires paraissent réelles et non juste une fable destinée à faire sourire les innocents
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où comment se faire avoir par une 4° de couverture.
je ne comprends toujours aps cet enthousiasme pour un livre aussi mal écrit, aussi indigeste à la lecture. cela m'a plus fait l'impresion d'un (mauvais) assemblage de mots qu'autre chose.
Soit je suis étanche à cette forme de subtilité, soit les éditeurs qui ont refusé ce manuscrit ont eu le nez creux : c'est attroce ce texte.
Qu'ensuite un "nom" se soit entiché de ce papier et que par un mouvement à la limite du snobisme il eut été de bon ton de trouver cet auteur rejeté génial me parait être l'explication la plus plausibleà son "succès" post mortem.
ma seule satisfaction face à ce livre est de me dire que je n'ai pas abandonné avant la fin. mais que ce fut douloureux.
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Habituellement, je ne laisse pas de critiques des livres qui ne me plaisent pas.
Le plus souvent, c'est tout simplement parce que j'imagine que je ne fais pas partie du lectorat ciblé par l'ouvrage, j'estime donc qu'il n'y a pas de raison que sa renommée en pâtisse...

Aussi, ce petit mot a plus pour vocation d'être une mise en garde pour d'éventuels futurs lecteurs.

Donc, oui, je n'ai pas aimé La conjuration des imbéciles.

Je cherchais un livre léger, qui me fasse rire, et je me suis laissé tenté après l'avoir vu cité de nombreuses fois dans des listes de livres drôles et par le quatrième de couverture...

...mais, selon mon ressenti de lecteur occasionnel, l'humour utilisé dans ce livre serait à classer dans la rubrique "grostesque". Et je n'aime pas le grotesque.
Que ce soient les personnages ou les situations, tous les traits utilisés par l'auteur y sont grossis au point de dépasser le ridicule et de tomber dans le grotesque.

Non seulement cela ne me paraît pas crédible, mais en plus les personnages me font plus éprouver de la pitié et de la tristesse pour eux et leur condition que du rire.

L'écriture en soi est fluide, et même agréable, ça se lit vite et bien, et la traduction me paraît très bonne car il y a des termes ou néologismes délicats à traduire, mais je n'ai guère réussi à atteindre la centaine de pages, en me forçant beaucoup... on est très loin du livre divertissant et drôle que je cherchais.
Quelques phrases m'ont tiré des sourires, mais ce fut le maximum : l'aspect pénible était vraiment trop fort.

Sans doute ce roman fut-il une bouffée de fraicheur à l'époque de sa parution, mais je l'ai trouvé vraiment indigeste.

Dommage.

Si vous avez à me recommander des romans qui me fassent éclater de rire, surtout n'hésitez pas ! :)
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Consternant! Je me suis fiée aux critiques dépeignant ce livre comme le plus drôle de la littérature américaine. Je tombe des nues. Ce n'est ni drôle, ni émouvant, juste grotesque. Il m'est tombée des mains au bout d'une centaine de pages, l'espoir d'y trouver un quelconque intérêt étant définitivement exclu . Or, il est très rare que je ne termine pas un livre.
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