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3,91

sur 4228 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Pire livre qu'il m'est été donné de lire. Jusqu'a présent je me suis toujours forcée à finir un livre même si je n'aimais pas trop, mais là c'était trop, je n'ai pas pu terminé ce pavé. J'imagine que je fais parti de la petite minorité qui n'ai pas aimé ce livre.
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Paraît-il qu'il faut absolument lire ce livre avant de mourir... Ouf, c'est chose faite, les portes du Paradis me sont donc à présent ouvertes - ou à tout le moins, entrouvertes, espérons-le ! Je préviens toutefois les futurs lecteurs que le risque est grand que vous trépassiez en cours de lecture.

En effet, les raisons de mourir avec ce roman sont fort nombreuses : mourir d'ennui, mourir d'une overdose d'absurdités, mourir d'incompréhension, mourir d'une indigestion de propos salaces, etc etc...

Ce pauvre Ignatus est parfaitement imbuvable, ingrat, insupportable, en bref, une vraie tête à claques !
Quant à l'histoire en elle-même, elle n'a aucun intérêt, au vu de l'accumulation de faits et de personnages plus farfelus les uns que les autres.

Mais pourquoi donc avoir encensé à ce point là ce roman ? Et pourquoi vouloir le faire entrer dans le classement des dix plus grands romans américains du XXème siècle ? C'est incompréhensible...

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Un petit calvaire que la lecture de ce livre qui n'a de prometteur que le titre.
Ca commençait pourtant bien : un vaudeville, entre plusieurs personnages dont les "histoires" se croisent, avec des changements de points de vue dans un quartier de la ville (le quartier est en lui-même un personnage). Plusieurs thèmes sont effleurés, abordés, mais massacrés, sans nuance, sans finesse. le maccarthysme, les babosses, les étudiants rebelles, l'homosexualité, la sexualité, les universitaires, les flics, la condition noire, le monde de l'entreprise, la petite bourgeoisie C'est trop, en fait. Trop de tout, et par dessus le marché le personnage principal, un gros fat, condescendant déséquilibré (dans tous les sens du terme), hypochondriaque, complètement psychotique, qui vit avec son alcoolique de mère. Rien dans de génial dans son mépris de tout, ses manigances sans originalité, son jmenfoutisme horripilant.
J'ai persévéré pour voir jusqu'au bout où se cache l'humour dont beaucoup l'ont qualifié, mais je n'ai pas trouvé. Même les jeux d'écriture/de registre de langue sont pesants.
Je rejoins complètement l'avis de lecture de LoloKiLi, avec un bémol : ce n'est pas seulement que j'ai vieilli, c'est aussi le livre qui a probablement pris un sacré coup de vieux.
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A fuir !!
Ce livre est le pire roman que j'aie jamais lu. Arriver au bout est une épreuve, un pensum. Quand je pense que ce livre m'a été recommandé par un libraire, heureusement qu'il m'a été prêté, je vais me hâter de le restituer. Moi qui suis fan de littérature américaine - Russell Banks, Philip Roth, Paul Auster entre autres - je me suis dit "Un prix Pulitzer, ça va le faire", mais non ça ne l'a pas fait, mais alors pas du tout.
Ce livre est nul de bout en bout pour d'innombrables raisons :
- Un personnage principal odieux
- Des personnages secondaires horripilants
- Pas d'histoire, une succession de scènes sans queue ni tête
- Un soi-disant humour tant vanté absent : je n'ai pas esquissé l'ombre d'un sourire de tout le bouquin.
Le personnage principal mérite des baffes, ça a été dit dans des commentaires précédents, il passe sont temps à roter, c'est un parasite social. Il est pire qu'un anti-héros, on aimerait n'avoir rien lu sur lui. Bref je ne m'étendrai pas plus sur cette "oeuvre" qui n'apporte aucun plaisir de lecture, je l'ai terminé car je mets un point d'honneur à finir les livres, mais c'est la seule et unique raison.
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J'ai une "relation" particulière avec ce roman, relation qui date de près de 30 ans.
En 1993, au cours d'une soirée dans le 92 , nous étions une quinzaine de copains/copines, et parlions d'auteurs anglais et américains, et j'avais évoqué les grands noms de l'époque: Auster, Don de Lillo, Barnes, Banks, MC Carthy, Boyd, Boyle....Quelqu'un m'a demandé si j'avais lu "La conjuration des imbéciles" d'un nommé Toole, m'en a fait une présentation digne d'un grand commercial, et m'a prêté son exemplaire.
Que j'ai gardé près d'un an sans le lire, et que j'ai rendu à la même personne en lui disant la vérité: je n'avais pas pu l'ouvrir, "je ne le sentais pas".
L'année dernière, en 2021, un ami qui déménage, me dit avoir quelques centaines de livres à donner, et je vais lui en piquer quelques-uns, dont cette "Conjuration des imbéciles", qui n'attendait que moi, et peut-être pour m'y faire adhérer.
Pas assez "imbécile" ou "trop", en tout les cas, je n'ai pas pu entrer dans ce club.
Enfin, si, j'y suis entré, mais m'en suis lassé au bout d'une centaine de pages, ne goûtant pas à l'humour de Kennedy Toole, qui par moments, dans sa structure et sa conception, ma rappelé un certain "Théâtre sans animaux" de Ribbes, avec cette continuité d'une certaine logique dans l'illogisme de départ et l'incongruité.
On se rappelera chez Ribbes, entre autres, du sketch d'un stylo de 500 kilos qui traverse le plafond et vient se planter en plein milieu dans une salle à manger, de la "discussion" entre le père et sa fille, puis de ce dernier avec son épouse. le père pense être "appelé" , de Là-Haut, et en profite pour quitter femme et enfant.
C'est également ce qui se passe à la fin du skecth de "Phèdre", toujours de J.M Ribbes, où le mari quitte sa femme, la goutte d'eau ayant fait déborder le vase étant d'avoir assisté à la représentation de Phèdre, interprêtée malheureusement par sa belle-soeur!!!
Chacun des personnages de cette "conjuration" est un peu particulier, atypique, et évolue dans sa propre logique et/ou pensée, qui n'est pas nécessairement la nôtre et/ni celle du voisin.
On dit souvent que toute oeuvre possède trois niveaux de lecture, et autant de niveaux de compréhension. Mon professeur de philo, citait souvent l'expression "heureux les simples d'esprit", qui dans la bible, ne signifie pas -du moins pour tout le monde, heureux les simplets et "oins-oins" (c'était son expression, mais je vous parle de la fin des années 1970, donc il y a prescription) , mais "heureux ceux qui n'ont pas accès à la connaissance, voire une "certaine" connaissance, car peut-être, toute vérité n'est pas bonne à entendre et surtout à connaître.
Bref, en lisant ce livre, j'ai dû rester au premier niveau et ne pas en saisir la portée et encore moins à en retirer la "substantifique moelle."..
Que devais-je y comprendre?
Que tant qu' Ignatus Reilly ne quitterait pas le cocon -litote dans ce cas d'espèce- familial, il n'arriverait pas à s'épanouir, ni physiquement, ni intellectuellement ?
Qu'on peut y arriver pour certains, seuls, mais que pour d'autres, une aide extérieure est nécessaire? (Myrna?)
Qu'on ne peut évoluer dans une société qu'en étant conformiste, (CF: Rhinocéros de Ionesco), autrement on vous montre du doigt ?
Qu'il n'y a pas de sots métiers , mais que de sottes gens? Et vendeur de hot-dogs, ça peut être pas mal, non?
Ou alors, étant écrit en 1980, doit-on y voir la critique de la société américaine du moment et la mise à mal d'un cerain idéal "made in USA? Et si je ne me trompe pas, en 1980, un certain Pablo Escobar et son cartel de Medellin commencent à envahir les USA de leur drogue, Miami, Los Angeles, New-York...Toole avait-il anticipé un "état d'esprit" qui allait devenir un "état de faits"?.
Bon, finalement, c'est à l'infini, ce qu'on peut trouver dans ce livre, c'est un peu comme à la Samaritaine.
Pour l'anecdote, un lecteur deBabelio a parlé de "marathon" pour le lire, du coup, l'image m'avait frappé, et je l'ai lu par petits bouts de 20, 30, voire -dans un moment de folie et/ou de desespoir, au choix-, de 50 pages. C'est ce qu'on appelle du fractionné, et tout cela, pour ne pas passer à côté de quelque chose.
Si vous voulez mon avis, je pense n'avoir rien loupé, mais ce n'est que mon avis.
Ah, si, satisfaction personnelle, je pourrai toujours dire que j'ai lu ce qui en son temps fut qualifié de chef-d'oeuvre, et peut-être, un de ces jours, dans un heureux concours de circonstances, rencontrerais-je quelqu'un qui l'a apprécié, et nous pourrons en débattre.
Allez, sans rancune...
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Je terminais emballé "Cet instant là" de Douglas Kennedy et voulais donc continuer avec cet auteur, et je me suis trompé de Kennedy, je suis tombé sur celui-là. Un peu étonné en le lisant j'ai fait une recherche wikipédia et ai découvert l'histoire étonnante de ce bouquin. J'ai donc continué mais sans parvenir à rentrer dedans. le style est un peu déroutant, la persistances des mots inventés bien fatigante et le fond n'a pas réussi à m'intéresser. Dans un premier temps ça m'a rappelé le super "fantasia chez les ploucs" car il s'agit bien là d'un plouc, mais en fait il se prend pour un intello, on quitte les Red Necks. Et non au final je n'ai vraiment pas aimé le bouquin.
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Habituellement, je ne laisse pas de critiques des livres qui ne me plaisent pas.
Le plus souvent, c'est tout simplement parce que j'imagine que je ne fais pas partie du lectorat ciblé par l'ouvrage, j'estime donc qu'il n'y a pas de raison que sa renommée en pâtisse...

Aussi, ce petit mot a plus pour vocation d'être une mise en garde pour d'éventuels futurs lecteurs.

Donc, oui, je n'ai pas aimé La conjuration des imbéciles.

Je cherchais un livre léger, qui me fasse rire, et je me suis laissé tenté après l'avoir vu cité de nombreuses fois dans des listes de livres drôles et par le quatrième de couverture...

...mais, selon mon ressenti de lecteur occasionnel, l'humour utilisé dans ce livre serait à classer dans la rubrique "grostesque". Et je n'aime pas le grotesque.
Que ce soient les personnages ou les situations, tous les traits utilisés par l'auteur y sont grossis au point de dépasser le ridicule et de tomber dans le grotesque.

Non seulement cela ne me paraît pas crédible, mais en plus les personnages me font plus éprouver de la pitié et de la tristesse pour eux et leur condition que du rire.

L'écriture en soi est fluide, et même agréable, ça se lit vite et bien, et la traduction me paraît très bonne car il y a des termes ou néologismes délicats à traduire, mais je n'ai guère réussi à atteindre la centaine de pages, en me forçant beaucoup... on est très loin du livre divertissant et drôle que je cherchais.
Quelques phrases m'ont tiré des sourires, mais ce fut le maximum : l'aspect pénible était vraiment trop fort.

Sans doute ce roman fut-il une bouffée de fraicheur à l'époque de sa parution, mais je l'ai trouvé vraiment indigeste.

Dommage.

Si vous avez à me recommander des romans qui me fassent éclater de rire, surtout n'hésitez pas ! :)
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Quelle déception!
Intrigué et séduit par les critiques dithyrambiques et les éloges faites autour de ce livre, je me suis lancé dans la lecture de cette oeuvre "parmi les 100 qu'il faut avoir lues à tout prix". J'étais enthousiaste, étant particulièrement friand de ce genre de littérature.
Une première tentative s'est arrêtée quelque part au milieu du premier chapitre. J'ai trouvé ça plutôt médiocre et le personnage principal ridicule. Puis j'ai essayé une seconde fois, un an plus tard, avec courage et détermination. Je voulais savoir. Aller jusqu'au bout. Laisser une chance à l'histoire.
D'abord, quand on parle d'une oeuvre "hilarante"... comment dire... non. Je la résumerais en disant "quelques sourires, beaucoup de soupirs". Et de la fatigue... de l'épuisement... voire de l'agacement.
La comparer à Don Quichotte. Non. On se calme! Cervantes était lui un vrai génie.
Ça n'arrive pas non plus à la cheville de John Irving, William Boyd, Tom Sharpe ou Tom Robbins. Entre autres.
C'est assez maladroit, grand-guignolesque, laborieux, lourd, long, décousu, creux et redondant, très redondant. Jusqu'à la nausée dans certains passages. Mais j'ai tenu bon, je n'ai pas décroché. Par pur masochisme, sans doute.
Je ne trouve pas ce livre crédible dans son délire, même s'il s'agit d'une oeuvre satirique, je ne suis pas entré dedans. Ça ne "marche" pas. Ça ne "colle" pas. Forcer le trait y tourne vite à l'exagération.
J'ai trouvé l'histoire mince, très mince, les personnages stéréotypés et superficiels, les situations téléphonées, les coïncidences trop arrangées.
Certains personnages sont grotesques, comme le policier Mancuso, dont l'intervention dès le début du roman n'a aucun sens. Et pourtant, c'est le point de départ des 500 pages suivantes. C'est donc bâti sur une idée imbécile, ce qui correspond bien à l'idée globale.
Pire, les personnages sont à la limite de l'énervement chronique. Quand certains d'entre-eux reviennent dans l'histoire, c'est avec un soupir de découragement. Encore eux... misère. Comme M. et Mme. Lévy, entre autres. La mère du personnage principal et ses amis. Là, on touche le fond de l'ennui, de la bêtise et du vide. le passage dans la soirée politique parmi la communauté homosexuelle de la ville est pathétique, caricaturale, grotesque et ridicule. Je dirais même honteuse. le passage de la vente de hot-dog est tout simplement bancal, idiot et vide de sens.
La vacuité caractérise globalement toute l'histoire.
Les personnages, on ne les "voit" pas. On ne les "sent" pas. On n'éprouve aucune empathie pour eux. Pire, on finit par les détester tous, sans exception.
La moitié du livre est tout simplement bonne à jeter, ce qui aurait peut-être rendu l'oeuvre plus digeste.
J'avais de grandes espérances, mais franchement, je suis déçu. Je me suis même copieusement ennuyé à plusieurs reprises, en ayant hâte de le finir et de passer à autre chose.
Quand on considère la richesse des auteurs étasuniens de cette période, je comprends que, hélas pour l'auteur, son livre ait été refusé à l'époque. Est-ce par culpabilité que l'on a érigé cette oeuvre jusqu'au Prix Pulitzer? Par honte? Par pitié? Par snobisme? En tout cas, grâce à l'amour de sa mère. Ce livre est donc bien plus remarquable à cause du tragique destin de son auteur que par son contenu.
Après toute la douleur et l'ennui éprouvés lors de cette lecture, j'ai envie de retourner la citation de Jonathan Swift:
"Quand un vrai imbécile apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les gens (snobs?) sont tous tournés vers lui."
Si vous tenez à le lire, sincèrement, bon courage.
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Quelle déception pour ce classique de la littérature Américaine.
Il a réussi là où les autres livres ont échoué : je ne l'ai même pas terminé
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Désolé, pas réussi à rentrer dedans
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