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3,91

sur 4228 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Fantasque et farfelu, ce roman est sans contexte un OVNI littéraire. le personnage principal, insupportable anti-héros génial, ne ressemble à aucun autre et ne déçoit jamais dans sa fantaisie. Tout est inattendu, tout est à la fois tragique et grotesque. Cette épopée absurde est portée par une écriture fluide, tonique, fraiche et acide, qui nous plonge dans chacun des détails des lieux inédits des aventures du superbe Ignatus.
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Passer des heures (ou plutôt : des pages) à vous convaincre de vous précipiter sur ce roman unique serait inutile.

Sachez juste, s'il vous ne l'avez pas déjà découvert auparavant par vous-même - ce qui ne doit pas être le cas car, si vous lisez ce commentaire, c'est que vous n'aviez pas jusqu'à maintenant entendu parler de ce livre, sinon pourquoi perdre votre temps ? - que ce texte possède une "signature" d'édition unique dans la littérature.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Ce livre est un objet unique ! Je ne connais pas d'équivalent en langue anglaise ou en français. C'est d'une originalité absolue et presque excessive, disons plus exactement pathologique. L'inénarrable Ignatius Reilly est une sorte de vengeur outrancier complétement rétamé, en guerre contre tous les signes de dégénérescence de la société - les protestants comme les homosexuels -, affublé d'une intelligence démesurée et d'un appétit considérable, complètement inadapté au monde qui l'entoure et naviguant de catastrophe en catastrophe à la recherche de l'Amour, tout en proférant les jugements les plus étonnants et les plus pertinents sur les Hommes et les choses, et sur sa Mère, qui est un personnage tout aussi décalqué que lui.
J'ai toutefois un regret, c'est de ne pas lire assez bien l'anglais pour apprécier ce livre en V.O. car j'ai comme l'impression que la traduction ne rend pas complétement la truculence de l'original.
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La version américaine et drôle de " Jérôme " de Martinet, écrit plusieurs années auparavant.
Beaucoup de points communs unissent les héros des deux livres : Ignatius, 30 ans, obèse, diplômé en histoire médiévale, sans emploi, végète dans une maison minuscule et délabrée de la Nouvelle Orléans, passant pour un inadapté. Ses rares incursions dans le monde du travail se sont soldées par de cuisants échecs : en tant que prof de fac il a déclenché une manif d'étudiants contre lui, en tant que bibliothécaire il a tenu 15 jours avant d'être viré et de voir sa carte de lecteur annulée. Il a de grandes théories sur l'état du monde occidental de son époque (année 50/60 ?) et sur les moyens de retrouver un peu de " théologie et de géométrie ". Il écrit beaucoup et notamment son " Journal d'un jeune travailleur " où il raconte son expérience pour le moins étonnante en tant qu'employé d'une usine fabriquant des pantalons en perte de vitesse, puis en tant que vendeur de hot-dog ambulant. La galerie de personnages est savoureuse au possible : Ignatius ; sa mère, à la fois abusive et dépassée par ce qu'est devenu son gros fils ; le flic Mancuso que son patron punit en lui imposant un déguisement nouveau chaque jour (hilarant) ; Santa, la tante de Mancuso, sorte de mémé trash qu'Ignatius appelle " la catin Battaglia " ; le " vieillard vicieux " Claude qui drague la mère d'Ignatius, obsédé par les " communisses " ; Lana Lee, la patronne du bar louche qu'Ignatius surnomme " la patronne nazie " ; Darlene, l'entraîneuse de ce bar qui veut devenir danseuse et qui fait un numéro pitoyable avec son perroquet qui tousse et perd ses plumes ; Mr Levy, le patron et sa femme, Desperate houswife avant l'heure qui veut sauver une pauvre octogénaire qui ne demande que la paix et la retraite, un certain Dorian Greene qui doit son pseudo à qui vous devinez, sans oublier un inoubliable personnage féminin Myrna, avec qui Ignatius forme un " couple " aussi improbable qu'intéressant (elle milite pour l'épanouissement sexuel alors qu'Ignatius se prétend dégoûté par les relations sexuelles, elle se met en tête de le sauver alors qu'il dit la détester et la traite d'" ignoble péronnelle " : leur relation est faite d'un mélange de curiosité et d'affrontement intellectuel.
Ce qui est le plus drôle dans ce gros roman (presque 500 pages), c'est les dialogues penchant tantôt du côté de l'humour noir, tantôt vers l'absurde, le trash et le mauvais goût.
Une petite comparaison entre le héros de ce livre, celui de Martinet de celui de Junot Diaz, "La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao" ici :
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Pour moi, c'est le meilleur livre que j'ai lu.
J'ai adoré lire le journal intime d'Ignatius, ses aventures avec le monde extérieur. Les personnages secondaires sont geniaux.
Quel humour dans ce livre !
Ce livre est mon numéro un.
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Je l'ai en triple. Que dire de plus?
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Genialissime, personnage d'Ignatius, fidèle à ses convictions de la première à la derniere page du roman. Excentrique, hilarant, haut en couleur. J'ai remarqué une similitude des le debut avec le personnage Sheldon Cooper de la serie Big Bang Theory dont je suis fan, suis-je le seul ?
Seconds personnages excellents et très attachants.
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Un livre totalement loufoque, les personnages sont tous plus drôles les uns que les autres, bienvenue dans le monde d'Ignatius , de sa mère, et de ses (malheureux) employeurs !
Il est énervant au possible, insupportable, mal élevé, hypocondriaque, parano, égocentrique mais ces (mes)aventures sont un vrai régal, et les personnages secondaires tout aussi délicieux
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Chef d'oeuvre absolu de la littérature américaine. Un classique. Drôle et désespérant. Un régal.
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Il serait pourtant trop simple de classer notre Ignatius J. Reilly dans la catégorie des imbéciles. Cultivé, intelligent, en lutte contre tous et contre tout, qu'il s'agisse de Freud ou des saucisses chaudes, Ignatius est un inadapté social convaincu du bienfondé de sa pensée... et contre lequel les imbéciles se liguent. Ignatius J. Reilly est un éternel et génial inadapté qui fournit à son inventeur la matière pour une farce défiant les années et les préjugés, une fable moderne ne parvenant jamais à se séparer d'une certaine tristesse. Et pourtant, La conjuration des imbéciles est souvent hilarant, entre ce personnage incongru, persuadé de tout savoir et si égocentrique qu'il en devient risible, et les théories absurdes et paradoxales développées par Ignatius pour mieux critiquer la société dans laquelle il est incapable de s'intégrer. de l'emploi sous payé aux bobos envahissant notre société, John Kennedy Toole est toujours d'une effroyable actualité, malgré les années envolées. La conjuration des imbéciles est à placer entre les mains de tous ceux qui n'entrent dans aucune des cases pré-définies par notre société bien-pensante, des ronchonneurs fous et des génies incapables de remplir une feuille d'impôt ou de vendre des hot-dogs.
Lien : http://www.carozine.fr/cultu..
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