Les Héritiers de l'avenir, tome 1 : Le cahier

Troyat Henri
Les héritiers de l'avenir
Tome 1 - le cahier
4ème de couverture
La Russie archaïque des années 1850 .
Dans l'immense domaine de Znamenskoïe deux adolescents qui ne se sont jamais quittés, Vissarion, le fils du maître et Klim, le serf.
Tous les séparent et tout les unit. Vissarion aime dominer et Klim aspire obéir et à se dévouer. Plus secrètement, à l'adoration soumise de l'un répond l'exigence estimée de l'autre.
A la mort de son père Vissarion, étudiant, acquis aux idées libérales vend le domaine et les serfs. Tous sauf Klim qu'il ramène à Moscou. Tandis que son maître s'engage davantage chaque jour dans l'action politique, lui s'interroge. Il ne vit que pour servir. Pourquoi veut-il e faire un homme libre ?
Mais un soir Vissarion à bout de ressources vent celui qui est encore son serf et disparait. Surmontant son désarroi Klim se jure de le retrouver.
Pourquoi j'aime bien Troyat, il traite souvent de la Russie, un sujet que j'aime bien, et il y mêle l'histoire et une histoire, ce qui est toujours intéressant

Dans la Russie du XIX siècle, on découvre le pays, la campagne et ses moujiks, tellement habitués à être considérés comme des esclaves que les changements s'annonçant les effraient. Un récit historique et romancé à la fois que j'ai beaucoup aimé.

On est plonge ici dans la russie du dix neuvième siecles où les serfs se voient proposer une emancipation qui les effraient.Cette plongée, certe romancee dans la russie du tsar est comme toujours avec cet auteur tres bien ecrite,vivante et tres agreable a lire du coup.Le roman se divise en trois tomes,celui ci nous presente Klim,le serf heros de l'histoire dans le debut de ses aventures et de son parcours jusqu'àl la separation du heros et de son bartchouk.Une histoire qui donne envie de lire le second tome.

Faute de livres, merci le confinement loin de chez moi, j'ai osé lire un livre vieux de 40 ans...
avant que le marketing ne pollue les librairies et émissions "Kulturelles".
Je ne regrette pas, j'ai cheminé main dans la main avec mon grand père le fils du Barine , venu à Paris faire ses études et jamais reparti.