"Suite" des cavaliers de la pyramide. En effet on retrouve les deux personnages hors norme du précédent roman dans cette Rome antique. Devenus riche à la suite de leur dernière mission, mais toujours poursuivis par leur "malédiction" physique, le cul de jatte et l'ogresse vont cette fois devoir affronter la malédiction des dieux. Et comme dans tous les bons romans de l'auteur, le lecteur tout rationnel et instruit de la science du vingtième siècle en viendra vite à se demander si en effet de mystérieuses puissances divines ne seraient pas à l'oeuvre. Et comme à l'accoutumée, les explications ne viendront qu'à la fin.
En plus de l'énigme, la lecture de ce roman nous plonge dans ce monde Romain avec ses coutumes, son univers très bien évoqué, renforçant la plongée dans les mystères de ce monde .
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Elle le frapperait au sommet de la tête. Un coup vertical asséné avec toute la force dont elle serait capable. Si elle trouvait le bon angle, elle diviserait la tête en deux parties égales, comme une pastèque. Du front jusqu'aux épaules. Elle avait déjà réussi plusieurs fois ce coup-là, dans le passé. La figure, fendue de haut en bas selon une plaie rectiligne, s'ouvrait alors à la manière d'un fruit mûr, chaque partie se rabattant sur une épaule, de part et d'autre de la colonne vertébrale. L'effet était assez stupéfiant, surtout lorsque la langue s'agitait encore dans les spasmes de l'agonie.
Le jour baissait. La campagne se couvrait de brume. Les ombres des ifs s'allongeaient sur le sol en direction de la maison, comme si elles avaient l'intention de se ficher dans le bâtiment. Acérées, elles évoquaient des pointes de lances.
Un vrai guerrier ne peut mourrir que sous la morsure d'une lame, c'est la règle.
N'en parlez pas avec tant de légèreté ! haleta-t'il. Ces bronzes représent les douze compagons d'armes de mon père. Ils sont tous morts à présents, mais certain lui ont sauvé la vie en Egypte et en Germanie. Ils ont combattu à ses côtés, ont mêlé leur sang au sien. La fraternité qui les lie est plus forte que s'ils étaient nés de la même mère.
ATG#94 : le Retour de Brussolo
Serge Brussolo fut l’un des premiers invités de l’ATG ! Pratiquement 7 ans plus tard, Serge écrit toujours d’excellents romans mais c’est pour une plongée dans un passé plus lointain qu’il est de retour : la Rome antique !
Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !