Dans la forêt des larmes

Mon premier billet de l'année pour un livre que j'ai terminé l'année dernière, mais après tout ce n'était qu'hier ;-)

Une lecture qui était tout ce dont j'avais envie, et pour laquelle je remercie d'abord magielivres et Christophe_bj dont les retours m'avaient incitée à ajouter ce livre et PetiteBichette ensuite pour me l'avoir rappelé.

Je ne reviendrai pas en détail sur le résumé. Sachez qu'il est question d'une femme, Ellis, qui oublie son bébé sur un parking. Quand elle revient, peu après , l'enfant a disparu.
Quelle horreur, me direz-vous ! Comment peut-on oublier son enfant? Et pourtant, au vu des circonstances un peu extraordinaires, stressantes, l'on comprend mieux que cela a pu arriver. Comment survivre à cela ?

Comme l'ont souligné beaucoup des lecteurs, c'est un pavé mais qu'on ne peut laisser longtemps de côté et cela m'a couté quelques heures de sommeil. J'ai aimé tous les personnages de ce livre, même si certains ont commis des actes répréhensibles. J'ai aimé en particulier Ellis qui m'a inspiré d'abord beaucoup de compassion, et ensuite beaucoup d'admiration. Deux histoires se croisent et vont se rejoindre évidemment, on le sait dès le début. J'ai d'abord regrettéd'abandonner Ellis quelque temps, mais l'autre pan de ce livre se révèle tout aussi passionnant.
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C'est un roman qui m'a touchée, qui traite des liens parents-enfants, de ce qui marque d'une génération à une autre, de comment notre comportement peut être influencé par ce qu'on a vécu pendant notre enfance, du rapport à la nature, de comment celle-ci peut aider à panser nos blessures.
Et cerise sur le gâteau, de magnifiques descriptions de la nature américaine, de l'état de Washington à celui de Floride.
Une lecture douce, idéale pour ce temps gris et ces journées un peu entre deux de la fin de l'année.

Ellis vient de prendre son mari Jonah en flagrant délit d'infidélité avec sa professeure de tennis Irene. Bouleversée, elle se rend dans la forêt de son enfance avec ses jumeaux River et Jasper, quatre ans, et avec son bébé Viola. Les garçons sont surexcités parce qu'ils ont pu recueillir des têtards. Mais avant de repartir, l'un des bocaux se renverse dans la voiture et une grande partie des têtards se répand sur le sol. le jeune River fait une crise et veut absolument retourner en chercher d'autres. Sa mère refuse, et sous les coassements sonores d'un corbeau, reprend le chemin de la maison. Mais elle oublie son bébé qui dormait dans le siège auto sur le parking. Dix minutes après, les garçons lui signalent qu'elle a oublié Viola. Elle fait demi-tour, mais c'est trop tard, sa fille n'est plus là… ● C'est un roman qui vous prend et ne vous lâche plus. Je l'ai dévoré en deux jours, sans voir les 600 pages passer. ● Tout sonne juste, les personnages sont intéressants, les dialogues font mouche, les descriptions de la nature de l'état de Washington ou de celui de Floride sont magnifiques. La narration alterne deux points de vue complémentaires, procédé ici maîtrisé et opportun. ● C'est surtout un roman sensible et touchant, tout en délicatesse, qui interroge les liens parents / enfants, la culpabilité et ses répercussions, la tolérance, la résilience… ● Même si j'ai une réserve pour la fin, je ne saurais trop conseiller ce beau roman et je remercie Caroline (@FleurDuBien) de me l'avoir signalée alors qu'elle était en train de la lire. Nul doute que je lirai le premier roman de cette autrice, Là où les arbres rencontrent les étoiles !

En cette fin d'année j'avais envie d'une lecture facile, un peu doudou, qui me sorte de la grisaille ambiante.
J'ai jeté mon dévolu sur « Dans la forêt des larmes » et je ne l'ai pas regretté.
Ce pavé de presque 600 pages se lit tout seul, en bon page turner.
Un joli roman sur la famille et les liens parfois complexes qui nous font nous rapprocher ou nous éloigner des uns et des autres.
Ellis emmène ses deux jeunes garçons, River et Jasper pêcher des têtards dans la rivière. Pour Ellis, ce n'est point une banale promenade en forêt en famille, elle a un besoin impérieux de nature pour remettre de l'ordre dans son esprit après avoir surpris le matin même son mari en flagrant délit d'adultère.
Elle rumine intensément ses pensées, et à l'heure de remonter avec sa tribu en voiture, elle pose momentanément le siège auto de la petite dernière, Viola, deux mois, par terre. Subitement, River pique une crise, le bocal avec les têtards vient de se renverser. Les têtards grouillent sur le tapis de sol. Perché sur un arbre, un corbeau croasse avec obstination comme pour les narguer. Excédée, Ellis rattache les ceintures des deux garçons et quitte le parking en trombe. Ellis appuie sur le champignon, d'un coup, une petite voix s'élève, « Maman ? t'as oublié Viola ».
Ellis se décompose, fixe le siège arrière vide. Quel genre de mère est-elle pour avoir commis une telle chose ? Elle fait demi-tour en trombe, retourne sur le parking. La nacelle et Viola ne sont plus là, comme volatilisées.
Voilà le point de départ de cette histoire que j'ai dévorée.
Au fil des pages, nous ferons connaissance d'autres familles que nous verrons grandir, des enfants, qui deviennent ensuite adolescents. J'ai trouvé très justes et touchants ces portraits d'ados bien campés, attachants et finement décrits, avec une dose d'humour réjouissante.
J'ai été happée par la première partie centrée sur Ellis. J'ai été un peu déçue au début de la deuxième partie puisque l'on change radicalement de personnage et de point de vue, mais finalement la déception a été de courte durée et j'ai savouré les relations amicales d'enfants qui deviennent adolescents et de leurs premiers émois amoureux.
Une lecture idéale au coin du feu ou sous la couette qui procure de l'émotion, des sourires, serre le coeur, avec de jolies surprises. Une échappée belle qui m'a agréablement portée dans les paysages sauvages aux États-Unis, des forêts de Washington aux marais de Californie.

Une très belle histoire, si j'avais pu, je l'aurais lu d'une traite, tant elle m'a tenu en haleine. J'ai tout aimé, une très belle écriture, pas le temps de respirer, tant les évènements sont prenants ainsi que les personnages, chacun à leur manière.

Ellis, adore venir se réfugier sur les berges de la rivière, qui borde le parc pour caravanes où elle habitait enfant, dans la forêt sauvage. C'était la sienne, personne ne s'y aventurait, une barrière épineuse de buissons de rosiers et de mûriers, rendaient l'accès inaccessible pour les adultes. Un jour en voyant diverses choses voguaient sur l'eau, elle eut l'idée d'écrire des messages, qu'elle pliait en forme de bateaux et les faisait naviguer en attendant des réponses qui ne venaient jamais. C'est là aussi qu'elle trouvait l'apaisement quand sa mère était malade, elle se confiait à cette onde apaisante et aux arbres.

Quinze ans après, elle surprend son mari avec une autre femme, pour réfléchir, c'est tout naturellement, qu'elle revient vers son coin secret, accompagné de ses jumeaux de quatre ans, River et Jasper, ainsi que de sa dernière-née, son bébé Viola. Les garçons se disputent sans arrêt au sujet de têtards, excédée, elle décide de rentrer. Un petit incident a lieu dans la voiture, elle est obligée de nettoyer et démarre.

Quelques minutes après, un des garçons lui signale, qu'ils ont oublié leur petite soeur, à toute allure, elle fait demi-tour, mais sur le parking plus de Viola, elle a disparu, il n'y a plus que le vilain croassement d'un corbeau.

A partir de ce moment fatidique, la famille explose, c'est le drame, on ne peut plus quitter ce récit tant il est addictif, touchant, aucun ennui. Des sujets sensibles sont abordés tels que la culpabilité, l'absence, la perte d'un enfant, la relation parents-enfants. Un seul mot, sublime. Les descriptions des paysages, des états de Washington ou de la Floride, sont justes magnifiques. Dans la forêt des larmes de Glendy Vanderah, un coup de coeur.

Grâce à Babelio et aux éditions Charleston, que je remercie chaleureusement, j'ai eu le plaisir de lire Dans la forêt des larmes de Glendy Vanderah.
La Forêt sauvage..
Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Ellis a toujours traversé le massif de roses et de mûres qui borde le parc pour caravanes où elle habitait enfant, pour y trouver refuge. Un îlot de verdure apaisant..
Aussi est-ce tout naturellement qu'elle s'y réfugie quinze ans plus tard, accompagnée de ses jumeaux de quatre ans et de son bébé, Viola, le jour où elle découvre l'infidélité de son mari.
Mais les lueurs vagabondes de la clairière, le croassement des corbeaux, l'agitation de ses garçons et son propre tumulte intérieur lui font commettre l'irréparable.
Au moment du départ, elle oublie sur le parking le siège-auto où dort sa fille.
A son retour, dix minutes plus tard, Viola a disparu, comme avalée par la forêt.
Ellis entame alors un long voyage au coeur du bois pour apprendre à vivre avec sa culpabilité et à se pardonner..
Dans la forêt des larmes est un magnifique coup de coeur :)
Que j'ai aimé suivre Ellis et les siens dans cette histoire superbe.
Ellis aime la forêt, elle s'y réfugie depuis son enfance, qui a été difficile. Un petit coin de paradis qui lui fait du bien.
Elle est mariée, maman de jumeaux et d'une petite Viola, juste née.
En découvrant l'infidélité de son mari, Ellis se réfugie de nouveau dans la forêt.
Malheureusement, les jumeaux sont agités, elle a la tête ailleurs et elle commet l'impensable : elle oublie sa fille dans son siège auto !
Quand elle revient la chercher dix minutes plus tard, Viola a disparue.
Commence alors tout un chemin pour Ellis qui va devoir apprendre à vivre avec ce fait et, si elle y arrive, pourquoi pas se pardonner.
Mais le chemin du pardon sera long..
J'ai adoré suivre cette famille, bouleversée par ce moment d'inattention qui va coûter cher.
Nous suivons aussi une petite fille, dans les bois..
Tout, mais alors tout, m'a plu dans cette histoire : l'ambiance, le cadre, les personnages.
Dans la forêt des larmes est une excellente surprise que je vous recommande de découvrir et note d'un énorme cinq étoiles.