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EAN : 9782330002640
464 pages
Actes Sud (18/01/2012)
3.85/5   17 notes
Résumé :

Pékin, avril 2009. Le journaliste Thomas Kessler n'imagine pas, en prenant ses quartiers dans un hôtel où il a ses habitudes, qu'il va plonger dans un passé d'une horreur absolue. Son ami Donald Wu, du China Daily, va en effet le lancer dans une incroyable course-poursuite à la recherche d'un criminel de guerre japonais présent lors du massacre de Nankin en 1937.

Wu n'a que peu d'informations pour l'identifier. Mais les témoignages patiem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Pékin:avril 2009.Un journaliste enquête sur un criminel de guerre japonais présent lors du massacre de Nankin en 1937.
Ce roman passionnant basé sur des faits réels,nous plonge dans l'univers cruel de la guerre sino-japonaise.
Nous assistons au "combat" de ceux qui ne veulent plus reconnaître comme héros des criminels de guerre adulés par les nationalistes qui vont jusqu'à nier des faits .Pour ceux qui s'intéressent à L Histoire ,sans "prise de tête".
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Pascal Vatinel est un sinologue connu et reconnu. Il a crée le journaliste Thomas Kessler, un peu à son image, et se sert de ce personnage pour faire passer aux profanes que nous sommes, (j'allais dire béotiens, mais je me suis retenu à la dernière seconde), en douceur et sans douleur, son amour de la Chine, et sa grande connaissance de ce pays gigantesque par la taille et la complexité de son histoire et de sa culture. Une nation, si tant est que l'on puisse qualifier la Chine de nation, Ô combien complexe pour les occidentaux que nous sommes.
La trame du roman repose sur une idée banale, maintes fois utilisée en littérature, mais dont le mécanisme se révèle subtil dans l'écriture de Pascal Vatinel.
En effet, c'est avec la patience, la minutie, l'ingéniosité, la méticulosité d'un mandarin drapé du Hanfu qu'il déroule et développe son énigme pas à pas, sans hâte ni précipitation.
Car le tour de force du roman est de nous initier à mesure que les événements progressent, à la patience et à la sagesse, nous autres occidentaux stressés, piaffants et nerveux.
Nous découvrons page après page, comment des événements qui se sont produits en Mandchourie en 1937, qui ont brisé des vies et réorienté le destin de plusieurs personnages vont refaire surface à Pékin et à Tokyo en 2009, pour exiger le paiement de dettes de sang que l'on croyait oubliées.
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Ici malheureusement tout est dit dans la 4e de couv : Aussi je ne vous résumerai pas le livre. Mais sachez que l'on retrouve ici avec plaisir le journaliste d'investigation Thomas Kessler. Et qu'avec lui et son créateur en va explorer un pan peu connu de l'histoire de l'extrême orient. Immergé dans un conflit entre Chine et Japon et le massacre de Nankin en 1937.

Pascal Vatinel a commencé tôt des études de sinologie et on peut considérer que c'est aujourd'hui un spécialite de la question, mais ce sont surtout ses voyages réguliers en Orient qui l'inciteront à l'écriture. Dans ce troisième roman il explore une nouvelle fois les multiples facettes, des plus surprenantes aux plus sombres, de l'Extrême-Orient.
Ici ce sont les antagonismes entre la chine et le Japon qui servent de prétexte à ce polar. Les Guerres sino japonaises ont laissé des traces dans les mémoires collectives. Ces traces de sangs indélébiles qui font le l'empire du milieu et de celui du soleil levant des frères ennemis ancestraux.
Bref un bon roman policier noir à souhait

Lien : https://collectifpolar.com/
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une intrigue plutôt classique qui permet,par le biais des flashbacks, de mettre un coup de projecteur une page méconnue en Occident: le massacre de Nankin en 1937.
Rien de transcendant pour l'enquête mais cela passe bien parce que l'auteur maitrise parfaitement son sujet à la fois sur le volet chinois de l'affaire que sur le volet japonais.
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Ce roman est en deux parties.

Dans la première, nous suivons Hong Shaozu, menuisier, et sa famille, à Nankin, en décembre 1937, lors des massacres à grand échelle perpétrés par les Japonais.

Dans la seconde, en avril 2009, les journalistes Donald Wu (Chinois), Thomas Kessler (Français), Mizuro Akira (Japonais) et Wada Miyoko (historienne Japonaise) se lancent sur la piste d'un officier japonais, qui a participé à ce génocide et qui a également volé des antiquités chinoises.

L'auteur décrit un épisode de la guerre sino-japonaise méconnue en Occident et un Japon régi par des codes traditionnels des Samouraïs, où les mouvements nationalistes d'extrême-droite, liés à la mafia, glorifient les criminels de guerre.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
le portrait noir et blanc que lui présentait leur hôte avait d'évidence été réalisé dans un studio de photographie professionnelle de l'époque. L'homme qui posait étai en tenue d'officier, les marques de son grade apparaissant sur le col rabattu de sa vareuse ; un épais manteau dont le col était marqué du même grade, couvrait ses épaules. On pouvait distinguer les deux rangées de six boutons de cuivre du vêtement croisé, tous impeccablement astiqués pour les rendre aussi brillants que de l'or. L'homme portait une casquette souple que seuls un ou deux détails distinguaient de celle de la troupe : l'étoile brodée en canetille d'or sur le devant et la jugulaire aux boutons dorés frappée d'une fleur de cerisier. Bien que jeune, l'officier arborait déjà une décoration sur sa poitrine. Il était pris légèrement de profil, le regard perdu sur l'horizon. C'est surtout ce regard qui convainquit le journaliste qu'il ne s'agissait pas du bandit meurtrier recherché par Donald Wu. Au contraire de celui de l'autre photographie, ce regard-là, comme d'ailleurs tout le visage, était très lumineux. L'expression d'Omura Katsumi offrait un équilibre harmonieux entre la volonté, beaucoup de noblesse et, oui, de la beauté. Ses traits étaient aussi plus émaciés et plus jeunes que ceux du premier officier. Quant à une possible ressemblance entre les deux militaires, Kessler la mit sur le compte de l'uniforme et de la date des clichés. Après avoir pris le temps de bieN examiner le portrait, il le passa à son ami Mizuno pour qu'il se fasse aussi son idée.
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