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EAN : 9782914577229
92 pages
Lettres vives (27/10/2004)
4.38/5   4 notes
Résumé :
Très jeune, j'ai souhaité donner un nom à la lumière, à l'amour. Mais ce nom introuvable s'est élancé le long des rivières, à travers les rues bruyantes des jours. l'amour dormait au bord des chemins --- il m'aurait suffi de le prendre ----, dans l'encre noire des livres qui s'écrivaient lentement dans le ciel d'enfance. Ma vie s'est mise à errer d'un livre à l'autre. Elle n'a jamais cessé d'errer, ma vie, comme la vôtre, comme les nuages. Elle passe les frontières ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Belle voix chaude et bouleversante que celle de Joël Vernet qui peut faire songer par moment à celle d'un Christian Bobin voyageur empruntant des chemins jalonnés d'expériences différentes, rendant sa tessiture plus grave et plus heurtée. La lumière zèbre la nuit du lecteur qui parcourt ce petit livre comme une lettre à lui adressée.
"Cette lumière du désastre, des souvenirs. Ce feu entre nos mains. Cette tremblante hésitation."
"Parce qu'il est invisible et secret, le lecteur est un géant."
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La beauté est une abeille aux ailes noires. Elle va recueillir des mots, des phrases dans la bouche close des fleurs. Elle réunit ainsi des pages qu'elle rassemble en un traité : celui de la langue insurgée, celui de l'été sur un corps. Cette volupté jamais partagée, rageuse. Ces feux pour nourrir une vie, pour nous rendre plus nus, pour écorcher un peu le cours morne de toute vie. Un vain traité que n'altèreront pas les poings des meurtriers. Un traité des passions amoureuses sous un ciel effondré. C'est cela qui nous reste, cette infime liberté d'être, d'écrire et d'exister.
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J'ai pensé que les livres formeraient un rempart et que l'on ne pourrait rien face à celui qui écrit du fond de sa nuit, du fond de sa vie. Qu'il était sauvé, celui-là, ce gueux, ce mendiant, cet écrivain. Que les murs autour de lui étaient si hauts, si durs, infranchissables. Qu'une invisible force l'épargnerait toujours. Les jours passant, il n'en fût rien. La folie rôdait au coeur de son coeur. Il vacillait sous les tourments. Il avait franchi le seuil. Désormais, il était membre à part entière de la cohorte des sans visages.
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J'aurais tenté aussi de peindre ce silence et la beauté des jours.
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L'écriture, c'est l'éclair, le chant du jour qu'une main étrangère grave dans la nuit.
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On s'invente des rôles, des métiers, des rencontres, des caresses pour les corps, mais on est ignorant de tout.
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