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3,75

sur 3009 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout au long de cette lecture, je me suis régalée à suivre l'évolution de la situation castastrophique de Mathilde et les visites de Thibault, attendant quelque chose, qui n'arriva jamais.
En effet, je suis très déçue par la chute de ce roman, pourquoi suivre 2 personnes si leurs histoires ne se croisent jamais. J'attendais aussi beaucoup de l'évolution de l'histoire de Mathilde, j'espèrais une fin heureuse où malheureuse, plus pertinente ; le sujet m'a beaucoup plu, car peu évoqué dans les romans.
En résumé, je dirai que le parcours de Mathilde est agréable à lire mais sans surprise, ce qui est dommage. quant à celui de Thibault, il n'a, au fond, aucun interêt.
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Une belle écriture, on suit les pensées des personnages principaux de ce joli roman, on s'attend à un évènement tout le long du livre...

L'histoire se met en place petit à petit, on comprend rapidement que tout doit arriver dans les dernières pages, on suit le cheminement de l'état d'esprit de chacun, on épie le moindre indice tout le long du livre....

Un très bon roman mais la fin n'est pas à la hauteur de mes attentes.
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Ce roman est tout petit, tout fin, mais c'est une claque en un sens.
Ce roman, c'est l'épuisement. L'érodement, l'usure insidieuse qui marque le corps et l'esprit. C'est la fatigue brutale et perverse. C'est la manipulation des gens autour de nous. A ne pas lire si vous n'êtes pas vous même en forme !

Nous suivons deux personnages.
Mathilde d'abord. Une femme mère célibataire, très capable dans son travail, qui s'en sort bien. Jusqu'au jour où...jusqu'au jour où tout bascule. Cela part d'un petit rien et progressivement la machine s'enraille. La dégringolade. Pour un homme, un petit chef, sa vie va devenir un enfer quotidien. Mais Mathilde va s'accrocher. Malgré son mal, sa détresse, son isolement elle va tenir bon. Elle a un côté pitoyable et en même temps une force, un courage qui peut forcer l'admiration. Elle tient bon.
Thibault ensuite. Médecin, dévoué à sa mission, il a choisit l'itinérance à une structure plus figée comme l'hôpital ou le cabinet. Sa vie c'est son métier, sa seule oasis, une femme. Mais une femme qui ne s'implique pas. Qui l'utilise autant qu'il l'utilise. Jusqu'au point de rupture. Jusqu'au moment où il veut plus, où il a besoin de plus. Il erre dans la ville au gré de ses missions, usés par la fatigue, physique ou morale, par la détresse, la misère et la cruauté de la vie et de la ville.

Ces deux personnages ne sont, contrairement à ce que je croyais, pas voués à se rencontrer. Je pensais que l'auteur allait provoquer une rencontre, infléchir son récit l'un vers l'autre. Mais non. Ils évoluent chacun de leur côté jusqu'à la fin du roman.
Fin qui, du coup, me laisse un goût d'inachevé. Un peu comme la vie. L'autrice nous a offert un extrait de la vie de ces deux personnages, mais la vie continue, et l'autrice ne les a pas suivi. du coup, je me sens un peu frustrée. J'ai envie de crier "tout ça pour ça ??".
Certes, de cette manière on évite les poncifs, ou les fin un peu trop commode. Les gentils contes de fées ou la cruauté gratuite. le roman reste totalement ouvert, sans apporter de réponse à l'un ou à l'autre.
C'est au lecteur de se construire sa fin. de tirer des leçons, d'adapter ce roman à son monde, sa vision ou sa vie.

Un roman frustrant et difficile en ce sens. Pourtant, pourtant, si on réussit à s'en dégager, on peut en tirer une réflexion profonde et troublante sur son rapport à la ville, au monde, au travail.
Ne pas se laisser phagocyter, exister en dehors de ce qui nous arrive. Il faut avancer, il faut tenir, trouver la force de voir le soleil derrière les nuages.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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Un roman difficile mais prenant qui aborde plusieurs thèmes qui nous touchent tous ; la transparence des êtres dans la foule des grandes villes, la solitude des personnes âgées, le harcèlement moral au travail... le quatrième de couv' le résume très bien : la violence silencieuse.

On suit donc les deux personnages dans leur périple quotidien. Je dois dire que les difficultés de Mathilde m'ont plus touché que celles de Thibault, la violence des non-dits et de l'exclusion sur son lieu de travail m'ont vraiment affecté.
Pour autant, même si c'est un roman difficile la lecture elle n'est pas pénible. Vigan a une belle plume, elle a vraiment l'art du détail et c'est cet art là qu'elle met à profit. Car c'est la somme de ces détails qui fait la violence du vécu, le long étouffement que ressentent l'un et l'autre des personnages.

L'aspect vraiment terrible de Les heures souterraines, c'est qu'à voir ces deux personnages se frôler et se rater sans cesse on espère tout du long. On espère un mieux, une échappatoire, une rencontre voire même une romance qui balaiera tout.
Et cette attente est aussi pernicieuse que peu réaliste, Vigan elle nous livre du réel jusqu'au bout et c'est douloureux.

J'ai aimé cette lecture. Pas autant que Rien ne s'oppose à la nuit certes mais tout de même. Ce n'est pas un roman facile à digérer mais il a son importance, il met en avant une dure réalité qui nous concerne tous.
Delphine de Vigan écrit vraiment bien, elle a un sens du détail qui m'impressionne et me touche, c'est ma seconde lecture réussie sous sa plume (je suis passée à côté de No et Moi). J'ai hâte de replonger avec elle.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Comme d'habitude Delphine de Vigan signe un texte très bien écrit. Malgré un sujet des plus difficile: le harcèlement au travail, l'auteur a su éviter de tomber dans le pathos en nous proposant un texte intimiste et criant de vérité.
Le harcèlement est quelque chose d'extrêmement difficile à percevoir lorsque l'on est victime et Delphine de Vigan a réussi à traduire des sentiments impalpables avec beaucoup de finesse.
En parallèle nous suivons la vie d'un médecin travaillant à domicile pour une célèbre association, si lui n'est pas victime de harcèlement, il est prisonnier de ses sentiments et tente de refaire surface. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, ce livre nous montre la complexité de l'être humain qui a tout pour être heureux mais qui n'y parvient pas.
Un roman très juste qui nous touche et nous montre l'ambivalence de l'Homme.
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C'est un livre écrit dans le style de Mme de Vigan, c'est à dire un style vif et direct, assez électrique par moments ce qui correspond assez bien au cadre de l'action : la mégapole parisienne. Le sujet du roman est très urbain et terriblement crédible car ancré dans une triste réalité : l'histoire de deux solitudes au sein de la grande ville qui est Paris, avec ses dix millions d'habitants et un fort taux sociétal de souffrance par solitude au sein de la masse anonyme.

Mathilde Debord a la quarantaine, elle a perdu son mari dans un accident de voiture depuis 8 ans; elle a eu du mal à s'en sortir avec des enfants à charge mais elle a trouvé du travail où elle s'est beaucoup investie. Puis un jour, sans raison ni explication très logique, son boss, Jacques, lui a déclaré la guerre en la harcelant de façon éhontée jusqu'à son anéantissement complet. Qui pourrait résister à une telle pression?

Thibault est médecin urgentiste, il a 43 ans et vit immergé dans le stress de la ville; il passe un tiers de son temps en voiture. C'est un bobologue qui soigne autant l'âme des gens que leur corps. Il n'est pas heureux de sa vie et de la relation qu'il a avec une partenaire sexuelle assez distante, Lila, avec qui il n'arrive pas à échanger de l'affection, mais seulement du sexe; il se sent très frustré; il sait cependant qu'une rupture avec Lila provoquerait un grand vide dans sa vie; malgré cela, il décide de rompre avec elle.

Le sentiment de solitude au sein de la foule est très bien dépeint, avec des mots justes et qui font mouche. Le lecteur se sent étouffer par moments et voudrait crier sur les toits que Mathilde et Thibault sont faits pour se rencontrer et qu'ils ont droit au bonheur.



Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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De Vigan. Dans le top 10 des meilleures ventes en 2013 après deux ans sans avoir rien publié. Je voyais passer de bonnes critiques, je me suis dit qu'il fallait essayer, histoire d'être moins bête, de me tenir au courant de ce que font nos auteurs contemporains.
Et bien décidément, j'ai du mal avec les auteures françaises, que je trouve très portées sur la chose. Je vous entends déjà fustiger: petite créature farouche, sainte-nitouche, bigote (j'ai écouté la chanson de Brel cet après-midi, hilarant! Il n'y va pas de main morte quand même)... peut-être, j'assume, mais quand j'ouvre un livre, c'est justement pour m'échapper de la réalité et entrer dans un monde où la trivialité de la vie n'existe plus. Alors lire des phrases aussi crues (de surcroît écrites par une femme!), oui, ça me gêne. Ça me gêne tellement qu'il me faut un instant de réflexion avant de savoir si je continue ou si j'abandonne.

En l'occurrence je me suis forcée à continuer (j'avais déjà arrêté début janvier... vu le petit volume, je me suis dit qu'en me forçant un peu je devrais quand même pouvoir arriver au bout), et finalement je ne le regrette pas.
Le style est agréable, le découpage des chapitres bien pensé, les personnages humains. le cas de Mathilde est beaucoup plus développé. J'ai beaucoup soufflé à l'accumulation d'horreurs que lui faisait subir son vieux boss frustré, parce que ça finit par devenir lourd, et on attend qu'une chose : soit qu'elle finisse par se suicider, soit qu'elle flingue son boss, mais juste qu'il se passe quelque chose de violent. Parce que la pression que l'auteure arrive à mettre sur les épaules de son personnage, nous lecteurs la ressentons. Et je n'ai pas été bien pendant ma lecture, je me suis sentie même plutôt très mal. On veut juste en finir, parce que comme pour elle, c'est insupportable.

L'histoire et le personnage de Thibaut sont beaucoup moins approfondis, ce qui est dommage parce qu'au final on ne sait pas grand chose de lui, mis à part cette piètre histoire de coeur dont il vient juste de se sortir. On le félicite, parce qu'un homme ne mérite pas de pareille relation (surtout quelqu'un d'authentique, comme ce personnage qui m'a été très sympathique dans ses opinions personnelles).



J'ai mis longtemps à rentrer dedans, mais au final, si je devais recroiser le chemin d'un des livres de cette auteure (spéciale dédicace à lastmadeleine qui ne supporte pas que je féminise le mot auteur), je me laisserai probablement tenter par une nouvelle aventure.
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Delphine de Vigan a un don pour entraîner les gens, prendre les lecteurs par la main et ne plus les lâcher. La plume est juste, sensible, addictive : elle nous présente avec des mots d'une grande justesse ce que tout le monde voit et ressent en silence.

Et ce sont ces émotions, ces sentiments tus qui sont au coeur de ce roman. Les deux personnages sont des êtres solitaires, qui s'enfoncent dans une spirale de mal-être. La solitude les ronge à l'extrême, leur vécu les paralyse, le quotidien les brise. Ce sont des êtres qui errent dans une vie, une vie dans laquelle ils ne trouvent plus aucun sens. Ils n'ont plus d'envies. Tout ce heurte à un mur, de manière plus ou moins violente. Et cette accumulation de tristesse et de lassitude silencieuse, dont chacun en a forcément été l'objet un jour ou l'autre (mais peut-être pas à ce point là), rend le roman très lourd. Comme les personnages, à un moment donné, on n'a plus envie de continuer tellement tout est maussade, tellement le découragement est intense. Mais la justesse avec laquelle dépeint l'auteur ces situations finalement courantes, fait que l'on ne peut que continuer.
Autour de ces deux protagonistes, la violence du monde ne fait que s'accentuer, ne fait qu'oppresser toujours un plus le lecteur : le monde tyrannique et destructeur de l'entreprise, la loi de la jungle citadine (parisienne), le mal d'un amour à sens unique...

L'ensemble crée donc un roman particulièrement gris, sans aucune lueur à l'horizon, juste mais peut-être un chouïa mélodramatique (bien que l'on sache pertinemment que beaucoup de gens souffrent en silence, c'est dur à lire, le monde est cruel). Mieux vaut ne pas être déjà déprimé avant de commencer cette lecture, sincèrement.
Mais je pense relire cette auteur sous peu, j'ai beaucoup aimé son style et sa façon de voir les choses !
Lien : http://a-petits-pas-de-pages..
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Ce court roman de presque 250 pages retrace une journée de la vie de Mathilde, veuve, cadre dans une société parisienne,mère de trois enfants un lundi 20 mai exactement et cette même journée de la vie de Thibault, célibataire et médecin à SOS Médecin à Paris. Tous deux, seuls, la quarantaine, vivent une journée très particulière de leur existence : Thibault parce qu'il a quitté la femme qu'il aimait, Lila car manifestement elle ne l'aimait pas. Mathilde car une voyante lui a prédit qu'un homme interviendrait pour la délivrer le 20 mai or elle a atteint un tel niveau de désespoir, qu'elle est prête à renoncer à sa rationalité pour croire une voyante ou s'accrocher à une carte chance que son fils lui a offerte, "Le défenseur de l'Aube d'Argent". Tandis que Thibault se débat pour atteindre les patients qu'il doit soigner et pour supporter le malheur qu'il prévoit parfois pour les malades, Mathilde se débat pour arriver à son travail malgré les surprises du RER et du métro, pour comprendre pourquoi Jacques dont elle était la collaboratrice la harcèle, pour s'adapter aux diverses tactiques que Jacques met en œuvre pour l'exclure, l'humilier, la réduire au néant. Quand la journée s'achève, Mathilde rentre chez elle, elle a démissionné, exactement ce qu'il ne fallait pas faire, elle n'a plus de travail et plus d'espoir, elle rate son train, elle "se tient à l'écart, elle observe les gens, la fatigue sur leur visage, cet air de contrariété, cette amertume sur leurs lèvres [...] Pour autant cela ne les rassemble pas, ne crée aucun lien entre eux." Thibault "maintenant [...] sait combien la ville est brutale et qu'elle fait payer le prix fort à ceux qui prétendent y survivre [...] Il arrive un moment où le prix est devenu trop élevé. Dépasse les ressources. Où il faut sortir du jeu, accepter d'avoir perdu. Il arrive un moment où l'on ne peut pas se baisser plus bas."

Quand cette journée s'achève, le lecteur s'accroche à l'idée qu'ils pourraient au moins se rencontrer, se consoler dans les bras l'un de l'autre et peut-être à partir de là, commencer une nouvelle vie. Ils sont en effet un moment face à face ce soir-là dans le métro mais ce roman n'est pas un conte de fées, le métro n'est pas un lieu de rencontre. "Emporté par le flot dense et désordonné, il a pensé que la ville toujours imposerait sa cadence, son empressement et ses heures d'affluence, qu'elle continuerait d'ignorer ces millions de trajectoires solitaires, à l'intersection desquelles il n'y a rien, rien, rien d'autre que le vide ou bien une étincelle, aussitôt dissipée."

Ce roman réaliste sur la vie urbaine présente une étude très précise et très vraisemblable de ce qu'est le harcèlement au travail, une description lucide des difficultés de circulation à Paris, une observation sans illusions de la solitude dans la ville. C'est un roman moderne et cruel.
Lien : http://www.lirelire.net/2015..
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Ceci est mon deuxième roman de cette auteure. Après Rien ne s'oppose à la nuit, je me suis laissée tenter par les heures souterraines, grâce à une critique sur un blog que je suis ( mais je ne me souviens plus duquel…donc je remercie cette personne sans savoir à qui m'adresser!).


Je ne regrette pas cette lecture, mais…mon dieu, que c'est déprimant, c'est triste…c'est étouffant en fait.
C'est bien simple, j'ai dévoré ce roman. Je n'ai pas pu le lâcher, il fallait que je sache, que je continue tout le temps. C'était impressionnant.
Cette écrivaine à une très belle écriture, très agréable et soignée, je trouve. Il n'y a rien à redire là-dessus. Mais les thèmes qu'elle choisit sont d'une tristesse…


J'ai beaucoup aimé le titre qui fait référence aux heures qu'on passe à se déplacer par jour pour se rendre à notre lieu de travail. On prend toujours le même trajet, jour après jour, on finit par le connaitre par coeur, par ne plus vraiment y penser. Toutes ses heures qu'on passe sous terre, dans les rers, les métros, sur les quais… à attendre.
Tant qu'on est heureux d'aller au travail, on y pense pas, ou pas trop. Mais dès que cela change, il n'y a plus que ça : devoir commencer et terminer une journée difficile par des heures de transports en commun…

Dans ce roman, Delphine de Vigan s'attaque à un grand tabou : l'harcèlement au travail.


Il y a donc deux personnages : Mathilde et Thibault, deux êtres humains, qui n'ont absolument rien en commun.
On change de personnage d'un chapitre à l'autre et on voit évoluer ces deux personnages à travers une unique journée : se lever, se préparer, aller travailler, la journée et la fin de la journée.


Alors que je me moquais un peu des états-d'âme de Thibault ( la fin de son histoire d'amour n'a pas vraiment réussi à me toucher, je dois l'avouer) , j'ai suivi avec passion l'histoire de Mathilde.


J'ai été horrifiée, indignée. J'ai toutes les peines du monde à croire que des gens comme Jacques puisse vraiment exister. Qu'ils puissent vraiment être aussi ignobles, aussi cruels.

Quel est l'intérêt? Je vis peut-être dans un monde de bisounours, mais qu'est-ce que cela peut bien apporter à un homme de torturer une femme au point de la détruire psychologiquement??? Je ne comprends pas.


On suit toutes les étapes une à une dans la tête de Mathilde : ce qui a tout déclenché, le début des remontrances, les méchancetés, les mesquineries, la prise de pouvoir, son dépouillement…jusqu'à l'isolement et l'acharnement. C'est moche. On nous parle des "lois de l'entreprise" comme quoi les faibles et les petits ne peuvent survivre, qu'il ne faut jamais s'arrêter, que c'est chacun pour soi…mais à ce point là, c'est du n'importe quoi!


Ce qui est impressionnant, c'est le silence de la part de la DRH (jusqu'au moment où elle ne peut plus fermer les yeux), mais surtout de ses collègues, qui, depuis des mois, voient tous les jours ce qui ce passe. Et personne ne bouge. Cette lâcheté, cet égoïsme sont incroyables.
Je pense que je serais incapable de ne rien faire, de juste regarder et attendre que cela passe en espérant ne pas être la prochaine. Je ne comprends pas comment est-ce qu'ils ont pu laisser la situation aller jusqu'à là sans bouger. C'est moche.


[Attention, je dévoile la fin]


——————————————

C'est sans hésiter un très bon roman, très bien construit, passionnant et bien écrit. Mais c'est définitivement trop (oppressant, dur…) pour moi. Je crois que je vais arrêter de lire les romans de cette dame.

Lien : http://writeifyouplease.word..
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