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EAN : 9791030705799
544 pages
Au Diable Vauvert (02/02/2023)
4.25/5   22 notes
Résumé :
Australie, Bridgestone World Solar Challenge : la célèbre course de voitures propulsées à l’énergie solaire rassemble des équipes du monde entier.

Jeune aborigène tout juste promu docteur en physique des particules à la force de son travail, Jimmy Stonefire n’a qu’un rêve, remporter le trophée pour sensibiliser le monde entier à la cause de son peuple, bafoué et réduit à la misère.

Mais dans un pays ravagé par les incendies et les troub... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Direction l'Australie, une Australie presque dystopique en proie à des mégafeux qui poussent à l'exode vers l'Est et le Nord des milliers de réfugiés climatiques. C'est dans ce chaos qui exacerbent les tensions préexistantes entre Aborigènes et Blancs que l'on fait connaissance avec Jimmy Stonefire, le héros du roman est un vrai héros positif : brillant étudiant ingénieur alors que ses origines aborigènes ne le prédestinaient pas à un tel parcours universitaire, il a décidé de participer au Bridgestone World Solar Challenge, course folle traversant l'Australie Nord-Sud, 3300 km de Darwin à Adélaïde, réservée aux véhicules propulsées à l'énergie solaire.

Jimmy Stonefire est incroyablement attachant. On prend immédiatement cause pour lui, on veut à tout prix qu'il réussisse dans sa quête qui dépasse son seul succès personnel : apporter de la lumière sur son peuple longtemps discriminé et toujours en proie à un vif racisme depuis l'accès à la citoyenneté décrétée en 1967, montrer de quoi les Aborigènes sont capables au-delà des stéréotypes, toujours dans une esprit optimiste et pur, jamais avec d'aigres visées revanchardes. Que ce soit lorsqu'il construit son bolide Ngiyari ( mot anangu désignant un petit lézard aussi préhistorique, symbole de résilience et détermination ) ou lorsqu'il conduit une fois la course lancée, on l'aime !

Le destin de Jimmy va en croiser d'autres, tout aussi en marche : celui de Tony, routard français à bord de son Mack Titan, road train surpuissant ; celui de la famille de réfugiés climatiques, les Sweeger. Si l'enchâssement narratif de ces différents parcours est parfois un peu confus, la lecture reste très plaisante, sans doute parce que l'auteur parsème son aventure de nombreuses ouvertures sur la culture aborigène. Idéal pour une initiation au « Temps du rêve », « Tjukurrpa » avec sa mythologie et sa vision d'un monde faisant interagir sans hiérarchie toutes formes de vie, animale, végétale comme humaine. J'ai appris plein de choses.

On sent la sincérité enthousiaste de Laurent Whale à partager son amour pour la culture aborigène tout en alertant de façon très directe sur les conséquences désastreuses liées au réchauffement climatique. Son roman possède une fraicheur presque naïve qui place le lecteur en empathie avec la trajectoire de Jimmy, les pages se tournent toutes seules, surtout dans un dernier tiers pied au plancher vraiment réussi qui nous fait vivre les embuches de la course.

Dommage que cette immédiate bienveillance s'accompagne d'un manichéisme un peu trop appuyé, notamment avec le personnage de l'horrible doyen qui doit - ou pas - accorder une bourse dont dépend le héros pour payer les frais d'inscription à la source. de même, les relations entre lui et le personnage de Nancy sont quelque peu téléphonées, là où un peu plus de complexité aurait pu apporter plus de densité au récit. Reste un roman d'aventures très divertissant avec en fond une réflexion juste sur notre monde actuel.
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« le vol du boomerang » est un roman, un peu dystopique qui vous fera voyager sur le seul pays continent, l'Australie et qui – surtout – vous apprendra plein de chose sur les aborigènes.

Porté par la plume très fluide et appréciable de Laurent Whale, ce livre m'a énormément plu pour les caractéristiques reprises ci-dessus. D'abord, pourquoi un roman « un peu » dystopique ? Parce que l'histoire pourrait en soi se dérouler à l'heure actuelle mais, dans le livre, l'Australie est en proie à des méga-feux. Ceux-ci engendrent des paysages de désolation, la mort de faune et de la flore et la migration de quantités d'habitants, laissant tout derrière eux et tentant de refaire leur vie dans d'autres lieux.

Nous nous souvenons tous des terribles incendies qui ont eu lieu fin 2019 – début 2020 durant lesquels des centaines de milliers d'hectares ont été détruits, des milliers de gens déplacés et où les militaires ont été appelés afin de tenter de maintenir l'ordre. Finalement, fiction et réalité ne sont jamais très éloignées…

Ensuite, j'ai beaucoup aimé que le récit prenne place en Australie, hélas, bien trop souvent absente de mes lectures malgré mon attrait certain pour ce continent. A maintes reprises, j'ai eu l'impression d'être moi-même là-bas, immergée dans ces paysages souvent désertiques, accaparée par la chaleur ou le corps fouetté par le sable charrié par les vents.

De plus, Laurent Whale offre par ce roman un très bel hommage aux aborigènes, qui ont été et sont encore trop souvent omis des livres d'histoire mais aussi des livres en général tout simplement.

En plus de s'y initier à cette culture, on ne peut s'empêcher de s'attacher beaucoup au personnage principal de Jimmy Stonefire, génie aborigène pour qui la reconnaissance des siens et par les siens demeure son but premier.

Bref, vous l'aurez compris : ce roman m'a beaucoup touchée. Sorti début février, un peu de façon trop discrète je trouve, il mérite pourtant d'être mis en lumière !
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Jimmy Stonefire fait un rêve, Comme le vol du boomerang, qui doit l'amener à travers les étendues arides de l'Australie, et en retour changer le monde. Laurent Whale nous raconte une aventure humaine dans cet étonnant et inclassable roman.

L'auteur a l'imagination fertile, une vraie envie de divertir. Et beaucoup de choses à dire et à faire ressentir. A travers un livre singulier, impossible à ranger dans un genre, dans une boite, tant il tient autant du thriller d'action que du roman social.

Le contexte, l'Australie durant les terribles feux de brousse de 2019 qui ont ravagé une bonne partie du pays, tuant des millions d'animaux et engendrant des réfugiés climatiques au sein même du pays, retranchés dans des camps pour fuir les flammes.

Une ambiance d'apocalypse d'un côté, un aborigène rêveur de l'autre. Jimmy n'est pas n'importe qui, docteur en physique des particules, qui a dû prouver sa valeur mille fois plus que les autres pour sortir de sa condition d'homme de couleur.

Mais son envie, sa vision, sont ailleurs. Loin du tumulte, seul dans sa grange, il façonne ce qui pourrait modifier le regard et le peu de considération qu'on porte aux aborigènes dans ce pays. Et même plus loin, oui, changer le monde.

C'est le Bridgestone World Solar Challenge, célèbre course de voitures propulsées à l'énergie solaire, qui doit lui permettre de marquer un grand coup avec son invention qui pourrait rendre l'humanité meilleure.

La naïveté de Jimmy est rafraîchissante et pourrait réellement éteindre le brasier d'une terre en surchauffe.

Le parallèle est puissamment décrit par Laurent Whale, à travers ses descriptions de ce pays-continent qui se révèle un incubateur de ce qui nous attend. Au point qu'il se retrouve dans une situation de guerre civile qui ne dit pas son nom. Et ça, ce n'est pas de la fiction.

Le travail de recherches pour immerger le lecteur dans ces contrées qui peuvent nous paraître si lointaines, est impressionnant. Mais toujours mis au service de l'intrigue, pour raconter des destins de personnages qui doivent se rencontrer malgré leurs différences.

Que ce soit avec Jimmy perdu au milieu de nulle part, ou dans cette favela à la taille du continent, l'aventure humaine est aussi prenante qu'enrichissante.

Oui, le vol du boomerang est surprenant à bien des égards. du thriller, il emprunte le rythme, trépidant durant plus de 500 pages, à coups de chapitres très courts, sans temps mort. A la manière du roman noir social, il propose une vision forte du traitement des peuples premiers.

Entre respect des traditions et ancrage dans son temps, cette histoire ne se lâche pas d'une semelle. le contexte est formidablement bien rendu, matière à réflexion sur l'état de la planète autant que sur le racisme ambiant. Avec des scènes que vous prenez en pleine tronche.

Dans cet environnement sombre, pointent de l'espoir et un souffle fédérateur. Qui vient d'un petit aborigène qui veut soulever des montagnes. A se lancer dans cette course légendaire, lui qui n'a aucun esprit de compétition, mais une mission.

La partie du récit réservée à la course en elle-même est assez bluffante. Tempo effréné aux côtés de ce Michel Vaillant des brousses. On vibre, on trépigne. Et on rêve avec lui. Pour un final très incertain…

Avec le vol du boomerang, Laurent Whale propose un roman inattendu, mélangeant les genres avec bonheur et talent, pour une virée australienne qui sent le soufre mais aussi le souffle de l'aventure.

Un récit impossible à lâcher, réussissant l'amalgame du divertissement et de la profondeur. Une belle preuve qu'on peut faire rimer action et réflexions.
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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Le Vol du boomerang
Laurent Whale
Au diable vauvert, 2023

Jimmy est un jeune Aborigène très doué et volontaire, fraîchement diplômé d'une grande université australienne, rien de moins que docteur en physique des particules et major de sa promotion. Tout seul dans un hangar au milieu de nulle part en Territoire Nord, dans la terre rouge du désert où ont été repoussés ses frères, alors que les feux ont ravagé le territoire des blancs et que la Covid rampe, il met au point un véhicule prototype, mu uniquement par l'énergie solaire. Il n'a que peu d'amis : le vieil aviateur qui le ravitaille en pièces de toutes sortes et sa professeure d'Arts plastiques, Nancy, qui s'acharne à lui procurer l'argent nécessaire à son inscription au Bridgestone World Solar Challenge. Il pense qu'en gagnant cette course de 3300 km entre Darwin et Adélaïde, il pourra promouvoir ses inventions, largement utiles à la société en termes d'écologie et par là même modifier l'image de son peuple auprès des blancs. Mais Jimmy est naïf et il n'a pas la bonne mesure de la perversité partisane des gens qui dominent son pays.
Tony le Frenchie est né à Besançon dans une famille de routiers. Il a dû émigrer depuis que l'entreprise familiale a fait faillite. Dernier arrivé chez Stykes Transports, il saisit sa chance quand on lui offre l'opportunité de mener un road train de plus de 50 m de long sur une longue distance qu'il doit effectuer en 34 heures. Tony ne le sait pas encore, mais il va devenir un héros.
Andy et sa famille sont des réfugiés climatiques. Les gigantesques feux qui ont dévasté les côtes australiennes ont repoussé la population vers l'intérieur des terres. Des villes entières ont été dévastées et des camps de réfugiés s'édifient un peu partout. La barbarie y fait office de règles et Andy, même s'il est avant tout concentré sur la protection de sa famille, ne va pas tout laisser faire sans réagir.
Ces trois fils rouges qui ne sont pas si étrangers que ça les uns aux autres vont s'entremêler avec d'autres plus discrets pour construire une intrigue passionnante, tissée de rebondissements toujours inattendus. La musique y jouera aussi sa partition, ainsi que l'art aborigène. Laurent Whale n'a pas son pareil pour raconter une histoire qui nous tient en haleine. Mais au-delà, on sent que les thèmes abordés lui tiennent à coeur tant il s'identifie au jeune Jimmy, héros d'un peuple maltraité par la race blanche, comme tant d'autres peuples premiers. Dans le monde en pleine déliquescence qu'il décrit, pétri d'injustices et de violence, de bonnes valeurs vont tout de même éclore, comme des orchidées sur un tas d'ordures. Et dans une apothéose de fin jubilatoire ou Alice Cooper et Midnight Oil font la bande son, on aura vraiment l'impression que le peuple aborigène s'est ligué aux bonnes ondes pour faire aboutir les beaux projets.
Que ça fait du bien, un tel livre !
Laurent Whale écrit de la science-fiction, du fantastique et du thriller. Depuis 2005, il a été lauréat de nombreux prix (Merlin, Rosny Aîné, Masterton, Bob Morane) dont le Grand prix littéraire de la francophonie décerné par la Maison de la francophonie De Marseille pour Skeleton coast en 2023.

Chronique parue dans Gandahar 38 le Bouquet en décembre 2023
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Chronique de Serial Lecteur : le Billet de Jean Luc pour Collectif Polar
Dans le vol du boomerang, j'ai voyagé sur les routes australiennes goudronnées et des pistes recouvertes de latérite, des routes où l'on côtoie les fameux road train (camions géants pouvant tirer des des charges de 200 tonnes pour un attelage de 50 mètres).
Dans ce roman, Laurent Whale (écrivain franco-britannique) nous montre toute la démesure de ce continent, tant dans sa nature que dans les événements climatiques qu'il traverse.

Il imagine la vie de réfugiés climatiques confrontés à des incendies géants, il y a dans ce récit par moment une tonalité post apocalyptique qui m'a choquée parce que très probable.
L'auteur se sert comme fil directeur, d'une course mythique de véhicules propulsés à l'énergie solaire qui traversent l'Australie du nord au sud (la WSC)
Dans cette histoire, Il y a du rythme, des chapitres courts et une écriture fluide.

Il est question de la condition des aborigènes, minorité rejetée et spoliée de leurs terres par les australiens blanc, on y retrouve un mécanisme malheureusement connu, celui de l'éviction des terres des minorités autochtones au profit des envahisseurs blancs.
L'auteur sans équivoque prend parti pris de la défense et de la reconnaissance de la culture aborigène, l'auteur dénonce aussi la destruction de l'environnement avec l'exploitation du gaz de schiste et la fracturation hydraulique et pour cela il y a tous ces personnages blancs ou noirs, chacun avec leur propres valeurs qui font le canevas de cette histoire.

Avec le vol du boomerang, Laurent Whale nous dépeint une vision sans concession de l'Australie avec toutes ses contradictions .., c'est juste passionnant.
Un très beau roman à découvrir.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
En 1886, Oontoo n’était qu’un avant-poste tenu par un seul homme chargé de percevoir les taxes auprès des drovers, ces cow-boys menant les troupeaux du nord au sud. À cette époque, le territoire du Queensland ne comptait aucune ville importante. Un an plus tard, on érigeait à Oontoo un dépôt pour les matériaux destinés à la construction de la Rabbit-proof fence, une clôture longue de plus de cinq cent trente kilomètres pour se prémunir de la profusion de lapins sauvages importés menaçant les exploitations agricoles.
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Dans un avenir proche, il ne subsisterait rien de la culture de ceux de la terre rouge. Après les avoir relégués aux oubliettes de l'histoire, où seraient-ils repoussés ?...Le temps n'était pas si loin où régnait une ségrégation qui ne disait pas son nom.
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Jimmy n’avait pas de colère. Il vivait à des années-lumière de cette agitation. Le ballet des bombardiers d’eau et des camions-citernes lui était aussi étranger que le classement du Top 50.
Ses voyages étaient oniriques, dans les peintures du fond des grottes et le profil des dunes, tout ce qui justifiait sa présence dans le grand Rêve.
Cependant, prétendre que le jeune homme ne connaissait rien de la côte Est relevait du contresens. Lorsque son âge était venu, la communauté l’avait envoyé étudier chez les Blancs. L’expérience, aussi inattendue que fondatrice, se mariait dorénavant à ses origines. Loin de s’y sentir un immigré, son esprit s’était adapté aux contours flous des « civilisés ». Jimmy s’en était accommodé, travaillant chaque heure, jour et nuit. Il avait même fait beaucoup plus que simplement travailler : il avait excellé.
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Les femmes étaient arrivées les premières, en début d’après-midi, après avoir préparé le corps à la façon de ceux de la terre rouge. Ainsi, elle avait été totalement peinte des motifs rituels blancs, gris et ocre, dont chaque application revêtait une signification précise dans la cosmogonie du clan. Suivis à distance par le dingo, Joseph et lui avaient transporté sa dépouille 12 km sur un travois, jusqu’aux gorges, où des ancêtres reposaient, un lieu qui ne devait pas être nommé. A cet endroit, des millions d’années auparavant, de grands fleuves avaient sculpté la terre de rides profondes. Des canyons dont le fond disparaissait sous des amoncellements de rocs auxquels le soleil rasant conférait la majesté du sacré.
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Un an plus tôt, il avait souffert des images terribles de destructions occasionnées par le feu. Cadavres tordus d'animaux surpris par les flammes. Kangourous, chevreuils et koalas payaient une rançon démesurée aux catastrophes provoquées par les hommes. Trop de constructions, trop de routes, trop de béton. Dorénavant, l'Australie ne connaissait aucun répit. De mois en mois, il apparaissait évident que la nature avait la rancune tenace et faisait payer aux Blancs leur arrogance. Le soleil dardait sans faiblir ses rayons devenus assassins sur toutes les surfaces épargnées par le feu. De nuit, le ciel se teintait d'orange vers l'est. La bande côtière se mourait dans des tornades incandescentes.
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Videos de Laurent Whale (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurent Whale
Aujourd'hui, je vous parle des 4 romans qui m'ont accompagné pendant le mois de juin.
Retrouvez toutes mes vidéos ici : http://goo.gl/hCnYmr . Déroulez pour plus d'infos :)
? Livres cités -Les étoiles s'en balancent de Laurent Whale - Les outrepasseurs 1 : les héritiers de Cindy van Wilder - Autre monde 1 : l'alliance des Trois, de Maxime Chattam -Les arcanes du chaos, de Maxime Chattam
? Chaînes / blogs cités Vidéo de LinieBookAddict sur les étoiles s'en balancent : https://www.youtube.com/watch?v=PHv81Zru6CY
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